Que le gouvernement soit de droite ou de gauche (pas de gauche), il suit depuis des années une logique globale qui vise à soutenir la compétitivité des entreprises en réduisant le coût salarial, c’est-à-dire, comme communément discuté, en réduisant la part du salaire dans le partage de la valeur ajoutée, ce qui tend à restaurer la profitabilité du capital. Keynes l’avait regretté, qui expliquait que tout pays qui a des difficultés peut certes s’en sortir en baissant les salaires, mais que c’est une solution de courte vue si tous font de même. Cette erreur des gérants du capital, Marx avait en avait donné la rationalité : devant la baisse tendancielle du taux de profit, vient inéluctablement le moment où les palliatifs deviennent inopérants et où il faut en venir à la dernière étape avant l’ultime, la dévalorisation brutale du capital, par une grande crise, généralement conclue par la guerre.
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