Loi Veil : aux larmes infirmières, aux armes citoyennes!

« Rationalisation de la santé », « regroupement hospitaliers », « économies d’échelle »… Quels que soient les termes utilisés, la conséquence est là : les Centres d’Interruptions Volontaires de Grossesse (CIVG) ferment l’un après l’autre. Une remise en cause, dans la pratique, du droit à l’avortement. (suite…)

Identité nationale : une confusion et une division du citoyen

Faut-il participer au débat sur « l’identité nationale » ? Certains mouvements ou partis politiques préfèrent ne pas rentrer dans ce sujet en pensant que cela n’est qu’une stratégie du gouvernement actuel pour faire oublier aux français les vrais problèmes de l’emploi, de la précarité, de l’éducation, du logement et d’autres problèmes que je rencontre également dans le cadre de mon travail et de citoyenne. Je les comprends, tant il ne fait de doute pour personne que l’initiative de Sarkozy est cousue de fil blanc, d’où les appels à la boycotter. En même temps, nous français « d’origines diverses » sommes nombreux à vouloir en profiter pour crier notre colère. Nous sommes tous Français dans nos différences, mais certains ne sont pas respectés, pourquoi ? C’est la seule bonne question et elle n’est pas posée. (suite…)

Comment j’ai perdu mon identité nationale

Vos parents sont nés à l’étranger ? Prouvez qu’ils sont français !

Nicolas Sarkozy écrit que « le sentiment de perdre son identité peut être une cause de souffrance profonde » (1)  Le Monde du 9 décembre . Il ne croit pas si bien dire. L’histoire que j’ai vécue n’a rien d’exceptionnel. Depuis environ quatre ans, elle a touché des dizaines de milliers de nos concitoyens. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1   Le Monde du 9 décembre

Ripostes « laïques » ?

Dans […] Riposte laïque figure un article qui ironise sur l’aveuglement de ces naïfs qui pensent que l’islam est compatible avec la démocratie. Le nouveau Parti populaire, quant à lui, fait figurer l’interdiction des signes religieux à la rubrique « immigration ». Soit. Chacun est libre, en démocratie, de défendre ses idées, pour absurdes ou populistes qu’elles (me) paraissent parfois. Mais qu’on ne vienne pas invoquer la laïcité à la rescousse. (suite…)

Un pas de plus vers la privatisation de l’enseignement

Tribune parue dans l’Humanité du 9 janvier. Tantôt au grand jour, tantôt à pas feutrés, l’entreprise gouvernementale de privatisation de l’enseignement se poursuit. Au grand jour : le projet de loi de finances prévoit la suppression de 16000 postes dans le secteur public à la rentrée 2010 ; l’accord signé…

Le jospinisme, la maladie gériatrique du socialisme

D’aucuns reprocheront à Lionel Jospin de tenir le même discours depuis 2002. Ils auront tort. Lionel Jospin n’a pas changé depuis 1983 ! Metteur en scène de l’autocritique de sa propre défaite en 2002, il offre aux Français le seul regard qui lui semble légitime : le sien. Dans cette Église qu’est le PS, l’abbé Jospin, las d’en avoir été le principal docteur de la foi, souhaite depuis sept ans revêtir les habits du martyr. Son bilan était bon, c’est sa « perception » par les Français qui ne l’était pas. De l’inconvénient de gouverner la France, ce pays d’impies ! (suite…)

L’émergence d’un marché vraiment libre en matière dentaire?

La fin d’un marché captif pour les soins dentaires ? On peut sourire lorsqu’une théorie s’applique véritablement et qu’elle prend de court ses promoteurs confrontés aux conséquences de ses applications pratiques, surtout quand elles surgissent dans un contexte sécurisé et donc confortable pour les ayatollahs. On l’a vu récemment sur…

Contre l’identité nationale Canada Dry

Le « grand débat sur l’identité nationale » lancé le 2 novembre par Nicolas Sarkozy et son ministre de l’Immigration, Eric Besson, fait couler beaucoup d’encre et commence même à diviser au sein de la majorité. Directement liée à la campagne électorale UMP des régionales de mars 2010, l’opération devrait durer jusqu’au « grand colloque de synthèse » du 4 février 2010. Le débat est animé par les préfets aux ordres et par les parlementaires UMP, ce qui devrait suffire à disqualifier cette manœuvre électorale. (suite…)

Ils sont fous ces Romains !

La mondialisation a quelque chose de vertigineux. Pour trier dans cette immensité, la tentation est grande de se raccrocher à ce qui nous ressemble plutôt qu’à ce qui nous rassemble : l’identité et non les idées. La peur de l’uniformisation favorise paradoxalement le repli identitaire, qu’il soit communautaire, culturel, religieux, régional ou national. Face à ces crispations, qui s’entrechoquent, il existe deux tentations : celle de laisser « filer » le lien social et celle de recoudre la société avec un corset. (suite…)

Il faut interdire le voile intégral

Les membres de la Commission parlementaire sur le port du voile intégral ont enfin compris que l’on ne pouvait pas l’interdire au nom de la laïcité. Cet ordre institutionnel garantit dans la sphère privée la liberté de conscience, dont le libre exercice des cultes et des particularismes, y compris les plus rétrogrades tels que le hidjab intégral, qui n’a au demeurant aucun fondement religieux.

C’est pourquoi il faut recourir à un autre dispositif, si l’on veut interdire cet uniforme politique. (suite…)

A propos du voile islamiste

Seuls les intégristes musulmans obligent les femmes, qui tombent sous leurs escarcelles, à porter le hidjab. Jamais vous ne trouverez un imam, un théologien ou un intellectuel musulman, non islamiste, faire la propagande pour le hidjab ou le faire porter aux personnes féminines de son entourage.

L’intégriste, Tariq Ramadan, l’a fait porter à sa femme, Isabelle, une convertie à l’islam, et à des milliers de jeunes musulmanes d’Europe et d’Amérique du Nord, à partir de son interprétation fondamentaliste de l’islam, tandis que l’intellectuel musulman et imam de Marseille, Soheib Bencheikh, ne le fait pas porter à sa femme, car il considère, à l’instar de centaines de millions de musulmans, que le port de cette tenue n’est pas une obligation religieuse, et qu’elle est de surcroit anachronique. (suite…)

Iran : de l’urgence de mettre fin à l’engrenage des violences

De l’étranger, la facette la plus fascinante des protestations massives qui, depuis six mois, ne cessent d’ébranler l’ordre établi en Iran, réside dans leur caractère pacifique. Le silence des centaines de milliers de personnes qui ont marché dans les rues de la capitale pour contester les fraudes électorales, criait leur désir ardent de citoyenneté, entièrement bafouée par le système du « Velayat Fagih » (règne du guide religieux suprême). (suite…)

Mort en buvant, dans le calme, le médicament du médecin

« Avec tendresse et amour nous avons laissé partir… » C’est par ces mots, traduits du néerlandais, que débute le faire-part de décès de mon beau-père, « joli-papa ». Il est mort très rapidement en buvant dans le calme et la sérénité, sans hésitation, le médicament que lui a préparé le médecin. Il était entouré de son épouse, de son fils et d’un couple d’amis  (et du médecin). Tout s’est bien passé. Mais reprenons. (suite…)

Régionales : la gauche de la gauche part en ordre dispersé dans une certaine confusion

29 mai 2005 : le Non de gauche fait 31,3% des voix. Bien plus que le Oui de gauche. La possibilité que le Non de gauche puisse passer dans une élection à deux tours devant les tenants du oui de gauche devient donc envisageable. Cela permettrait de créer de la perspective pour une avancée émancipatrice dans le champ politique. Deux possibilités s’ouvrent alors : soit entamer une stratégie à front large dans la gauche de la gauche à partir d’une recomposition de celle-ci soit courir devant l’illusion des comités unitaires anti-libéraux pratiquant le double consensus mortifère qui a l’inconvénient majeur de ne rien pouvoir trancher par la démocratie. C’est ce deuxième choix qui est fait. Le résultat est une bérézina pour la gauche de la gauche. (suite…)

Non aux dépassements d’honoraires médicaux

Appel à signatures : pour signer cette pétition et rejoindre les 4.700 premiers signataires

Compte tenu du coût des soins, très peu d’entre nous pourraient se soigner si la Sécurité Sociale n’assurait pas un remboursement substantiel des frais médicaux. Sans une profonde remise en cause du système de rémunération des actes médicaux, la seule façon d’y parvenir consiste à encadrer les honoraires médicaux. (suite…)