Les éditions Rue d’Ulm ont publié en 2008 un essai de MM. Yann Algan et Pierre Cahuc, La société de défiance (ou : Comment le modèle social français s’autodétruit).
La lecture de la 4ème de couverture éclaire sur le projet politique dont peuvent être porteurs des universitaires que leurs engagements personnels n’ont pourtant jamais conduits précisément dans le débat politique qu’appellent leurs analyses.
« Depuis plus de vingt ans, des enquêtes menées dans tous les pays développées révèlent qu’ici plus qu’ailleurs, on se méfie de ses concitoyens, des pouvoirs publics et du marché (…). Or la défiance et l’incivisme (…) sont alimentés par le corporatisme et l’étatisme du modèle social français… »
Et voilà pourquoi votre fille est muette et Sarkozy ou Kessler de grands hommes…
Exagéré ? Il n’est pas certain que la crise que nous connaissons amènerait nos deux experts à modérer leur enthousiasme, réel ou feint, pour une société de confiance dont les dirigeants du cac 40, ceux de Wall street ou de la City, voire ceux du G20, ont montré à quelle aune on pouvait l’apprécier. (suite…)