Troque montre bling-bling contre bâton de pèlerin
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Un ami républicain de gauche me disait hier en rigolant que si d’aventure un institut de sondage lui téléphonait, il répondrait qu’il voterait Marine Le Pen en 2012. (suite…)
Le monde arabe est en pleine ébullition depuis plusieurs mois. Devenus le centre d’attention d’un monde qui l’avait ignoré jusque là, les pays que l’on a coutume d’appeler « arabo-musulmans » se sont soudainement réveillés depuis la mort du désormais célèbre Mohamed Bouazizi, qui ne fut que l’un des éléments déclencheurs d’une révolution qui bouillonnait déjà dans les esprits de pas mal de Tunisiens. Révolution tunisienne qui, comme le fit jadis la grande révolution de 1789, servit elle-même ensuite de phare guidant les pays avoisinants sous le joug de dictatures et de régimes religieux totalitaires. La chute du despote Ben Ali ne fit que raviver la flamme de ces peuples avides de liberté, entrainant la chute d’un deuxième dictateur, véritable frère jumeau du premier tant dans les idées que dans l’apparence, le dénommé Moubarak. Ces deux chutes créèrent une onde de choc sans pareille, provoquant séismes démocratiques, affolant tyrans et totalitaires et redonnant de l’espérance à des populations qui en manquaient cruellement. (suite…)
Après la Tunisie, l’Egypte et le Yémen sont en ébullition, faisant naître l’espoir de l’instauration de sociétés démocratiques enfin respectueuse des droits des citoyens. (suite…)
Article extrait de la Lettre d’information du Centre communautaire laïc juif
Figure marquante du parti libéral néerlandais, Frits Bolkestein a appelé les Juifs des Pays-Bas à émigrer en raison de l’antisémitisme qu’il attribue aux jeunes Marocains. Simon Epstein, historien israélien spécialiste de l’antisémitisme, et Maurice Swirc, journaliste néerlandais, réfutent cette vision catastrophiste dans l’analyse qu’ils font de la situation néerlandaise. (suite…)
La tentation et les pressions sont grandes de suivre les grands médias et le « monde politique » dans une interprétation religieuses des événements de Tunisie et d’Egypte. (suite…)
Malgré le regain de l’islamisme, les sociétés musulmanes les plus avancées, Iran, Turquie, Indonésie, Syrie, Tunisie, Maroc, Liban, Algérie, Bosnie et Républiques d’Asie ex-soviétiques, sont en voie d’achever la première phase de leurs révolutions sexuelles, enclenchées ces trois ou quatre dernières décennies. (suite…)
Notre journal militant, ReSPUBLICA, poursuit sa campagne de solidarité avec le peuple et les démocrates tunisiens dans la révolution qu’ils viennent de déclencher dans leur pays, et qui s’est soldée en premier lieu par la fuite du président dictateur, Zine al Abidine Ben Ali.
Bochra Belhadj Hmida, figure de proue du féminisme en Tunisie a accepté de répondre de Tunis à nos questions, afin de mieux faire connaître à nos lecteurs la lutte des femmes tunisiennes et les enjeux actuels quant à leurs droits. (suite…)
Plusieurs organisations féministes tunisiennes ont manifesté, samedi 28 janvier 2011, à Tunis, pour réclamer l’inscription de la laïcité et de l’égalité totale entre les hommes et les femmes dans la nouvelle Constitution de leur pays. (suite…)
Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). … (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article). |
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La « révolution de jasmin » ouvre au peuple tunisien la voie de la démocratie et, au-delà, appelle le monde arabe à un choix décisif : laïcité ou islamisme. (suite…)
Beaucoup confondent les notions de communautaire et de communautarisme. La première renvoie à un groupe humain de même origine ethnique, nationale, linguistique ou sexuelle… tandis que la deuxième renvoie à un mode de pensée et de pratiques prémodernes. (suite…)
La République célébrera dans quelques semaines le 105ème anniversaire de la Loi de 1905, dite de séparation des Églises et de l’État. Une belle opportunité pour rappeler l’importance de la laïcité face à la montée des communautarismes, des intolérances religieuses et de la tentation renouvelée des différents clergés à s’immiscer dans le politique. (suite…)
Pour la première fois dans l’Algérie indépendante, une formation politique, le Parti pour la Laïcité et la Démocratie (PLD), a rendu publique cet été une charte relative à la nécessaire instauration de la laïcité, en Algérie. Une charte qui vient à point nommé, tant méconnaissance et confusions de cet ordre institutionnel ou juridique sont grandes, même en France pourtant berceau de la laïcité. (suite…)
La Laïcité est souvent confondue avec la sécularisation. Ce sont pourtant deux processus différents. Bien que se recoupant, convergeant et se nourrissant mutuellement, ils diffèrent néanmoins partiellement, tant par leurs objets et leurs champs d’expression, que par leurs modalités d’application. (suite…)
Pendant longtemps, la lapidation me faisait tellement horreur et ELLE m’effrayait AU POINT que je n’osais m’arrêter pour savoir qui était lapidé, et pourquoi. (suite…)
On observe fréquemment l’emploi à tort comme synonymes, des termes féminine et féministe. Ce sont pourtant deux notions différentes, car l’une n’implique pas forcément l’autre, et inversement. (suite…)
L’anthropologue Jeanne Favret-Saada (1) Jeanne Favret-Saada L’Olivier, Jeux d’ombres sur la scène de l’ONU, 86 pp., 10 €. s’empare des dérives onusiennes sur le principe d’universalité.
Il était une fois la déclaration universelle des droits de l’homme. Ce texte – essentiel parmi les documents fondateurs du système des Nations unies tel qu’il s’est mis en place après la Seconde Guerre mondiale – reste en vigueur même si, dans la pratique, il n’a guère été respecté sinon par une minorité d’Etats de par le monde. Mais aujourd’hui, une majorité de pays membres de l’ONU refusent de reconnaître l’universalité des droits de l’homme. (suite…)
Notes de bas de page
↑1 | Jeanne Favret-Saada L’Olivier, Jeux d’ombres sur la scène de l’ONU, 86 pp., 10 €. |
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Hocine Hocini, 47 ans, et Salem Fellak, 34 ans, ces deux ouvriers Algériens, originaires d’Ain El Hammam, sortis de l’anonymat lors de leur arrestation pour non-observation du jeûne, bénéficient désormais d’une chaîne de soutien internationale qui s’est mobilisée contre leur procès prévu le 21 septembre prochain. (suite…)
Le prochain congrès du NPA en novembre portera notamment sur trois questions : la crise et nos réponses ; les perspectives politiques et nos politiques d’alliance ; la question des religions et de l’émancipation. Le texte qui suit est une contribution du regroupement « féminisme et laïcité » (RFL) sur le dernier thème. Le regroupement RFL est né au sein du NPA dans la foulée des débats ouverts par la candidature, dans le Vaucluse, d’une militante portant un foulard musulman lors des élections régionales 2010. Cette candidature a révélé une conception du féminisme, de la laïcité et de l’intervention dans les quartiers populaires, de l’internationalisme et de la démocratie au sein du NPA, avec la quelle nous étions en désaccord. C’est, d’une certaine manière, le profil politique du NPA et son projet d’émancipation qui est en jeu dans cette discussion. Ce texte est le fruit d’un échange entre militant.e.s, membres ou non de la direction nationale du NPA. (suite…)