Décès de Didar Fawzy Rossano, révolutionnaire et internationaliste des XXème et XXIème siècles

Hélène Cuenat, dans ses Mémoires, la Porte verte (1)éditions Bouchène, Paris, 2001., cite Didar Fawzi Rossano, parmi les six résistantes pour l’indépendance de l’Algérie, qui s’étaient évadées, en février 1961, de la vieille prison pour femmes de la Roquette (aujourd’hui rasée, et située alors entre le cimetière Père-Lachaise et la Mairie du 11e à Paris.
D’après l’auteur de cet ouvrage, le nom de jeune fille de la résistante égyptienne est Diane Rossano, son prénom est Didar, Fawzi c’est celui de son premier mari, colonel parmi les officiers libres égyptiens, avec Nasser, puis diplomate.

Ces militantes y étaient emprisonnées, ainsi que plusieurs autres résistantes algériennes et françaises, parce qu’elles appartenaient soit au Front de libération nationale algérien, comme les deux Algériennes de naissance, Zina Harraïgue et Fatima, soit au réseau Jeanson, comme les trois militantes françaises, condamnées à 10 ans de prison chacune : Micheline Pouteau, Jacqueline Carré et Hélène Cuenat, militant du PCF, soit au Réseau de Henri Curiel (communiste juif égyptien), comme Didar Fawzi Rossano. (NDLR). (suite…)

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 éditions Bouchène, Paris, 2001.

Portugal : Sanction électorale des soutiens aux programmes de rigueur de l’Union Européenne et du FMI

Ce dimanche 5 juin, les électeurs portugais étaient appelés aux urnes pour des élections législatives anticipées après la démission du gouvernement socialiste de Socrates en mars dernier. Le gouvernement avait alors été mis en minorité par les députés communistes, du Bloc de gauche et d’une partie de la droite sur le vote d’un quatrième plan d’austérité. (suite…)

2011 : le printemps arabe ?

Nous estimons qu’il est nécessaire d’ouvrir le débat sur les « révolutions arabes » car personne ne détient la vérité révélée. C’est pourquoi nous pensons utile de porter à la connaissance de nos lecteurs ce texte de Samir Amin bien que nous ne partageons pas son soutien aux dictatures sanguinaires et maffieuses syrienne et libyenne, parce qu’elles seraient en parole « anti-impérialistes ». Nous rejetons l’idée que les ennemis de nos ennemis soient forcément nos amis. Seul compte pour nous le positionnement par rapport aux citoyens et aux peuples. Que ces dictatures meurent et que l’émancipation passe aussi par la Syrie et le la Libye (NDLR). (suite…)

Dans quelle crise sommes-nous ? (3)

« La crise c’est quand le vieux se meurt et que le jeune hésite à naître »,
Antonio Gramsci

Comme chaque année au moins de juin, nous reprenons la plume pour tenter d’analyser une crise unique dans l’histoire du capitalisme. Une crise qui poursuit son évolution inéluctable en direction de la fin de l’ère du monopolisme financier et bancaire. La banque moderne, née en Italie au tournant des années 1500, est devenue le cœur du système. Rien ne lui échappe et les diverses autonomies économiques ou politiques ont progressivement disparu. Point d’orgue de ce processus : la globalisation achevée après la fin du bloc de l’est en 1989. Au sein de notre courant politique, depuis 1997, nous caractérisons cette période par le concept de « turbo capitalisme ». (suite…)

L’infinie catastrophe

Je m’étais réfugiée dans une maison. Je criais. Des villageois étaient venus dans le jardin de cette maison à cause des cris de femme dans la nuit. On me parlait de derrière la porte pour que je cesse de crier. On me rassurait. J’avais entrouvert la porte, l’homme était au milieu des villageois. Il tenait mes vêtements et mon sac sous le bras, il souriait. (suite…)

Quelle forme de gouvernement ? Quelle forme républicaine de gouvernement ?

Cette question est d’importance. Tout autant que la ligne politique et que la ligne stratégique. Elle est d’importance pour toutes les institutions qu’elles soient supranationales, nationales, locales. Mais elle se pose aussi pour toutes les organisations politiques, syndicales, associatives ou professionnelles. Ne pas se poser la question du fonctionnement d’une institution ou d’une organisation et de sa capacité à résoudre les contradictions qui y surgissent, c’est entrer dans une impasse ou vouloir tout expliquer par des problèmes de personnes ce qui revient au même. (suite…)

Qu’est-ce qui est le plus important pour 2012 : les principes, le programme, le modèle politique, les couches sociales qui soutiennent le proje ou le candidat ?

Voilà la question que ne se pose pas les grands médias, fascinés qu’ils sont par les esthétiques royales, cléricales, extrême-droitières et par les grands destins individuels censés diriger le monde. En fait, toute leur prose, toutes leurs images, sont portées par cette fascination esthétique ou par leur tentative d’expliquer l’évolution du monde uniquement portée par des destins individuels. A la question posée dans le titre de cette chronique, ils répondent tous en cœur : « le candidat, bien sûr ! » (suite…)

Trains de nuit : une captivité à l’ombre des Aurès

Boualem Makouf, ancien membre des Combattants de la Libération, la branche armée du Parti communiste algérien, puis des réseaux du Front de libération nationale, suite aux accords en ce sens entre le PCA et le FLN des printemps –été 1956, vient de commettre aux éditions Bouchène, un livre, intitulé, Trains de nuit : une captivité à l’ombre des Aurès, et préfacé par l’historien, Mohammed Harbi.

Il ne s’agit pas à proprement parler d’une autobiographie, mais plutôt d’un témoignage sur les affres, subies pendant la guerre d’indépendance de l’Algérie, par les combattants algériens, dans les geôles coloniales françaises, en particulier dans la tristement célèbre prison de Lambèse, située au cœur des Aurès, dans l’est algérien. L’auteur y a été incarcéré, de 1957 à 1961, avant d’être transféré en même temps que d’autres de ses frères de luttes, vers des prisons en métropole. Auparavant, l’intéressé avait passé une année environ (1956-1957) dans la prison de Barberousse, à Alger, alors autre haut des crimes d’État français en Algérie. (suite…)

Belgique : l’amnistie, c’est l’amnésie de la Shoah

Communiqué de presse du CCOJB et du CCLJ : L’amnistie, c’est l’amnésie Le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) et le Centre Communautaire Laïc Juif (CCLJ) condamnent vigoureusement les déclarations inacceptables du ministre de la Justice Stefaan De Clerck sur la nécessité d’ouvrir un débat sur l’amnistie…

Attentat de Marrakech : ne cédons pas à la peur

Après l’attentat de Marrakech, des centaines de personnes de toutes nationalités et de toutes religions ont déposé des bougies et des fleurs blanches à la Place Jamâa El-Fna. S’il faut attendre la revendication pour savoir si Al-Qaïda au Maghreb (Aqmi) signe l'attentat, tout dans la méthode rappelle les attentats de…

Offensive ouverte contre tous les droits syndicaux et sociaux aux USA

Dès son élection en 2010 dans un état longtemps dirigé par un Congrès « démocrate », Scott Walker, le gouverneur « républicain » du Wisconsin a lancé une attaque brutale contre les fonctionnaires de l'état : suppression du droit de grève, suppression des négociations syndicales sur les retraites et les primes suppression…