Nazim Mekbel : « Faire du 22 mars une journée nationale des victimes du terrorisme islamiste en Algérie »

Nazim Mekbel est le fils cadet du journaliste-chroniqueur, Saïd Mekbel, assassiné en décembre 1994. Il vit en France depuis cette date. Il a durant plusieurs années, milité au sein de différentes associations socio- culturelles ayant une relation avec l’Algérie. Il est aussi membre du Festival international de la Bande dessinée d’Alger (FIBDA). Il a créée, il y a quelques mois, l’association Ajouad, Algérie, Mémoires, pour honorer la mémoire des victimes du terrorisme islamiste en Algérie, et dont il est le président. (suite…)

Laurent Joly : Pourquoi le Front national est-il toujours dangereux.

L’un des participants à notre table ronde, l’historien Laurent Joly, chargé de recherche au CNRS, auteur notamment d’une biographie de Xavier Vallat, le commissaire aux Questions juives, et d’un essai qui vient de paraître sur « l’Antisémitisme de bureau » (Grasset), a bien voulu donner son point de vue en avant-première. Pour lui, le Front national reste dangereux. (suite…)

Amina LOTFI : « Pour une Constitution marocaine garantissant une égalité effective entre les femmes et les hommes, ainsi que la prohibition de toutes les formes de discriminations »

Madame Amina Lotfi est Consultante en Genre et Développement, et directrice d’un bureau d’étude et de recherche en Développement social à Rabat, au Maroc. Elle a adhéré, en 2001, aux instances dirigeantes du Comité de soutien à la scolarisation des filles en milieu rural au Maroc. Elle est, depuis février 2009, vice-présidente du bureau de Rabat, de l’Association démocratique des femmes marocaines (ADFM), et depuis quelques mois, présidente nationale par intérim de cette association. (suite…)

Documentaire François Duprat, l’homme qui a réinventé l’extrême droite française

Joseph Beauregard et Nicolas Lebourg ont déterré les racines du Front national. Dans le Web-documentaire, François Duprat, une histoire de l’extrême droite, ils explorent le mythe fondateur de l’extrême droite « moderne », qu’il a théorisé, avec ses déclinaisons actuelles, y compris dans la droite dite « républicaine ». (suite…)

Proposition de loi du Parti de Gauche sur la laïcité : 4 questions à Pascale Le Néouannic, secrétaire nationale du PG en charge des libertés et à la laïcité

ReSPUBLICA : Pourquoi aujourd'hui cette proposition de loi-cadre ? Pascale Le Néouannic : En déposant notre projet de loi nous sommes conscient du rapport de force actuel. Oui, la droite manipule ce principe si fondateur de notre vivre ensemble qu’est la laïcité. C’est d’ailleurs parce qu’elle est si essentielle à notre…

André Gomar : « la population d’origine maghrébine est victime d’amalgames au faciès, par ceux-là mêmes, qui parlent de laïcité « ouverte », « positive » ou « tolérante

André Gomar est Président de l’Observatoire de la laïcité de Saint-Denis, une ville de la région parisienne, où il réside depuis une dizaine d’années. Il est retraité de la SNCF, et a un long passé militant politique, syndical et associatif, notamment sur les questions culturelles au sein du Comité d’entreprise de la gare de Saint-Lazare, à Paris. Il est, depuis dix-huit ans, président de l’association des cheminots cinéphiles, présente chaque année au Festival de Cannes. L’intéressé se fait un point d’honneur de préciser que, sans même de concertation entre sa composante, l’Observatoire se retrouve avec une quasi-parité entre les femmes et les hommes. Ses membres sont issus de divers horizons de la gauche et de pays. (suite…)

Algérie. Chérifa Bouatta : la révolution arabe en cours « réfute la thèse des « spécifités », qui condamnaient nos peuples à vivre sous la dictature »

Madame Chérifa Bouatta est en Algérie, professeure de psychologie à l’université d’Alger, membre d’une association de psychologue, la SARP, et directrice de la revue, Psychologie. Elle est aussi membre, depuis les années 1980, de l’association, Défense et promotion des droits des femmes. Cette association revendique l’égalité totale des droits entre les hommes et les femmes. Mais pas seulement, parce que l’expérience des autres pays leur a montré l’insuffisance de l’égalité juridique. C’est pour cette raison qu’elle estime qu’il leur faut être vigilantes, car les pouvoirs politiques en place, peuvent facilement brader les droits des femmes, lesquelles sont partie prenante de tous les mouvements sociaux et politiques, qui traversent leurs pays, en l’occurrence l’Algérie. Enfin, Madame Bouatta est également membre du récent Observatoire national contre les violences faites aux femmes, en Algérie. (suite…)

Tunisie. Bochra Belhadj Hmida : « pas de démocratie sans l’égalité totale entre les hommes et les femmes »

Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits.
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Nasredine Guenifi : « J’étais loin savoir que je côtoyais un grand fidaï »

Nasredine Guenifi, réalisateur d’origine algérienne, a débuté sa carrière professionnelle à la Radiodiffusion télévision française (RTF), au début de 1962, soit peu avant le cessez-le-feu du 19 mars, qui a vu la fin de la guerre de libération nationale algérienne. Il a rejoint, à l’Indépendance, à Alger, le réalisateur français, René Vautier, qui était chargé de monter un atelier de production cinématographique pour le compte du ministère algérien de la Jeunesse et des Sports, jusqu’à la création du Centre national du cinéma.

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Olivier Le Cour Grandmaison : « Des poursuites pour crimes contre l’humanité sont légitimes »

Olivier Le Cour Grandmaison (1) Historien, enseignant et chercheur en sciences politiques. Dernier ouvrage paru : la République impériale. Politique et racisme d’État, Fayard, 2009. Il a aussi publié Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial (Paris, Fayard, 2005) ;  » Sur la réhabilitation du passé colonial de la France » (in La fracture coloniale, ouvrage collectif La Découverte, 2005) ; Les citoyennetés en Révolution (1789 -1794), (PUF, 1992) ; Les Étrangers dans la cité. Expériences européennes (La Découverte, 1993) ; Le 17 octobre 1961 : un crime d’Etat à Paris (collectif, éditions La Dispute, 2001). Haine(s). Philosophie et politique (PUF, 2002). enseigne les sciences politiques et la philosophie à l’université d’Evry-Val-d’Essonne et au Collège internationnal de philosophie. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Historien, enseignant et chercheur en sciences politiques. Dernier ouvrage paru : la République impériale. Politique et racisme d’État, Fayard, 2009. Il a aussi publié Coloniser. Exterminer. Sur la guerre et l’État colonial (Paris, Fayard, 2005) ;  » Sur la réhabilitation du passé colonial de la France » (in La fracture coloniale, ouvrage collectif La Découverte, 2005) ; Les citoyennetés en Révolution (1789 -1794), (PUF, 1992) ; Les Étrangers dans la cité. Expériences européennes (La Découverte, 1993) ; Le 17 octobre 1961 : un crime d’Etat à Paris (collectif, éditions La Dispute, 2001). Haine(s). Philosophie et politique (PUF, 2002).

Ibtissame Betty Lachgar : abrogation de l’article 222 du Code pénal marocain

Hakim Arabdiou : Pouvez-vous d’abord vous présentez brièvement à nos lecteurs ? Ibtissame Betty Lachgar : J’ai 34 ans et je suis psychologue clinicienne-psychothérapeute au Maroc. H. A : Votre projet de pique-nique public en plein ramadan a finalement été empêché d’avoir lieu par la police du roi. Avez-vous été assez naïve…