Après l’échec du parti de gauche…
N’en déplaise à Evariste (éditorial du N° 617 du 15 juin), la « bonne tenue » du Front de gauche est plus que relative, et, à moins de prendre ses désirs pour des faits, saluer sa réussite relève du déni de réalité. Avec 6% des suffrages exprimés (soit 2,3% des inscrits), l’alliance électorale du PG et du PCF dépasse à peine le score du seul PCF en 2004, ce qui est une aubaine pour le PCF, mais un échec pour le PG, qui prend une part infinitésimale des voix perdues par le PS. (suite…)