Troque montre bling-bling contre bâton de pèlerin
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Nimbée de l’aura de la Révolution, la France fut, longtemps après 1789, une voix prépondérante dans le monde. (suite…)
Nous sommes face aux événements qui secouent le monde arabe comme Emmanuel Kant face à la Révolution française. En voyant la jeunesse tunisienne défiler avenue Bourguiba pour défendre la laïcité, mais aussi les cairotes fêter, place Tahrir, la chute du régime de Moubarak, nous ne pouvons pas ne pas éprouver cette « sympathie d’inspiration qui frise l’enthousiasme » que Kant disait ressentir au spectacle de « la révolution d’un peuple plein d’esprit ». (suite…)
« Il faut que ceux qui veulent prier puissent prier, mais il faut aussi que ceux qui veulent boire l’apéro puissent boire l’apéro ». (suite…)
Depuis quelques années, une partie des sénateurs prend à contre pied l’image de cette assemblée parlementaire réputée conservatrice. Ainsi en juin 2008, un groupe de travail de la Commission des affaires sociales et de la Commission des lois du Sénat avait recommandé de lever l’interdiction de la gestation pour autrui. (suite…)
La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)
Certes, ce n’est pas une surprise : tout le monde s’est souhaité les meilleurs vœux de bonne année, de bonne santé et de réussite. La superstition de début d’année a encore bien fonctionné même si beaucoup traduisent la formule magique par de bons voeux pour une meilleure année sachant que le nombre d’exclus et notamment de chômeurs va encore augmenter, comme les inégalités sociales. (suite…)
Cet éditorial est une contribution au débat du mouvement social. Les dirigeants néolibéraux vont continuer, accélérer, durcir leur offensive contre les salariés, les citoyens et les peuples sur l’ensemble des dossiers sociaux et politiques. Nous devons donc tirer les leçons de cette dernière expérience pour savoir mieux résister demain et pour préparer la contre-offensive après-demain vers une politique alternative. (suite…)
Peu de commentateurs, peu de militants avaient prévu ce type de déroulement social. Les uns prenaient ce conflit à la suite des autres et pensaient que Nicolas Sarkozy allait une fois de plus en sortir vainqueur. D’autres pensaient que l’intersyndicale allait comme d’habitude se scinder grâce au savoir-faire du toujours là Nicolas Sarkozy. Les responsables politiques opposants « responsables », ceux qui fonctionnent avec le même logiciel que Nicolas Sarkozy, en ne coupant pas le cordon ombilical avec Lamy et Strauss-Khan, membres de la gouvernance mondiale et ordonnateurs de l’ordo-libéralisme, continuent de nous faire croire qu’il y a un problème de démographie pour les retraites et qu’il faut allonger la durée de cotisations. Mais ils ont de plus en plus de mal à « surfer » sur la contestation, eux qui espèrent que ce mouvement social va leur donner le pouvoir en 2012. Les derniers sont les « donneurs de conseils », ceux qui ont la « vérité révélée », ceux qui savent ce que les autres auraient dû faire, mais qui ne sont pas écoutés… tout en sachant que le premier qui quitte le mouvement est syndicalement et politiquement mort… (suite…)
Si « comparaison n’est pas raison », certaines analogies sont susceptibles de faire apparaître des effets de structure et de rendre ainsi le réel plus intelligible. Tel est le cas de la mise en parallèle de ces deux séquences que sont mai 2005 et octobre 2010. La première correspond au référendum sur le Traité Constitutionnel Européen, la seconde, à la mise en oeuvre de la contre-réforme des retraites.
Malgré des différences évidentes, il est néanmoins possible de faire apparaître cinq marqueurs communs. (suite…)
Plus facile à dire qu’à faire, bien sûr… Mais il faut comprendre que sans amplification du mouvement de grève et de manifestation, aucune avancée significative ne sera possible. (suite…)
Être des républicains dans la gauche qui mobilise, est-ce un oxymore ? Sûrement pas ! (suite…)
Trois ans après une victoire retentissante de la droite césaro-libérale aux dépens de la gauche social-libérale, nous sommes dans une ambiance de fin de règne sans grande perspective. Le vieux se meurt que le neuf n’est pas encore là… dirait Antonio Gramsci. (suite…)
Le comité de rédaction de votre journal s’est longuement réuni le 28 juin et a validé, à la grande majorité de ses membres, le constat que nous entrons dans une nouvelle séquence politique. De ce fait, ReSPUBLICA aura de nouvelles tâches. (suite…)
Jusqu’ici, la doctrine israélienne était que ses forces armées devaient agir avec détermination chaque fois que la sécurité du pays était menacée, mais jamais en dehors de cette condition. Le massacre qui a eu lieu contre une flottille humanitaire dans les eaux internationales ne peut aucunement se justifier par une menace contre la sécurité de l’État d’Israël. Il s’agit donc d’une nouvelle dérive du gouvernement israélien dont l’extrême droitisation se poursuit. (suite…)
Dans ses deux dernières livraisons, votre journal ReSPUBLICA a présenté les 10 leçons du premier tour, Les enseignements du 2e tour des régionales, et Les déficits politico-stratégiques du non de gauche. Il n’y a rien à changer à ces trois textes qui peuvent être donc relus avant celui-là. Mais nous avons des enseignements supplémentaires que révèlent les premières études à la sortie des urnes publiées depuis. (suite…)
Lundi 15 mars dernier, votre journal ReSPUBLICA a présenté les 10 leçons du premier tour et les déficits politico-stratégiques du non de gauche.
Il n’y a rien à changer à ces textes qui restent d’actualité et auxquels nous vous renvoyons.
C’est bien l’ensemble de ces 3 textes (les deux précités et celui-ci) qui formeront notre analyse complète des élections régionales.
Nous écrivons ce troisième texte, car si le premier tour a permis de comprendre les rapports de force entre les différentes logiques à l’oeuvre, le deuxième tour permet de mieux comprendre les stratégies des « élites » politiques des différents partis. (suite…)
1) C’est un résultat électoral de crise. La carte électorale a énormément bougé. Nous sommes très loin d’une stabilité. La crise économique, le désastre de la politique néolibérale, la nouvelle géosociologie des territoires, le retard politico-stratégique de la gauche, promettent un avenir politique mouvementé à la France et tous ceux qui croient à un avenir linéaire seront « hors sol ».
2) Le chiffre record de l’abstention montre clairement que l’offre politique n’est toujours pas au rendez-vous, surtout pour les couches populaires (ouvriers, employés) majoritaires dans ce pays. Il nécessite d’admettre que l’analyse des résultats est également obérée par cette abstention massive.
3) Le président de la République subit un échec cinglant. Sa majorité néolibérale a reperdu une bonne partie de l’électorat populaire qui l’avait porté à la présidence. Les débats vont donc reprendre au sein de la droite néolibérale, comme chez leurs commanditaires des directions des firmes multinationales. Des turbulences y sont donc prévisibles. (suite…)
L’importance symbolique du Nouvel An chinois nous entraîne à rompre avec notre tropisme franco-français ou de considérer que la vraie vie est uniquement en Europe. (suite…)
Ça devait être l’apothéose de la fin d’une année 2009 marquée par le sceau de la crise, la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague, le plus grand rassemblement de chefs d’États et de gouvernements de l’histoire de l’ONU (119), a été un flop retentissant. Rappelons qu’il s’agissait de permettre de limiter le réchauffement climatique par une réduction des émissions anthropiques des gaz à effet de serre en trouvant un accord contraignant de réduction d’émissions prenant le relais du protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012. (suite…)