Merci pour LEJABY !

C’était à la fin de l’émission-débat sur France 2, entre Martine AUBRY, première Secrétaire du Parti « socialiste », et le ci-devant François FILLON, Premier Ministre de son état (de son État ?). Croyant faire moderne et voulant visiblement trancher avec les habitudes ou l’agressivité généralement de mise dans ces rendez-vous télévisés de campagne électorale entre « personnalités » politiques, la première des socialistes français a subitement quitté le ton rogue avec lequel elle éreintait à intervalles réguliers les propos de son vis-à-vis, et s’est avisée d’adresser tout à trac au chef du gouvernement, un satisfecit des plus spontanés pour l’intervention des pouvoirs publics qui a « permis de sauver l’emploi » des 92 salariées jetées à la rue une semaine plus tôt par le Tribunal de Commerce de Lyon. Merci pour LEJABY… (suite…)

Ce que révèle le 3e plan d’austérité de Sarkozy : fiscaliser la protection sociale pour détruire les institutions salariales

Le MEDEF est aux anges, il peut faire couler le champagne. En une demi-année, voilà le troisième plan de rigueur et d’austérité de l’ordolibéralisme français. Les ménages et notamment les couches populaires (53% de la population française) et les couches moyennes intermédiaires (24% de la population française) seront les principaux payeurs, alors qu’ils ne sont en rien responsables de la triple crise actuelle. Le capital, qui est la cause de la triple crise, ne sera appelé à contribuer que de façon très minime et seulement après les présidentielles…
Et, de surcroît, les mesures annoncées manifestent le mépris des citoyens et de la démocratie. (suite…)

Sécurité sociale : comment étatiser pour mieux privatiser

Depuis longtemps, les contributeurs de ReSPUBLICA et les conférenciers du Réseau Éducation Populaire (REP) expliquent inlassablement que le projet du modèle politique néolibéral a pour objectif prioritaire la privatisation des secteurs rentables de la sécurité sociale dont le budget est supérieur au budget de l’État. Ils expliquent aussi que pour les néolibéraux la phase de l’étatisation est un point de passage nécessaire. (suite…)

Service public ferroviaire : pourquoi le 3 mars à Clermont Ferrand

La Convergence Nationale pour un Service Public ferroviaire de qualité (1)La Convergence Nationale Rail est la Convergence Nationale des collectifs pour un Service Public Ferroviaire de qualité. Elle rassemble les Collectifs locaux et les personnes (« Individuels » ne représentant pas un Collectif) luttant sur tout le territoire pour le maintien et l’amélioration des services ferroviaires, dans le respect des sensibilités et des choix d’actions des uns et des autres. Elle a pour but de créer des outils d’échanges, de partage et de convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le Service Public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises. est maintenant sur les Rails. Désormais il nous appartient de mettre en œuvre les résolutions prises lors de notre AG constitutive : « organiser la convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le service public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises ». (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 La Convergence Nationale Rail est la Convergence Nationale des collectifs pour un Service Public Ferroviaire de qualité. Elle rassemble les Collectifs locaux et les personnes (« Individuels » ne représentant pas un Collectif) luttant sur tout le territoire pour le maintien et l’amélioration des services ferroviaires, dans le respect des sensibilités et des choix d’actions des uns et des autres. Elle a pour but de créer des outils d’échanges, de partage et de convergence de luttes pour défendre, promouvoir et développer le Service Public en exigeant une véritable politique publique de transport voyageurs et marchandises.

Une collection de livres en appui à l’éducation populaire tournée vers l’action

Plusieurs membres du Réseau Éducation Populaire (REP) sont à l’origine d’une nouvelle collection de livres intitulée « Osez la République sociale ». Un éditeur, un directeur de collection, de nombreux auteurs travaillent sur ce nouveau chantier. Plusieurs caractéristiques en font une initiative singulière et d’abord le mode de production intellectuelle de la réflexion, sur un mode collectif, en parallèle avec la production d’autres outils, comme les diaporamas issus des séminaires de cohérence organisés au sein du REP. (suite…)

Suppression du quotient conjugal, ça sent le Sapin !

Le débat fait rage autour de la réforme du quotient familial et le moins que l’on puisse dire c’est qu’au rythme des renoncements, reculades et autres enterrements de première classe, de la grande révolution fiscale reprise par le PS et son candidat, il ne restera plus grand-chose. Or, si nous sommes opposés à certains points de cette réforme globale (1)fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc., elle avait au moins le mérite de remettre la question de l’impôt et surtout de sa fonction redistributive au cœur de la campagne. Alors que pendant le quinquennat 2012-2017 nous fêterons les cent ans de l’impôt sur le revenu et que celui-ci, à coup de niches fiscales et autres suppressions de tranches d’imposition, pèse de moins en moins dans le budget de l’État, il était temps que la gauche s’y réintéresse. Las, Michel Sapin a aussi annoncé l’abandon de la suppression du quotient conjugal. (suite…)

Notes de bas de page

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1 fiscalisation d’une partie du financement de la protection sociale par la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu par exemple, échelle de progressivité de l’impôt trop faible, etc.

En finir avec sarkozy, mais après ?

Quand François Mitterrand et la gauche gagnèrent en 1981, nous y avons cru pendant 1 an et demi. Nous avons fermé les yeux sur la naissance de la première franchise anti-sociale, le forfait hospitalier. Nous n’avons rien dit quand François Mitterrand refusa de revenir sur la loi de 1973 limitant fortement la possibilité du financement de l’État par la Banque de France. Nous avons été peu à critiquer le tournant néolibéral de 1983 qui permit aux capitalistes de modifier la répartition des richesses en faveur du profit et en défaveur des salaires. (suite…)

Note sur l’économie sociale et solidaire et la situation de Seafrance

L’économie sociale et solidaire (ESS) est basée sur une forme d’organisation particulière des entreprises ayant comme socle des valeurs de liberté et de solidarité. Ce sont des sociétés basées sur des personnes et non sur des capitaux. Le droit de propriétaire est remplacé par un droit à développer ensemble, c’est-à-dire un droit de copropriété. Il n’y a pas d’actionnaires et la démocratie se traduit par le principe une personne, une voix. (suite…)

Crise de l’Euro : début de la fin et fin du début

Début de la fin…

La fréquence des crises devient de plus en plus forte. Sept ans entre le krach de la bulle internet en 2000 et le début de la crise immobilière aux États-Unis à l’été 2007 qui s’est poursuivi par le krach bancaire et financier de septembre 2008. Après une relative accalmie, 2010 voit le ressaut de la crise et,depuis, les dirigeants du monde multiplient les rustines sur un modèle dépassé et jouent au « jeu de la patate chaude » pour transférer les dettes à leur voisin. (suite…)

L’Alliance libre européenne ou le laboratoire des régionalismes

L’Alliance libre européenne est une alliance de divers partis politiques qui ont tous pour caractéristique de représenter une certaine région ou minorité d’un des États membres de l’Union européenne. Ses projets, toutefois, vont au-delà de la simple région UE pour inclure les États des Balkans, la Turquie, les États de l’ex-URSS. (suite…)

« De la ville en politique » de Robert Spizzichino

Notre modèle politique est épuisé. Pour penser le modèle politique alternatif, il faut d’abord le penser sous tous ses aspects, sous toutes ses lumières et sous toutes ses ombres. Donc penser aussi la ville, ses finalités, la façon de la construire. Pour cela, une étude critique des politiques urbaines suivies ces dernières décennies est nécessaire. Comprendre les enjeux qui se jouent en ville également. (suite…)

“La République contre son École” écrit par Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi

Disons-le tout net ! Nous n’aimons pas le titre, mais nous avons adoré le livre (1)La République contre son École écrit par Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi, édité par Démopolis. 21€.

Car il y a longtemps que la France n’est plus en République. La sphère de constitution des libertés (école, services publics, protection sociale) — qui est la matrice des droits-créances pourtant indispensables pour compléter les droits-libertés si nous voulons la République sociale du 21e siècle — a été tuée par les politiques néolibérales. Et comme la république n’existe plus en France, on ne peut pas dire que c’est elle qui est responsable des maux de l’école. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 La République contre son École écrit par Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi, édité par Démopolis. 21€.