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Assange enfin libre : il a payé le prix pour divulgation de la vérité

Wikileaks , Nowikileaks. CC BY-SA 3.0.

Pour ce lanceur d’alerte, hacker et journaliste, une douzaine d’années fut nécessaire afin de recouvrer la liberté totale pour avoir fourni au public des documents classifiés par les États-Unis, mais mettant au grand jour des pratiques non avouables. Rédacteur en chef de Wikileaks, il estimait que l’on pouvait avec les nouveaux procédés électroniques renverser l’asymétrie entre les puissants de ce monde cachant des vérités et la population largement manipulée via les médias dominants. Il a principalement fourni des documents sur les guerres américaines.

Il a accepté de plaider coupable contre une peine équivalente à son enfermement en Grande-Bretagne alors qu’il encourait 175 ans de prison. Il a pris donc un avion pour aller se « faire condamner » aux États-Unis pour ensuite partir libre dans son pays, l’Australie.

Les États-Unis se sont donné un privilège d’extraterritorialité sur toutes « activités » réalisées en dehors des États-Unis qu’ils estiment contraire aux intérêts étasuniens.

Il fut également arrêté en Grande-Bretagne sur « accusation de viol » avec demande d’extradition demandée par la Suède et interdiction de quitter le territoire britannique, il se réfugie alors à l’ambassade de l’Équateur pour éviter d’être extradé ensuite de Suède aux États-Unis. C’était du temps de Rafael Correa qui lui accorde l’asile politique. Mais le successeur de Rafael Correa décide de livrer Julian Assange à la police britannique qui l’emprisonne dans un quartier de haute sécurité.

Malgré le caractère illibéral de la quasi-totalité des médias dominants et la neutralité passive de la majorité des politiciens de droite et de gauche (avec quelques exceptions peu nombreuses), une campagne de soutien a eu lieu. Elle a permis l’heureux dénouement !

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