1) C’est un résultat électoral de crise. La carte électorale a énormément bougé. Nous sommes très loin d’une stabilité. La crise économique, le désastre de la politique néolibérale, la nouvelle géosociologie des territoires, le retard politico-stratégique de la gauche, promettent un avenir politique mouvementé à la France et tous ceux qui croient à un avenir linéaire seront « hors sol ».
2) Le chiffre record de l’abstention montre clairement que l’offre politique n’est toujours pas au rendez-vous, surtout pour les couches populaires (ouvriers, employés) majoritaires dans ce pays. Il nécessite d’admettre que l’analyse des résultats est également obérée par cette abstention massive.
3) Le président de la République subit un échec cinglant. Sa majorité néolibérale a reperdu une bonne partie de l’électorat populaire qui l’avait porté à la présidence. Les débats vont donc reprendre au sein de la droite néolibérale, comme chez leurs commanditaires des directions des firmes multinationales. Des turbulences y sont donc prévisibles. (suite…)