Les fétichistes du PIB

S’efforcer de ressusciter l’économie de la planète tout en réagissant au changement climatique soulève une question épineuse : les statistiques sont-elles de bons indicateurs des mesures à prendre ? Dans un monde axé sur la performance, les chiffres ont pris une importance accrue : ce que l’on mesure affecte nos actions. (suite…)

Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières, de Frédéric Lordon

éd. Raison d’Agir, Parid

Pour Frédéric Lordon, cette crise est un démenti aux prétentions cardinales de la doctrine néolibérale : l’autorégulation des marchés et l’allocation optimum des ressources. Il en veut pour preuve les nombreuses crises financières et monétaires qui ont secoué les économies capitalistes, toutes les deux années et demie en moyenne, durant ces deux dernières décennies. (suite…)

Dans quelle crise sommes-nous ?

« La crise, c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître« . Antonio Gramsci

En juillet prochain, la crise dite des « subprimes » aura déjà deux ans. Ses conséquences pour les peuples sont dramatiques : 2008 a été une année de « stagflation », c’est-à-dire de stagnation des PIB sur quasiment l’ensemble de la planète, doublée d’une inflation massive des matières premières et des produits agricoles ; 2009 sera une années de dépression marquée par une déflation liée à la crise de la demande qui existe depuis septembre dernier et l’effondrement du système financier mondial. (suite…)

« Petit manuel de la crise financière et les autres » de Nicolas Béniès

(éd. Syllepse, Paris, 2009)

Nicolas Béniès traite dans son ouvrage, Petit manuel de la crise financière et les autres… , des causes proches et lointaines de la crise financière qui sévit actuellement dans les grands pays capitalistes et de ses conséquences sur l’économie réelle. Selon notre auteur, cette crise est également celle de l’idéologie libérale dans sa croyance aveugle dans le fonctionnement autorégulé des marchés. (suite…)

Séquestrations, sécurité et cagoules…

La revue l’Histoire (n° de mai) rappelle les circonstances de l’entrée du « peuple souverain » sur la scène politique avec la Révolution française, quelques distinctions utiles entre le peuple abstrait et le peuple concret, son inscription définitive comme communauté morale et entité politique dans la République et dans tout système politique démocratique. (suite…)