Néolibéralisme et crise de la dette, par Bernard Teper et Michel Zerbato
Néolibéralisme et crise de la dette, par Bernard Teper et Michel Zerbato
mars 2012, 128 p. 8,50 €
en libraire – ISBN 979-10-90966-02-4 (suite…)
Néolibéralisme et crise de la dette, par Bernard Teper et Michel Zerbato
mars 2012, 128 p. 8,50 €
en libraire – ISBN 979-10-90966-02-4 (suite…)
Voici les 2 derniers extraits de l’entetien exclusif qui a été accordé par Jean-Luc Mélenchon à la rédaction de ReSPUBLICA. Cette semaine il est question de services publics, protection sociale et planification écologique. Vous pouvez voir l’ensemble de l’entretien en cliquant ici : entretien avec Jean-Luc Mélenchon. (suite…)
Plus de 85% des créanciers privés (banques, assurances, fonds de pension…) ont accepté jeudi soir de participer à la restructuration de la dette grecque en effaçant 107 milliards d’euros. Sur le papier, ces créanciers renoncent ainsi à 53,5% de leurs créances. Mais contrairement aux apparences, le CADTM affirme que cette opération est surtout une bonne nouvelle pour les banques grecques et européennes (principalement françaises et allemandes), pas pour le peuple grec à qui on promet de nouvelles détériorations de ses conditions de vie. (suite…)
Pendant que la campagne électorale présidentielle démarre avec force en France, il se passe bien des choses inquiétantes. (suite…)
Pourquoi n’y a t il que 7 % de femmes parmi les cadres supérieurs ? Parce que les femmes accouchent. La sélection se fait là. Ensuite, elles gagnent de moins 20 à moins 27 % de salaire que les hommes en moyenne. Comment protéger les femmes lors de leurs congés…
Dès l’été 2007, la crise des subprimes démarrait aux USA suite à l’accroissement phénoménal du crédit bancaire à taux variable comme substitut à la trop grande faiblesse des salaires directs et de l’assistance publique. Le 15 septembre 2008, Lehmann Brothers déposait le bilan et la menace d’un effondrement généralisé du système bancaire et financier mondial entraîna une croissance exponentielle de l’endettement public, celui-ci prenant la place de l’endettement privé. Comme rien n’a changé sur le plan institutionnel, la marche vers le défaut de paiement des États les plus fragiles fut alors engagée. La crise est donc pour bientôt ! (suite…)
(…) À lire la une du Monde, vous ne risquez pas la surinformation à propos de la Grèce… (suite…)
Un débat sur le bien fondé du quotient familial s’est engagé dernièrement sur la scène politique. Défendu à droite, critiqué à gauche, le quotient familial… divise. Rappelons que ce terme désigne le dispositif qui prend en compte les enfants dans le calcul de l’impôt sur le revenu. Il procure aux ménages une réduction d’impôt qui augmente – assez logiquement – avec le nombre d’enfants mais surtout – ce qui est problématique – avec le revenu. L’avantage fiscal est en effet très fortement concentré au bénéfice des ménages disposant des revenus les plus élevés : les 10% de foyers avec les plus hauts revenus se partagent 46% du total de la réduction d’impôt liée au quotient familial (soit 6,4 milliards d’euros en 2009) tandis que les 50 % les plus pauvres se partagent seulement 10 % de la somme (c’est-à-dire moins de 1,4 milliard). (suite…)
Alors que Nicolas Sarkozy vient de déclarer qu’il n’est pas question de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, nous vous proposons cet article de Thierry de Larochelambert. Nous souhaitons, avec cette première contribution, lancer un débat dans nos colonnes sur les différentes politiques énergétiques possibles. Bonne lecture, la rédaction.
Les deux conditions imposées à EDF par l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) pour le redémarrage du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim – renforcer le radier d’ici le 30 juin 2013 ; installer des refroidissements de secours avant le 31 décembre 2012 –, si elles représentent un coût et des contraintes importants pour l’exploitant, ne sont pas suffisantes et ne doivent pas cacher les risques que présenterait la remise en service pour dix années supplémentaires d’un vieux réacteur qui a divergé il y a près de 34 ans, ainsi que celle du second réacteur de la centrale. (suite…)
C’était à la fin de l’émission-débat sur France 2, entre Martine AUBRY, première Secrétaire du Parti « socialiste », et le ci-devant François FILLON, Premier Ministre de son état (de son État ?). Croyant faire moderne et voulant visiblement trancher avec les habitudes ou l’agressivité généralement de mise dans ces rendez-vous télévisés de campagne électorale entre « personnalités » politiques, la première des socialistes français a subitement quitté le ton rogue avec lequel elle éreintait à intervalles réguliers les propos de son vis-à-vis, et s’est avisée d’adresser tout à trac au chef du gouvernement, un satisfecit des plus spontanés pour l’intervention des pouvoirs publics qui a « permis de sauver l’emploi » des 92 salariées jetées à la rue une semaine plus tôt par le Tribunal de Commerce de Lyon. Merci pour LEJABY… (suite…)
Le MEDEF est aux anges, il peut faire couler le champagne. En une demi-année, voilà le troisième plan de rigueur et d’austérité de l’ordolibéralisme français. Les ménages et notamment les couches populaires (53% de la population française) et les couches moyennes intermédiaires (24% de la population française) seront les principaux payeurs, alors qu’ils ne sont en rien responsables de la triple crise actuelle. Le capital, qui est la cause de la triple crise, ne sera appelé à contribuer que de façon très minime et seulement après les présidentielles…
Et, de surcroît, les mesures annoncées manifestent le mépris des citoyens et de la démocratie. (suite…)
La médecine du travail est un acquis de la Libération, conçue par le CNR et crée à l’unanimité du parlement de l’époque par la loi du 11 /10/1946. (suite…)
Depuis longtemps, les contributeurs de ReSPUBLICA et les conférenciers du Réseau Éducation Populaire (REP) expliquent inlassablement que le projet du modèle politique néolibéral a pour objectif prioritaire la privatisation des secteurs rentables de la sécurité sociale dont le budget est supérieur au budget de l’État. Ils expliquent aussi que pour les néolibéraux la phase de l’étatisation est un point de passage nécessaire. (suite…)
La Convergence Nationale pour un Service Public ferroviaire de qualité (1)La Convergence Nationale Rail est la Convergence Nationale des collectifs pour un Service Public Ferroviaire de qualité. Elle rassemble les Collectifs locaux et les personnes (« Individuels » ne représentant pas un Collectif) luttant sur tout le territoire pour le maintien et l’amélioration des services ferroviaires, dans le respect des sensibilités et des choix d’actions des uns et des autres. Elle a pour but de créer des outils d’échanges, de partage et de convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le Service Public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises. est maintenant sur les Rails. Désormais il nous appartient de mettre en œuvre les résolutions prises lors de notre AG constitutive : « organiser la convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le service public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises ». (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | La Convergence Nationale Rail est la Convergence Nationale des collectifs pour un Service Public Ferroviaire de qualité. Elle rassemble les Collectifs locaux et les personnes (« Individuels » ne représentant pas un Collectif) luttant sur tout le territoire pour le maintien et l’amélioration des services ferroviaires, dans le respect des sensibilités et des choix d’actions des uns et des autres. Elle a pour but de créer des outils d’échanges, de partage et de convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le Service Public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises. |
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Plusieurs membres du Réseau Éducation Populaire (REP) sont à l’origine d’une nouvelle collection de livres intitulée « Osez la République sociale ». Un éditeur, un directeur de collection, de nombreux auteurs travaillent sur ce nouveau chantier. Plusieurs caractéristiques en font une initiative singulière et d’abord le mode de production intellectuelle de la réflexion, sur un mode collectif, en parallèle avec la production d’autres outils, comme les diaporamas issus des séminaires de cohérence organisés au sein du REP. (suite…)
Le débat fait rage autour de la réforme du quotient familial et le moins que l’on puisse dire c’est qu’au rythme des renoncements, reculades et autres enterrements de première classe, de la grande révolution fiscale reprise par le PS et son candidat, il ne restera plus grand-chose. Or, si nous sommes opposés à certains points de cette réforme globale (1)fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc., elle avait au moins le mérite de remettre la question de l’impôt et surtout de sa fonction redistributive au cœur de la campagne. Alors que pendant le quinquennat 2012-2017 nous fêterons les cent ans de l’impôt sur le revenu et que celui-ci, à coup de niches fiscales et autres suppressions de tranches d’imposition, pèse de moins en moins dans le budget de l’État, il était temps que la gauche s’y réintéresse. Las, Michel Sapin a aussi annoncé l’abandon de la suppression du quotient conjugal. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc. |
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Comme toujours le débat s’installe dans le pour ou contre de telle ou telle mesures sans la remettre dans le contexte général de son environnement. Même si l’on fait l’analyse des « gagnants » et des « perdants » en cas d’application de telle ou telle mesure, il est nécessaire de mettre en lumière les interdépendances dans le système global, car ce qui compte pour les citoyens et les salariés (et leurs familles), c’est le résultat global et non le résultat par « tranche de saucisson ». (suite…)
Quand François Mitterrand et la gauche gagnèrent en 1981, nous y avons cru pendant 1 an et demi. Nous avons fermé les yeux sur la naissance de la première franchise anti-sociale, le forfait hospitalier. Nous n’avons rien dit quand François Mitterrand refusa de revenir sur la loi de 1973 limitant fortement la possibilité du financement de l’État par la Banque de France. Nous avons été peu à critiquer le tournant néolibéral de 1983 qui permit aux capitalistes de modifier la répartition des richesses en faveur du profit et en défaveur des salaires. (suite…)
Alors qu’une agence du néolibéralisme vient de dégrader la note financière de la France, nous faisons le lien avec la belle prestation de Jean-Luc Melenchon sur France 2. (suite…)
L’économie sociale et solidaire (ESS) est basée sur une forme d’organisation particulière des entreprises ayant comme socle des valeurs de liberté et de solidarité. Ce sont des sociétés basées sur des personnes et non sur des capitaux. Le droit de propriétaire est remplacé par un droit à développer ensemble, c’est-à-dire un droit de copropriété. Il n’y a pas d’actionnaires et la démocratie se traduit par le principe une personne, une voix. (suite…)