Zone euro : les défauts sont inévitables
1.- Le montant total des dettes des pays en danger du « sud » de la zone euro est bien plus élevé qu’on ne le croit
1.- Le montant total des dettes des pays en danger du « sud » de la zone euro est bien plus élevé qu’on ne le croit
Devant l’apathie de nos concitoyens, le découragement gagne parfois ceux qui maîtrisent relativement certains domaines essentiels et qui constatent et dénoncent les dégradations qui les affectent. Les évènements récents (scandale du Médiator, l’accident nucléaire au Japon) démontrent pourtant qu’il conviendrait d’accorder quelque attention aux manifestations des « lanceurs d’alerte » (c’est le terme à la mode pour qualifier ceux qui expriment leurs inquiétudes et cherchent à informer des dangers qui nous guettent). (suite…)
Ce texte est publié avec l’accord de l’auteur qui tient à signaler aux lecteurs qu’il a été produit pour le Conseil Scientifique d’Attac.
NDLR
Sous Chirac, la droite néolibérale organisait ses contre-réformes régressives sur l’essentiel en répondant positivement à quelques revendications de certains syndicats en contrepartie d’un accord de ces mêmes syndicats sur la contre-réforme régressive légèrement amendé. (suite…)
À l’heure où la situation semble désespérée à la centrale de Fukushima, que le nombre des victimes n’est pas encore connu et que des centaines de milliers de personnes subissent encore les conséquences d’une catastrophe naturelle sans précédent, l’UFAL tient à apporter tout son soutien au peuple japonais. (suite…)
Aurélien Bernier sort beaucoup de livres. Beaucoup donnent des informations, voire des idées, mais peu explorent de nouveaux chemins pour l’émancipation. Son livre (1)Aux Editions mille et une nuits (4euros). est de cette dernière trempe. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Aux Editions mille et une nuits (4euros). |
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Henriette Zoughebi, élue communiste, vice-présidente du conseil régional d’Île-de-France, est une des conceptrices de l’exposition « L’égalité, c’est pas sorcier ! ». (suite…)
Après l’écroulement du communisme soviétique, la parenthèse de l’enthousiasme contre la raison raisonnante, ouverte par la révolution russe, est refermée. Non pas que nous critiquons la prise du pouvoir d’octobre 1917, car il n’y avait plus de pouvoir et Vladimir Ilitch Oulianov alias Lénine a eu l’intelligence tactique de le ramasser (ou plutôt de convaincre la direction du parti bolchevique qu’il fallait le ramasser). Mais cette parenthèse, commencée en début 1918 lorsque le nouveau pouvoir a décidé la dictature (dissolution de la Douma parce que le résultat ne lui convenait pas, militarisation des syndicats proposée par Léon Davidovitch Bronstein alias Trotski, etc.) s’est achevée par un stalinisme de triste mémoire. Ajoutons l’engouement pour la Chine maoïste jusqu’à la découverte de la réalité du régime sans protection sociale conséquente ; puis le régime albanais ainsi que la Corée du Nord devenus des nouvelles coqueluches, etc. (suite…)
Lorsque Jacques Chirac supprima le service militaire, on vit s’opposer, comme souvent, les progressistes (que cette décision réjouissait) et les républicains (qui, au contraire, la déploraient). Les premiers considéraient le service militaire comme une obligation liberticide et abrutissante, les seconds, comme l’un des creusets où pouvaient encore se transmettre les « valeurs » républicaines. Il n’était pas interdit d’être plus pragmatique : on pouvait craindre la disparition du service militaire au seul motif que c’était un moyen d’apprendre à faire la guerre. (suite…)
Le mercredi 15 septembre 2010, le Parlement avait adopté définitivement la proposition de loi voulue par Nicolas Sarkozy et Luc Chatel, et présentée par le député UMP Eric Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire. Les décrets d’application sont maintenant publiés. (suite…)
La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)
On se rappelle que le socialiste Dominique Strauss-Kahn (DSK), un des grands ordonnateurs de la gouvernance mondiale du turbocapitalisme, disait le 18 novembre 2008, alors reçu par le dictateur Ben Ali, que "La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents", ou encore qu’"en Tunisie…
Tempête dans un verre d’eau. Il a suffi que Manuel Valls appelle à « déverrouiller les 35 heures » pour que la désinformation s’enflamme. (suite…)
Voilà un livre qui mérite d’être lu, car il montre la capacité de Jean-Luc Mélenchon à comprendre les évolutions nécessaires pour porter un projet de transformation sociale, quitte à modifier sa pensée quand cela est nécessaire, ce qui est l’apanage des grands personnages politiques.
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L’actualité abonde de sujets. Les acteurs politiques et les évènements défilent. Un clou chasse l’autre, comme dit le proverbe. On oublie vite. Et les médias en tous genres en font chaque jour l’illustration. Or, depuis quelques temps, ces médias nous abreuvent d’articles et de sondages de nature à nous convaincre que Dominique Strauss-Kahn, s’il est candidat aux présidentielles, a toutes les chances de battre Sarkozy. Sans jamais nous rappeler ce qu’il a fait quand il était ministre de Jospin et ce qu’il fait à la tête du FMI. Bien entendu. (suite…)
D’Épictète à Nietzsche, les philosophes n’avaient pas défriché la vaste question du bonheur. Coca Cola France profite de cette lacune pour ouvrir l’Observatoire du bonheur et financer la recherche en sciences humaines. Le bonheur, c’est simple comme une bouteille de Coca Cola…
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Quelle voie du dépassement du blocage du système politique actuel?
6 mobilisations d’ampleur nationale en 6 semaines, des manifestations millionnaires, une l’intersyndicale, une grève quasi totale des raffineries et des dépôts de carburants unie, la mobilisation de la jeunesse lycéenne et étudiante : le « mouvement social » se bat alors que le « mouvement politique institutionnel» en ses assemblées est impuissant. (suite…)
Pour imposer aux Français une réforme de la retraite qu’ils ne veulent pas, Nicolas Sarkozy utilise des arguments discutables, pour ne pas dire mensongers. (suite…)
Citoyens Conseillers Généraux et Présidents,
Vous êtes la représentation des cantons et de leurs communes.
Votre précédente Assemblée caractérisait en octobre 2009 les projets gouvernementaux : « d’une atteinte aux libertés publiques, liberté de voter les dépenses et les recettes de nos collectivités, liberté de choisir nos politiques territoriales en fonction de la spécificité de nos territoires, liberté de nous présenter devant les électeurs et de leur proposer des projets. ». (suite…)
Réformes des retraites, de la Justice, de l’Ecole, des Universités, de la Santé, des Collectivités territoriales…Cette “réformite“ aigue participe de la stratégie communicationnelle du monde politique contemporain, convaincu qu’il prouve à la fois son utilité et son modernisme en énonçant, à propos de tout et n’importe quoi, sa volonté de réformer la société. Manifestation de puissance volontariste du pouvoir politique, qui camouffle la réalité de son impuissance, dans un monde dominé par le pouvoir économique et financier et des sectes idéologiques de toute nature. Situation d’autant plus paradoxale que ceux qui manifestent le plus énergiquement cette volonté d’agir sur le social sont aussi adeptes de l’idéologie libérale, voire ultralibérale, qui prône le désengagement systématique de l’Etat. (suite…)