La laïcité à l’épreuve du XXIe siècle

Notre camarade belge, Nadia Geerts, qui n’est plus à présenter aux laïques ni aux républicains français, a coordonné récemment la publication d’un intéressant ouvrage, la Laïcité à l’épreuve du XXIe siècle (Ed. Luc Pire, Bruxelles, 2009), auquel ont collaboré pas moins de 16 autres auteurs, belges dans leur quasi-totalité. Tous ces auteurs sont engagés, soit par leurs travaux universitaires, soit sur le terrain, soit les deux à la fois, ce qui est le plus souvent le cas dans la défense pied à pied de la laïcité contre les attaques incessantes des intégristes de tous poils, singulièrement des islamistes et de leurs idiots utiles au sein de la gauche. (suite…)

La stratégie du Front de gauche confortée par les élections allemandes

Alors que le PS français opte pour les primaires qui, en quelques années, ont détruit la gauche italienne et que le PS chilien s’apprête à voter pour un candidat démocrate-chrétien Eduardo Frei (fils de l’ancien président qui avait soutenu la dictature au début du coup d’Etat), que de nombreux partis socialistes gouvernent avec la droite, que le Parti socialiste européen cogère l’Union européenne avec la droite néolibérale, voilà un résultat (provisoire) qui conforte la stratégie du Front de gauche en Allemagne. (suite…)

Tariq Ramadan et son double

Après des mois d’hésitations, la mairie de Rotterdam a dû se rendre à l’évidence. L’orientation idéologique de Tariq Ramadan n’est pas compatible avec le poste de “conseiller en intégration et en multiculturalisme” qu’elle lui a confié. Voilà des mois que ce poste fait polémique. L’alerte a notamment été donnée par des associations gays et lesbiennes, inquiètes de ses positions pudibondes et homophobes. Comme celle où Tariq Ramadan explique que, pour l’islam, l’homosexualité “révèle une perturbation, un dysfonctionnement, un déséquilibre”. (suite…)

Les gauches néolibérales en recul en Europe

Alors que la crise du capitalisme bat son plein depuis l’été 2007, renforcé par le krach bancaire et financier de septembre 2008, les partis de gauche dominants auraient pu se renforcer comme ce fut le cas après le déclenchement de la crise de 1929-1931. Il n’en est rien et cela permet aux droites néolibérales d’accélérer le rythme des contre-réformes. Ces droites néolibérales remplaçant petit à petit les anciennes équipes néolibérales par des équipes ultra-libérales qui organisent l’attaque dans l’attaque profitant du recul des gauches néolibérales.

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Pourquoi faut-il se réjouir du limogeage de Tariq Ramadan par la ville de Rotterdam ?

Je n’ai pas pour habitude d’applaudir quand une personne est renvoyée de son poste de travail. Mais dans le cas de Tariq Ramadan, je n’ai aucun scrupule à la faire. Je tiens, avant toute chose, à le préciser : je n’ai aucun problème personnel avec cet individu qui se présente ou se laisse complaisamment présenté comme « islamologue », « universitaire », « spécialiste », « philosophe », mais qui n’assume jamais ses vrais engagements, ceux qui visent à introduire par la phraséologie occidentale et via le système de pensée européen, une idéologie que même des musulmans se doivent de combattre : je parle évidemment du salafisme (ou de l’islam politique) sous ses différentes variantes. (suite…)

Après l’échec du parti de gauche…

N’en déplaise à Evariste (éditorial du N° 617 du 15 juin), la « bonne tenue » du Front de gauche est plus que relative, et, à moins de prendre ses désirs pour des faits, saluer sa réussite relève du déni de réalité. Avec 6% des suffrages exprimés (soit 2,3% des inscrits), l’alliance électorale du PG et du PCF dépasse à peine le score du seul PCF en 2004, ce qui est une aubaine pour le PCF, mais un échec pour le PG, qui prend une part infinitésimale des voix perdues par le PS. (suite…)

La social-démocratie à bout de souffle

A l’heure où sont rédigées ces lignes, la répartition des groupes politiques au Parlement européen (PE) n’est pas encore définitive mais les tendances issues des élections européennes des 4-7 juin sont désormais claires. Un premier fait marquant de cette consultation est la chute considérable de la représentation des partis issus de la social-démocratie dans l’Assemblée. (suite…)

France : La gauche minoritaire, le non de gauche en progression

Abstention élevée

L’abstention élevée, lors des dernières élections européennes, symbolise le fait que de nombreux citoyens, tant français qu’européens, ne sont pas persuadés que les résultats de cette consultation vont répondre aux nouveaux besoins liés à la crise du capitalisme. Plus de 60% de votants à la première élection des européennes en 1979, près de 60% s’abstiennent aujourd’hui !

Si l’idée européenne peut encore avoir un sens, il faudra bien un jour rompre avec cette Europe de l’argent, de la concurrence, du chômage, du communautarisme et de la privatisation. (suite…)

Un nouvel espoir à gauche

(tract du Front de gauche - site Internet du Front de gauche)
La droite est satisfaite. Sa base de classe a répondu présent, ce qui se comprend puisque la politique menée va dans le sens de ses intérêts. Une Europe libérale, antilaïque, antisociale, destructrice des services publics, se met en place. Le Parti socialiste, lui, récolte les fruits  amers de ses atermoiements, voire de sa duplicité : voter, d’une part, le traité de Lisbonne et prétendre, d’autre part, défendre une Europe sociale, alors que l’un contredit l’autre. Sur fond d’abstention massive de l’électorat populaire, le Front de gauche vient malgré tout de réussir une belle percée, prometteuse pour l’avenir. (suite…)

Les élections européennes débutent avec une forte abstention

BRUXELLES (AFP) – Le marathon des élections européennes a démarré jeudi en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, marqué dans ce pays par une très forte abstention et une poussée de l’extrême droite, deux phénomènes qui pourraient bien se répéter à l’échelle de tout le continent. (suite…)

Pour changer l’Europe, votez pour le Front de Gauche le 7 juin !!!

L’Union européenne fait peu de cas de la volonté des peuples qui la composent : le passage en force, début 2008, de l’approbation du traité de Lisbonne par les parlementaires français réunis en congrès, fut un véritable déni de démocratie, réalisé grâce à la complicité, ou pour le moins la neutralité bienveillante, d’une majorité hétéroclite de représentants UMP, Modem, PS, PRG et Verts. Et ce, au mépris du résultat du referendum du 29 mai 2005, puisque le nouveau traité n’est que la copie conforme du traité constitutionnel européen rejeté par les Français. Que penser aussi de l’entêtement de l’UE à faire revoter les Irlandais sur le traité après qu’ils l’aient une première fois rejeté ? Ces méthodes sont dignes de l’Inquisition ! (suite…)

Le Front de Gauche

Marianne, tu es si belle quand tu te lèves, tu es, depuis quelques temps, à l’image du monde : noire, blanche, jaune mais ton arc-en-ciel étouffe aux pieds de ceux qui ont fait soixante-huit et qui sont prêts à tout pour résister et décevoir tes aspirations à la liberté. Ta jeunesse est belle. Elle lutte à chaque printemps ! Laissez-nous le devoir de faire sauter ces ronds de cuire ; le front de gauche se lève, le vent du front populaire et les enfants du conseil de la résistance reprennent les armes, font de la réflexion solidaire et de l’action fraternelle. (suite…)

PSE : un « vote utile » ? … Mais à quoi ?

En France, les dirigeants de la campagne socialiste le promettent, le cœur sur la main. Avec eux, cette fois ci, ça va changer au Parlement européen. Ils seraient mêmes, à les entendre et à les lire, le seul « vote efficace pour changer l’Europe et le vote utile pour changer en France ». Leurs tracts l’affirment : « Voter socialiste, c’est voter utile. Le Parti socialiste est le seul à pouvoir changer la majorité au Parlement européen pour changer le cours de l’Europe, parce qu’il est uni avec les 27 autres membres du PSE ». Parallèlement, le vote « Front de Gauche » est même montré du doigt et dénoncé par plusieurs responsables socialistes comme faisant le jeu de la droite. (suite…)

Le 7 juin, votons pour une Europe sociale et démocratique: votons pour le Front de Gauche !

La situation actuelle est un contexte de crise. Une crise face à laquelle le gouvernement, après les échecs de sa politique exclusivement à destination des puissants, est dans le déni. Une fois de plus, le libéralisme montre son aberration en tant que système de pensée : seul le déni du réel permet aux tenants du libéralisme de regarder le monde. (suite…)

Soutien au Front de Gauche pour « changer d’Europe ».

Une délégation nationale du Front de Gauche (Parti Communiste Français, Parti de Gauche et Gauche Unitaire) et les représentants de République et Socialisme se sont rencontrés le mardi 12 mai, au siège du PCF. « République et Socialisme », qui regroupe des élus, des responsables nationaux, régionaux, départementaux et des…