Apprendre à faire la guerre

Lorsque Jacques Chirac supprima le service militaire, on vit s’opposer, comme souvent, les progressistes (que cette décision réjouissait) et les républicains (qui, au contraire, la déploraient). Les premiers considéraient le service militaire comme une obligation liberticide et abrutissante, les seconds, comme l’un des creusets où pouvaient encore se transmettre les « valeurs » républicaines. Il n’était pas interdit d’être plus pragmatique : on pouvait craindre la disparition du service militaire au seul motif que c’était un moyen d’apprendre à faire la guerre. (suite…)

Héritage versus travail et enseignement

2012. Voilà nos militants de gauche, voire de la gauche anti-libérale, qui se mobilisent. Les meetings sont pleins de militants enthousiastes, persuadés que leur leader va les mener à la victoire, à la transformation sociale. Forts de leur leader charismatique, ces « militants politiques » estiment réussir directement par le bulletin de vote, là où les militants sociaux (associations, syndicats, notamment) n’ont pas réussi dans le mouvement social des retraites malgré leurs efforts. (suite…)

La suppression des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire: Une mesure injuste et inefficace

Le mercredi 15 septembre 2010, le Parlement avait adopté définitivement la proposition de loi voulue par Nicolas Sarkozy et Luc Chatel, et présentée par le député UMP Eric Ciotti prévoyant la suspension des allocations familiales pour absentéisme scolaire. Les décrets d’application sont maintenant publiés. (suite…)

Le droit à une mort digne va-t-il être enfin autorisé ?

L’UFAL salue l’examen en séance publique au Sénat, demain mardi 25 janvier, d’une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir. L’Assemblée Nationale avait déjà examiné une proposition de loi similaire émanant de membres du groupe socialiste en novembre 2009. Mais cette fois, il s’agit d’une proposition de loi rédigée et votée par la commission des affaires sociales du Sénat à partir de trois propositions émanant de trois groupes différents. (suite…)

La conversion républicaine et laïque du Front national n’est qu’un leurre

Juste, et nécessaire, est la critique de l’islamisme. Mais pas au nom d’un christianisme absous de ses violences millénaires par une mémoire sélective. Sans surprise, Marine Le Pen se situe dans la logique du choc des civilisations chère à Samuel Huntington. Mais cette fois-ci elle prétend récupérer des principes révolutionnaires. Elle affirme que les principes émancipateurs consignés dans le triptyque républicain sont issus d’une tradition religieuse propre à l’Occident, alors qu’ils ont été conquis dans le sang et les larmes, à rebours d’oppressions sacralisées par le christianisme institutionnel. (suite…)

L’héritage des parents collatéraux en islam : une spoliation

Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).(suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).

D’une extrême-droite à l’autre : entretien exclusif avec Nicolas Lebourg

Nicolas Lebourg, chercheur à l’université de Perpignan, animateur du site Fragments sur les temps présents a consacré sa thèse de doctorat aux nationalistes-révolutionnaires puis  un récent ouvrage "Le Monde vu de la plus extrême-droite". Il travaille actuellement avec Joseph Beauregard à une biographie enquêtée du responsable d'extrême-droite François Duprat. Il…

La crise est derrière nous qu’ils disent. Pas si sûr !

La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)

Ben Ali ya djaban (poltron) !

Nous nous réjouissons à Respublica, en premier lieu avec les républicains, les laïques, les syndicalistes et les féministes arabes, de la récente victoire du peuple et des démocrates tunisiens, ayant conduit à la chute de leur président-dictateur et maffieux, Zine el Abidine Ben Ali, après quatre semaines de manifestations populaires, promptement et efficacement relayées et impulsées par l’opposition démocratique tunisienne. (suite…)

Parution : Le Monde vu de la plus extrême droite

A l’heure où la majorité des médias semble un peu trop facilement laisser entendre qu’une nouvelle présidente, « femme de son temps » , suffirait au FN pour rompre avec son lourd héritage faisandé, il est plus qu’utile de lire le dernier livre de l’historien Nicolas Lebourg : Le Monde vu de la plus extrême droite. Nous reviendrons lors d’un tout prochain numéro sur ce livre par un entretien exclusif avec son auteur. (suite…)

La genèse du discours identitaire sur l’islam: entretien avec Nicolas Lebourg, chercheur à l’université de Perpignan

Environ 1000 personnes ont assisté samedi 18 décembre, à Paris, aux “Assises internationales contre l’islamisation”, auxquelles nous avions consacré un post ici, organisées par le Bloc identitaire (extrême droite) et Riposte Laïque, association ultra-laïque, devenue compagnon de route de l’extrême droite. (suite…)

« L’éclair noir » : le super héros qui venait du froid !

Les super-héros que nous connaissons en France sont généralement américains. Issus de la culture « comics », les super-héros sont un reflet contemporain des héros de l’antiquité. Mi hommes, mi-dieux, les supers-héros sont forts mais tel Achille ont toujours une faiblesse les rabaissant à une condition bassement humaine.
Cette fois c’est de Russie que nous arrive un super-héros et sa machine ! (suite…)