La crise rend la rupture écologique encore plus nécessaire
Quatre ans après le début du Grenelle de l’environnement, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés. (suite…)
Quatre ans après le début du Grenelle de l’environnement, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés. (suite…)
Philippe Brousse, coordinateur général du réseau Sortir du nucléaire, nous a adressé une lettre concernant notre article sur la présentation du scénario 2011 de l’association négaWatt, dans laquelle il écrivait: (suite…)
Le Danemark est aujourd’hui le premier pays au monde à avoir adopté une politique énergétique officielle planifiée globale de réduction drastique de sa consommation énergétique. (suite…)
À l’heure où la situation semble désespérée à la centrale de Fukushima, que le nombre des victimes n’est pas encore connu et que des centaines de milliers de personnes subissent encore les conséquences d’une catastrophe naturelle sans précédent, l’UFAL tient à apporter tout son soutien au peuple japonais. (suite…)
Des deux côtés de l’échiquier politique, les remises en cause de la laïcité se multiplient. Derrière sa critique du multiculturalisme, le président Sarkozy vise en fait essentiellement les citoyens issus de la culture musulmane, comme si une culture particulière empêchait par nature de vivre en République. À gauche, le « Manifeste pour une écologie de la diversité », publié dans Libération il y a quelques jours, est lui aussi un texte effarant. Sous prétexte de « sauver la laïcité et la République », selon les mots mêmes de E. Benbassa, E. Joly et N. Mamère, il procède à des amalgames insupportables, confondant la laïcité avec ses ennemis. Ses auteurs devraient dénoncer l’imposture par laquelle la droite la plus réactionnaire met en œuvre l’analyse du Choc des civilisations, portée par les ultra conservateurs américains à la suite de S. Huntington. Au lieu de cela ils l’accusent d’être à l’origine du repli identitaire prôné par B. Hortefeux et M. Le Pen. Il faut dénoncer le mensonge du Front National, annonçant en façade un virage laïque pour mieux souffler en réalité sur les braises de la xénophobie. La laïcité est incompatible avec toute forme d’intolérance. Elle n’est soluble ni dans l’ultra nationalisme, ni dans l’extrême droite. (suite…)
Dans sa dernière livraison, ReSPUBLICA a publié un article de Stéphane François intitulé : « L’écologie : un refus des Lumières ? ». Dans son titre, l’auteur fait part d’un doute qui l’aurait saisi : et si l’écologie, même dans sa dominante de gauche, était conservatrice, opposée aux Lumières, antimoderne, voire réactionnaire (et pour finir terroriste). Stéphane François dit souhaiter qu’on ne se méprenne pas sur ses intentions, que son propos n’est pas polémique mais qu’il croit avoir remarqué « une ambiguïté intellectuelle présente au sein de l’écologie politique ». La remarque nous paraît être de pure rhétorique, puisqu’il contribue, par son propos, à jeter un discrédit total sur l’écologie politique, que de maigres nuances ne suffisent pas à lever. (suite…)
L’objectif de cet article n’est pas de créer une polémique inutile et stérile mais simplement de soulever une ambiguïté intellectuelle présente au sein de l’écologie politique. En effet, une très grande majorité des écologistes militants, et non pas seulement ceux engagés en politique, refusent le libéralisme non seulement économique mais…
Par Aurélien Bernier, secrétaire national du M’PEP, auteur de « Ne soyons pas des écologistes benêts » (Mille-et-une-Nuits) ; Paul Ariès, directeur du Sarkophage, théoricien de la décroissance, auteur de « La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance » (La Découverte) ; Yann Fiévet, président d’Action consommation, auteur de « Le monde en pente douce » (Golias) ; Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale du Parti de gauche et conseillère régionale Rhône-Alpes, auteur de « L’écologie, un combat pour l’émancipation » (Bruno Leprince).
Tribune publiée dans le journal L’Humanité le 9 octobre 2010. (suite…)
Ça devait être l’apothéose de la fin d’une année 2009 marquée par le sceau de la crise, la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Copenhague, le plus grand rassemblement de chefs d’États et de gouvernements de l’histoire de l’ONU (119), a été un flop retentissant. Rappelons qu’il s’agissait de permettre de limiter le réchauffement climatique par une réduction des émissions anthropiques des gaz à effet de serre en trouvant un accord contraignant de réduction d’émissions prenant le relais du protocole de Kyoto, qui prend fin en 2012. (suite…)
Le pari de l’éolien, un rapport du Centre d'Analyse Stratégique à lire http://bit.ly/5LKdMT
Un peu d'histoire Le premier sommet international consacré à l'environnement a eu lieu à Stockholm en 1972 sous le nom de Conférence des Nations unies sur l'environnement. Dans la foulée de ce sommet, l'ONU créait le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE). En 1979, l'Organisation météorologique mondiale (OMM), institution…
Il ne s’agit pas un accident nucléaire mais un problème de comptabilité de matière fissile, qui normalement fait l’objet d’un contrôle régulier de la part des inspecteurs de l’organisme de sûreté. (suite…)
Le fait que la taxe carbone soit une épine dans le pied du gouvernement n’est un secret pour personne. Le fait que le PS s’en saisisse pour se faire mousser et régler des prises de position de pouvoir internes à sa structure, sans rien proposer de structurant en retour, est aussi évident pour tout le monde. Le fait que la direction politique des Verts ne sache plus se démarquer politiquement qu’en s’orientant vers de la surenchère « verdiste » est noté par l’ensemble de la classe politique.
Mais, car il y a toujours un mais, il faut bien repartir d’éléments concrets pour essayer d’y voir clair et tenter d’avancer. (suite…)
La commission « Mesure de la Performance Économique et du Progrès Social », dite commission Stiglitz, vient de rendre son rapport.
Un bref aperçu s’impose sur les conclusions qu’elle rend. (suite…)
Il n’y a aucune raison de penser que le réchauffement climatique actuel va se poursuivre indéfiniment, estime l’académicien Kotliakov, selon lequel l’activité humaine n’est qu’un des facteurs, et sans doute pas le plus important, qui influence l’évolution du climat, rapporte le site nkj.ru.
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Cela a mal commencé. Michel Rocard présente son projet de taxe carbone à 32 euros la tonne de CO2, la ministre des Finances dit que c’est deux fois trop, Dominique Voynet dit que ce n’est pas assez et Daniel Cohn-Bendit applaudit très fort ! Honte à eux ! (suite…)