Troque montre bling-bling contre bâton de pèlerin
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Le monde arabe est en pleine ébullition depuis plusieurs mois. Devenus le centre d’attention d’un monde qui l’avait ignoré jusque là, les pays que l’on a coutume d’appeler « arabo-musulmans » se sont soudainement réveillés depuis la mort du désormais célèbre Mohamed Bouazizi, qui ne fut que l’un des éléments déclencheurs d’une révolution qui bouillonnait déjà dans les esprits de pas mal de Tunisiens. Révolution tunisienne qui, comme le fit jadis la grande révolution de 1789, servit elle-même ensuite de phare guidant les pays avoisinants sous le joug de dictatures et de régimes religieux totalitaires. La chute du despote Ben Ali ne fit que raviver la flamme de ces peuples avides de liberté, entrainant la chute d’un deuxième dictateur, véritable frère jumeau du premier tant dans les idées que dans l’apparence, le dénommé Moubarak. Ces deux chutes créèrent une onde de choc sans pareille, provoquant séismes démocratiques, affolant tyrans et totalitaires et redonnant de l’espérance à des populations qui en manquaient cruellement. (suite…)
Tout au long du mois de mars, de nombreuses manifestations sont organisées pour célébrer le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Ce 3 mars 2011, s’est tenue au Palais du Luxembourg, une conférence de presse de Shoukria HAIDAR, Présidente de NEGAR, association en soutien aux femmes Afghanes, sur le thème « Un an après la Conférence Internationale de Londres sur l’Afghanistan, où en sont les droits des femmes afghanes dans le contexte de mise en œuvre du « processus de réconciliation » avec les taliban ? (suite…)
Aux instances dirigeantes des partis politiques français Madame, Monsieur, Sur proposition de M. Coppé, secrétaire général de l'UMP, M. Sarkozy, président de la République, a décidé d'organiser une réflexion nationale concernant la laïcité dans la France d'aujourd'hui. Nous craignons – vu le contexte – que cette décision soit prioritairement une…
Des deux côtés de l’échiquier politique, les remises en cause de la laïcité se multiplient. Derrière sa critique du multiculturalisme, le président Sarkozy vise en fait essentiellement les citoyens issus de la culture musulmane, comme si une culture particulière empêchait par nature de vivre en République. À gauche, le « Manifeste pour une écologie de la diversité », publié dans Libération il y a quelques jours, est lui aussi un texte effarant. Sous prétexte de « sauver la laïcité et la République », selon les mots mêmes de E. Benbassa, E. Joly et N. Mamère, il procède à des amalgames insupportables, confondant la laïcité avec ses ennemis. Ses auteurs devraient dénoncer l’imposture par laquelle la droite la plus réactionnaire met en œuvre l’analyse du Choc des civilisations, portée par les ultra conservateurs américains à la suite de S. Huntington. Au lieu de cela ils l’accusent d’être à l’origine du repli identitaire prôné par B. Hortefeux et M. Le Pen. Il faut dénoncer le mensonge du Front National, annonçant en façade un virage laïque pour mieux souffler en réalité sur les braises de la xénophobie. La laïcité est incompatible avec toute forme d’intolérance. Elle n’est soluble ni dans l’ultra nationalisme, ni dans l’extrême droite. (suite…)
Le personnage du républicain « laïcard franchouillard » est un grand classique du roman antirépublicain. Ce mythe n’a aucun fondement conceptuel, mais il s’incarne dans une caricature et donne naissance à des fantasmes dont les effets sont bien réels. Le franchouillard et le multiculturaliste se confortent l’un l’autre en construisant de toutes pièces leur objet fantasmatique commun que les uns révèrent et que les autres abhorrent : « les musulmans », comme s’il s’agissait d’un bloc identitaire unifié. Ce faisant, tous deux confondent le communautaire et le communautarisme. Il importe de rappeler que la laïcité, qui s’oppose au communautarisme politique, n’a rien contre les communautés d’association, car toute communauté n’est pas communautariste. Il faut donc se demander ce qu’on entend au juste par communautarisme.
(Intervention au colloque de l‘Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires « État de la laïcité et du communautarisme en Europe », 22 janvier 2011) (suite…)
Après la Tunisie, l’Egypte et le Yémen sont en ébullition, faisant naître l’espoir de l’instauration de sociétés démocratiques enfin respectueuse des droits des citoyens. (suite…)
Article extrait de la Lettre d’information du Centre communautaire laïc juif
Figure marquante du parti libéral néerlandais, Frits Bolkestein a appelé les Juifs des Pays-Bas à émigrer en raison de l’antisémitisme qu’il attribue aux jeunes Marocains. Simon Epstein, historien israélien spécialiste de l’antisémitisme, et Maurice Swirc, journaliste néerlandais, réfutent cette vision catastrophiste dans l’analyse qu’ils font de la situation néerlandaise. (suite…)
La tentation et les pressions sont grandes de suivre les grands médias et le « monde politique » dans une interprétation religieuses des événements de Tunisie et d’Egypte. (suite…)
Malgré le regain de l’islamisme, les sociétés musulmanes les plus avancées, Iran, Turquie, Indonésie, Syrie, Tunisie, Maroc, Liban, Algérie, Bosnie et Républiques d’Asie ex-soviétiques, sont en voie d’achever la première phase de leurs révolutions sexuelles, enclenchées ces trois ou quatre dernières décennies. (suite…)
Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits. (suite…)
Serge Moati, journaliste et animateur de télévision, et français d’origine juive tunisienne, relate dans, Villa Jasmin (1)In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir., son autobiographie romancée, un événement singulier qui eut lieu, au cours d’une conférence organisée, vers 1930, à Tunis, par l’Essor, une association culturelle de gauche, à laquelle son père, socialiste, libre penseur et laïque avait été convié. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | In Serge Moati, Villa Jasmin, roman, édition Fayard, Paris, 2003. Ce roman fut adapté au cinéma, Villa Jasmin, par son compatriote, le réalisateur, Férid Boghedir. |
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« Il faut que ceux qui veulent prier puissent prier, mais il faut aussi que ceux qui veulent boire l’apéro puissent boire l’apéro ». (suite…)
Mais pas n’importe comment. C’est pour cela que nous étions réunis samedi dernier pour construire une vraie réflexion, un vrai débat sur la laïcité, pour monter un projet de loi clair face aux faux laiques en embuscade, de la droite et de l’extrême droite, prêts à détourner l’universalité de cette laïcité, ciment de notre République qui, bien que mise à mal, sera restaurée dans le cadre de la VIème. (suite…)
Depuis quelques années, une partie des sénateurs prend à contre pied l’image de cette assemblée parlementaire réputée conservatrice. Ainsi en juin 2008, un groupe de travail de la Commission des affaires sociales et de la Commission des lois du Sénat avait recommandé de lever l’interdiction de la gestation pour autrui. (suite…)
Plusieurs organisations féministes tunisiennes ont manifesté, samedi 28 janvier 2011, à Tunis, pour réclamer l’inscription de la laïcité et de l’égalité totale entre les hommes et les femmes dans la nouvelle Constitution de leur pays. (suite…)
Juste, et nécessaire, est la critique de l’islamisme. Mais pas au nom d’un christianisme absous de ses violences millénaires par une mémoire sélective. Sans surprise, Marine Le Pen se situe dans la logique du choc des civilisations chère à Samuel Huntington. Mais cette fois-ci elle prétend récupérer des principes révolutionnaires. Elle affirme que les principes émancipateurs consignés dans le triptyque républicain sont issus d’une tradition religieuse propre à l’Occident, alors qu’ils ont été conquis dans le sang et les larmes, à rebours d’oppressions sacralisées par le christianisme institutionnel. (suite…)
Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). … (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). |
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La « révolution de jasmin » ouvre au peuple tunisien la voie de la démocratie et, au-delà, appelle le monde arabe à un choix décisif : laïcité ou islamisme. (suite…)
On trouvera ci-dessous l’essentiel d’un courrier adressé par l’Ufal le 3 janvier 2011 à M. Bertrand Delanoë. (suite…)