Préparer une rentrée offensive
La forte et rapide accélération des politiques néolibérales, l’augmentation de la répression et de la criminalisation des actions politiques et syndicales du nouveau monde, ont rendu obsolètes l’ensemble des stratégies des forces émancipatrices, qu’elles soient associatives, syndicales ou politiques. Les reculs démocratiques, laïques, sociaux et écologiques sont patents. Les citoyens, surtout ceux des couches populaires ouvrières et employées et des couches moyennes en voie de paupérisation, croient de moins en moins aux organisations et refusent de plus en plus de voter pour elles. Comme elles sont majoritaires dans le pays, la crise politique des forces émancipatrices est donc patente. Car on ne construit pas une alternative politique révolutionnaire avec seulement les couches moyennes supérieures et la partie des couches moyennes intermédiaires non encore en voie de paupérisation vivant principalement dans les villes-centres et les banlieues (1)On peut d’ailleurs noter que les luttes de classe en banlieue n’intéressent pas grand monde dans ces organisations émancipatrices.. Le mouvement des gilets jaunes en zones rurale et périurbaine en est la traduction. Les forces réactionnaires, au contraire, sont en verve, votent en rangs serrés et engrangent victoire sur victoire dans les batailles sociales et politiques engagées. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | On peut d’ailleurs noter que les luttes de classe en banlieue n’intéressent pas grand monde dans ces organisations émancipatrices. |
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