Héritage versus travail et enseignement

2012. Voilà nos militants de gauche, voire de la gauche anti-libérale, qui se mobilisent. Les meetings sont pleins de militants enthousiastes, persuadés que leur leader va les mener à la victoire, à la transformation sociale. Forts de leur leader charismatique, ces « militants politiques » estiment réussir directement par le bulletin de vote, là où les militants sociaux (associations, syndicats, notamment) n’ont pas réussi dans le mouvement social des retraites malgré leurs efforts. (suite…)

Le droit à une mort digne va-t-il être enfin autorisé ?

L’UFAL salue l’examen en séance publique au Sénat, demain mardi 25 janvier, d’une proposition de loi relative à l’assistance médicalisée pour mourir. L’Assemblée Nationale avait déjà examiné une proposition de loi similaire émanant de membres du groupe socialiste en novembre 2009. Mais cette fois, il s’agit d’une proposition de loi rédigée et votée par la commission des affaires sociales du Sénat à partir de trois propositions émanant de trois groupes différents. (suite…)

L’héritage des parents collatéraux en islam : une spoliation

Il faut savoir qu’en islam, l’inégalité en matière d’héritage ne consiste pas seulement au fait que la femme reçoit la moitié de la part impartie à l’homme. Cette inégalité consiste également en plusieurs autres dispositions tout aussi iniques et scandaleuses : entre frères et sœurs, entre conjoints, entre enfants biologiques et enfants « adoptif » (1)Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).(suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 Selon le Code algérien de la famille, l’enfant « adoptif » en islam n’a pas droit automatiquement. Il faudrait que son tuteur lui attribue par voie testamentaire une part n’excédant pas le tiers de la valeur monétaire du bien hérité. Toutefois, le tuteur peut lui octroyer davantage, à condition qu’il obtienne l’accord des autres héritiers. Ceci du fait que l’islam avait interdit l’adoption, pour que Mohammed, le Prophète des musulmans, déjà polygyne, puisse avec la bénédiction d’Allah épouser une femme, envers laquelle il a eu le coup de foudre. Il s’agissait de Zeineb, la femme de Zeid, son fils adoptif, que celui-ci a dû divorcer à cette fin. C’est pour cette raison qu’Allah substitua dans le Coran le tutorat sur l’enfant à l’adoption, qui existait depuis des siècles en Arabie préislamique et même à l’aube de l’islam. (Voir mon article).

D’une extrême-droite à l’autre : entretien exclusif avec Nicolas Lebourg

Nicolas Lebourg, chercheur à l’université de Perpignan, animateur du site Fragments sur les temps présents a consacré sa thèse de doctorat aux nationalistes-révolutionnaires puis  un récent ouvrage "Le Monde vu de la plus extrême-droite". Il travaille actuellement avec Joseph Beauregard à une biographie enquêtée du responsable d'extrême-droite François Duprat. Il…

La crise est derrière nous qu’ils disent. Pas si sûr !

La bourse remonte, les entreprises du CAC40 retrouvent des profits records et les traders touchent de nouveau des primes colossales, nous sommes donc sortis de la crise nous font croire les médias. Et ce n’est pas le gouvernement qui va démentir préférant jouer de la méthode Coué alors que les effets du « plan de relance » s’estompent. (suite…)

Ben Ali ya djaban (poltron) !

Nous nous réjouissons à Respublica, en premier lieu avec les républicains, les laïques, les syndicalistes et les féministes arabes, de la récente victoire du peuple et des démocrates tunisiens, ayant conduit à la chute de leur président-dictateur et maffieux, Zine el Abidine Ben Ali, après quatre semaines de manifestations populaires, promptement et efficacement relayées et impulsées par l’opposition démocratique tunisienne. (suite…)

Parution : Le Monde vu de la plus extrême droite

A l’heure où la majorité des médias semble un peu trop facilement laisser entendre qu’une nouvelle présidente, « femme de son temps » , suffirait au FN pour rompre avec son lourd héritage faisandé, il est plus qu’utile de lire le dernier livre de l’historien Nicolas Lebourg : Le Monde vu de la plus extrême droite. Nous reviendrons lors d’un tout prochain numéro sur ce livre par un entretien exclusif avec son auteur. (suite…)

Mais que font les partis politiques de gauche ?

Deux élections partielles ont eu lieu dans la plus grande indifférence. À Corbeil-Essonnes et à Noisy-le-Sec. En 2007, Ségolène Royal avait fait dans ses circonscriptions 56% et 58%. Après le mouvement social des retraites, qui a été soutenu par le peuple de 61 à 71% selon les différentes études d’opinion,…

La bataille des retraites 2010, une étape sur le chemin de l’émancipation

Il faut donc faire mûrir notre expérience pour vaincre demain

Cet éditorial est une contribution au débat du mouvement social. Les dirigeants néolibéraux vont continuer, accélérer, durcir leur offensive contre les salariés, les citoyens et les peuples sur l’ensemble des dossiers sociaux et politiques. Nous devons donc tirer les leçons de cette dernière expérience pour savoir mieux résister demain et pour préparer la contre-offensive après-demain vers une politique alternative. (suite…)