La laïcité dévoyée par l’U.M.P.

Etant belge je ne suis pas concerné directement par les actions d'hommes politiques français, néanmoins mon attachement à ce pays et surtout à ce qu'il représente me font m'intéresser à sa politique, bien plus vivante que la situation moribonde de la Belgique, devenue une caricature de démocratie avec un gouvernement…

Les deux grandes oubliées du nouveau manifeste féministe des 343

Il faut saluer l’heureuse initiative du manifeste “343 femmes s’engagent, l’égalité maintenant” publié dans le journal Libération le 2 avril dernier. Ce texte se veut l’équivalent en 2011 de ce que fut, en 1971, le Manifeste des 343 qui conduisit à la légalisation de l’IVG. Les 343 signataires ont raison de souligner que 40 après, le combat féministe est toujours d’actualité. Les inégalités entre les hommes et les femmes n’ont pas disparu, et c’est sans doute dans la vie professionnelle qu’elles sont le plus criantes : il faut dénoncer avec vigueur la précarité, les temps partiels subis, mais aussi la scandaleuse inégalité des salaires à laquelle aucun gouvernement n’a eu le courage de s’attaquer. (suite…)

Proposition de loi du Parti de Gauche sur la laïcité : 4 questions à Pascale Le Néouannic, secrétaire nationale du PG en charge des libertés et à la laïcité

ReSPUBLICA : Pourquoi aujourd'hui cette proposition de loi-cadre ? Pascale Le Néouannic : En déposant notre projet de loi nous sommes conscient du rapport de force actuel. Oui, la droite manipule ce principe si fondateur de notre vivre ensemble qu’est la laïcité. C’est d’ailleurs parce qu’elle est si essentielle à notre…

André Gomar : « la population d’origine maghrébine est victime d’amalgames au faciès, par ceux-là mêmes, qui parlent de laïcité « ouverte », « positive » ou « tolérante

André Gomar est Président de l’Observatoire de la laïcité de Saint-Denis, une ville de la région parisienne, où il réside depuis une dizaine d’années. Il est retraité de la SNCF, et a un long passé militant politique, syndical et associatif, notamment sur les questions culturelles au sein du Comité d’entreprise de la gare de Saint-Lazare, à Paris. Il est, depuis dix-huit ans, président de l’association des cheminots cinéphiles, présente chaque année au Festival de Cannes. L’intéressé se fait un point d’honneur de préciser que, sans même de concertation entre sa composante, l’Observatoire se retrouve avec une quasi-parité entre les femmes et les hommes. Ses membres sont issus de divers horizons de la gauche et de pays. (suite…)

Pour combattre efficacement le FN, il faut d’abord comprendre sa nouvelle ligne politique

Jean Jaurès nous a enseigné que « Le courage c’est de rechercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques… ». Dans notre dernier édito, nous avions conclu sur la « Suite au prochain numéro ». Et bien, nous n’avons pas été déçus, les analyses du clergé médiatique et des publications des partis de gauche (y compris la gauche radicale) ont de notre point de vue un métro de retard sur l’analyse. (suite…)

Il ne fait rien à la maison. Comment gagner le combat quotidien ? (1)

Le 21 décembre, Arte propose une « Théma » , Le torchon brûle », consacrée à l’inégalité du partage des tâches domestiques dans le couple. Une bonne occasion de nous demander pourquoi, depuis le slogan « ni potiche, ni bonniche », des féministes des années 70, nous n’avons pas plus avancé sur ce terrain-là, et comment gagner ce combat. (suite…)

La Troisième moitié de soi, de Mustapha Bouchareb

Mustapha Bouchareb vient de publier, aux éditions L’Harmattan (1)Éd. L’Harmattan, Paris, 2011, un recueil de vingt-trois nouvelles intitulé la Troisième moitié de soi. (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Éd. L’Harmattan, Paris, 2011

La question laïque en 2011 : un débat peut-il en cacher dix autres ?

Bien que ne partageant pas toutes positions d’Audrey Baudeau notamment sur les accompagnatrices des sorties scolaires (nous estimons que ces sorties sont parties intégrantes du cursus scolaire, les accompagnatrices remplaçant des professionnels de l’Education nationale et qu’elle doivent donc être soumises aux mêmes obligations qu’eux), nous publions ce texte car il remet bien des pendules à l’heure sur différents sujets. NDLR (suite…)

Il vaut mieux être riche et bien portant, qu’être pauvre, étranger et malade.

La solitude du lanceur d’alerte.

Devant l’apathie de nos concitoyens,  le découragement gagne parfois ceux qui maîtrisent relativement certains  domaines essentiels et qui constatent et dénoncent  les dégradations qui les affectent.  Les évènements récents (scandale du Médiator, l’accident nucléaire au Japon) démontrent pourtant qu’il conviendrait d’accorder quelque attention aux manifestations des « lanceurs d’alerte » (c’est le terme à la mode pour qualifier ceux qui expriment leurs inquiétudes et cherchent à informer des dangers qui nous guettent). (suite…)

À propos d’une déclaration de Claude Guéant : après la dérive néo-laïque, la dérive laïcarde

Nicolas Sarkozy s’était déjà illustré à Ryad et à Saint-Jean de Latran en célébrant le « Dieu transcendant qui est dans la pensée et dans le cœur de chaque homme » et en faisant l’apologie des racines chrétiennes de la France. À l’époque, il voulait faire croire que la laïcité était synonyme d’intolérance et appelait de ses vœux une « laïcité positive » dont on ne voyait pas très bien ce qu’elle pouvait recouvrir, sinon le désir de caresser les religions dans le sens du poil et d’abolir, à travers le « toilettage » de la loi de 1905, le principe de séparation des Églises et de l’État. Considérer que la laïcité est une position dogmatique, crispée et ringarde, l’affubler d’un adjectif, vouloir lui substituer le principe de tolérance : telle est la logique qui, selon la philosophe Catherine Kintzler, caractérise la « dérive néo-laïque ». Celle-ci n’est du reste pas propre à la droite : on se souvient qu’au moment de l’affaire du voile, tout un pan de la gauche était prête, au nom de la tolérance, à laisser entrer les signes religieux à l’école publique. (suite…)