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Quelques jours après que le soufflé médiatique du G 20 de Londres soit retombé, que reste-il de cette réunion « historique » ?
Le point le plus visible réside dans la tenue de ce show mondial et le fait que l’ancien G7, c’est-à-dire les Etats-Unis flanqués de certains pays d’Europe et du Japon, ne sont plus capables d’imposer leurs décisions à la planète en raison de la faillite de leurs banques. Donc aujourd’hui, les puissances émergeantes que sont la Chine, l’Inde ou le Brésil ont enfin leur mot à dire sur les questions de l’avenir financier. Obama, dans un style effectivement nouveau par rapport à Bush, a donc usé de diplomatie pour arriver à un consensus acceptable pour les puissances du Nord mais aussi du Sud.
Le seul problème est que ce consensus s’est construit sur le plus petit dénominateur commun, à savoir le maintien du statu quo et l’évitement des réformes nécessaires qui auraient engendré une modification des rapports de force.
Passons rapidement sur la pantalonnade de la liste des paradis fiscaux : rien de sérieux ne sera fait sur ce sujet, et les hedges funds ont déjà déplacé leur argent vers Hong-Kong qui devient une plate-forme financière hors de tout soupçon, à l’instar des îles Anglo-normandes. En fait, les multinationales qui possèdent des milliers de comptes dans ces zones noires du monde financier pourront continuer leurs activités sans problème. On sacrifiera peut-être pour la galerie et « pour l’exemple » quelques particuliers imprudents.
Passons également sur le principal sujet qui n’a pas été abordé, ni même effleuré : les grands déséquilibres monétaires, budgétaires et commerciaux, qui sont à l’origine de la crise. "Je ne vais pas gâcher la fête du G20" a, paraît-il, grommelé un banquier central.
Venons-en à la politique monétaire. Sur ce point, des décisions ont été prises qui vont toutes dans le même sens, celui de l’inflation de la masse monétaire globale. Ainsi, le FMI va-t-il voir ses moyens tripler à 750 milliards de dollars. Quelque 250 milliards seront financés par de la création monétaire, en clair la planche à billets. Mais cette orientation inflationniste échappe à tout code de bonne conduite en matière des politiques des banques centrales ou des budgets des nations participantes. Absence donc de discussion sur les déséquilibres monétaires, budgétaires. Dans l’euphorie, il est un sujet qui n’a été abordé que du bout des lèvres, celui de finances publiques saines à long terme. Les Allemands s’en inquiètent, qui estiment que rien ne sert de faire des dépenses supplémentaires. Au lieu de rétablir la confiance, c’est le spectre de l’hyperinflation qui va finir par réapparaître.
Et nos amis d’outre-Rhin ont sacrément raison ! En fait, le G 20 a été une réunion mondiale pour préparer une inflation mondiale ! En effet, comme le sujet de la démonétarisation du dollar et son remplacement par une monnaie mondiale n’a pas été abordé, les pays du G20 ont implicitement entériné le fait que chacune des banques centrales pourra, à l’instar de la monnaie américaine, émettre autant de billets qu’elle le jugera utile.
Ainsi, toutes conditions sont maintenant réunies pour une dépréciation rapide et combinée des monnaies, pour le plus grand malheur futur des petits épargnants chinois, des retraités européens ou des salariés américains. Chaque peuple devra donc payer sa côte part de la monstrueuse dette des banques… bref un monde parfait !
Évariste
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« C’est bel et bien un nouveau monde qui émerge à Londres sous nos yeux. » Ce commentaire du Monde s’inscrit dans le tapage médiatique international dont vient de faire l’objet le Sommet du G 20 à Londres, le 2 avril, afin de saluer l’avènement de ce que le premier ministre britannique, Gordon Brown, qualifie sans le moindre humour de « nouvel ordre mondial ».
Un nouveau monde ? Oui, mais lequel ? Pour connaître la réponse, il suffit d’observer les réactions des marchés financiers à l’annonce des conclusions du Sommet. C’est avec jubilation que les principales places boursières ont accueilli les propositions et les mesures adoptées par les gouvernements du G 20, ce club qui représente 80 à 90 % de la production mondiale, et dont l’Union européenne est membre es qualités.
L’envolée des marchés financiers a été spectaculaire : + 4 % à Wall Street, + 4,3 % à la City de Londres, + 4,4 % à Tokyo, + 5,3 % à Paris, + 6 % à Francfort. On l’aura compris : loin de rompre avec les logiques et les politiques qui ont précipité le monde au bord du gouffre et dans une crise économique, sociale, écologique et alimentaire sans précédent, le G 20 a décidé de procéder à un simple replâtrage. Son but : renforcer le capitalisme mondialisé en intégrant ses nouveaux acteurs émergents - Chine, Inde, Brésil, etc. - dans le tour de table des dominants.
La crise globale trouve sa source dans les méfaits de la libéralisation des mouvements de capitaux et du libre-échange généralisé. Ce sont eux qui ont provoqué une mise en concurrence effrénée des travailleurs, avec comme conséquence la déflation salariale ; la stagnation ou la chute de la demande solvable et la fuite en avant dans l’endettement ; le gaspillage des ressources naturelles et énergétiques et le dérèglement du climat. A cela, la déclaration du G20, imperturbable, répond qu’il est « nécessaire de promouvoir le commerce mondial ».
Les mesures annoncées ne modifient en rien le cadre néolibéral qui a conduit à la catastrophe. Elles équivalent simplement à un carton jaune pâle, très pâle, mais sans expulsion du terrain, distribué aux tricheurs les plus éhontés (fonds spéculatifs, paradis fiscaux). Il est significatif que le Fonds monétaire international (FMI), l’un des protagonistes les plus nocifs des politiques néolibérales à l’échelle planétaire, et à ce titre honni des peuples du Sud, sorte grand vainqueur de ce Sommet en voyant ses moyens fortement renforcés. Avec ses 750 milliards de dollars, il pourra « offrir » ses services aux pays pauvres et étouffés par la crise (comme la Hongrie, la Lettonie ou la Roumanie en Europe), mais il conditionnera ses « aides », entre autres, à la baisse des salaires des fonctionnaires et à celle des retraites ! C’est-à-dire qu’il persévère sans vergogne dans ses politiques traditionnelles d’« ajustement structurel ».
Comme l’analyse judicieusement le Collectif français « Nous ne paierons pas leurs crises », « ''le G20 n’offre aucun engagement précis quant à mettre fin à la dictature des marchés financiers, via des instruments de contrôle public et de régulation drastiques. Les banques et établissements financiers devront être sauvés par tous les moyens, au prix du financement public, sans aucune contrepartie garantie aux populations (crédit, services bancaires…) et sans même que leur nationalisation ait été suggérée. Aucune mesure d’interdiction de la spéculation sur les matières premières n’est par exemple envisagée.
La mise en liste noire des territoires non-coopératifs sur le plan bancaire et fiscal ne répond pas aux exigences citoyennes qui souhaitaient voir bannie, au moins de la part des pays du G20 et de leurs grandes entreprises, toute forme de domiciliation ou de transit de leurs actifs via des paradis fiscaux.
Enfin les engagements relatifs à la lutte contre les inégalités sociales, la création d’emplois et la protection durable des écosystèmes ne sont assortis d’aucun moyen spécifique. Ils font l’objet de paragraphes aussi généraux que marginaux : ni nouveaux instruments de redistribution ni investissements massifs dans une économie verte et créatrice d’emplois décents et justement rémunérés.
Le G 20 n’apporte aucune proposition pour créer de nouveaux instruments au service d’une autre mondialisation écologique et solidaire, tels que les taxes globales écologiques et sur les transactions financières. Le G 20 est muet sur la reconnaissance et la promotion de biens publics mondiaux tels que la santé, l’eau, l’éducation et le savoir, indispensables pour reconstruire la mondialisation sur de nouvelles bases'' ».
Il faut dénoncer les mystifications à visée démobilisatrice des gouvernements du G 20 et de leurs soutiens politiques explicites ou implicites. Face à cette Internationale libérale, les luttes sociales en cours en France contre les licenciements massifs, les délocalisations et les cadeaux de Nicolas Sarkozy aux privilégiés peuvent aussi être l’occasion d’avancer des propositions pour un ordre mondial solidaire et respectueux de l’environnement.
C’est ce à quoi vont s’attacher le Parti de gauche et le Front de gauche dans les semaines qui viennent.
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Christophe VENTURA président de la commission internationale du PG
J’étais à Strasbourg.
Tous les dirigeants de la gauche de gauche de Côte d’or, avec des militants du PCF, du Parti de Gauche, du NPA, de Solidarités 21, du Mouvement de la Paix, des syndicalistes et même des socialistes, rassemblés dans le collectif pour la paix, étaient samedi dans le bus qui emmenait ces militants manifester contre l’OTAN à Strasbourg. L’ambiance était enjouée, pleine d’empathie et de sympathie.
A 25 kilomètres de la capitale alsacienne, le car est dévié sur de petites routes. A chaque rond-point il faut négocier avec les policiers qui indiquent la route à suivre. La police est omniprésente, jusque sur les toits des châteaux d’eau et des silos, bloquant le moindre chemin. Le bus se retrouve à la frontière allemande, sur le Rhin, bloqué par la polizei. On nous renvoie d’où nous sommes venus. Là, un gradé nous bloque car la route est interdite au plus de 7, 5T ! Plus loin, ce n’est pas autorisé. On se croirait dans un gag de Raymond Devos. Finalement, c’est un gendarme qui intervient auprès de l’officier pour lui dire de laisser passer le bus, aujourd’hui, on n’applique pas le code de la route…Nous finissons par arriver près du lieu de rassemblement, un immense terrain vague où il semble évident que tous les manifestants n’ont pas pu accéder. Beaucoup de jeunes vêtus de noirs et portant cagoules sont présents. Derrière un bouquet d’arbres s’élève une colonne de fumée. Des hélicoptères tournent dans le ciel. Quelque chose tombe de l’un d’eux. Aussitôt une nouvelle colonne de fumée noire, très épaisse, s’élève. On entend des détonations. De la fumée, des gaz, envahissent le lieu du rassemblement. Les rumeurs courent, c’est l’hôtel Ibis qui brûle.
Les haut-parleurs nous invitent à partir.
C’est un départ impromptu, avant que le meeting prévu ait pu se tenir.
Une première évidence :
beaucoup de manifestants pacifistes n’ont pas pu rejoindre le lieu de rassemblement qui était déjà investi par les anarchistes autonomes.
Des bus ont été égarés pour qu’ils ne puissent pas rejoindre Strasbourg.
Alors que nous avons déjà pu constater une présence d’une ampleur extraordinaire des forces de l’ordre, rien n’a été fait pour isoler les casseurs des manifestants pacifistes.
Pour sortir de la nasse, ce n’est pas évident, le passage est très étroit et rétréci encore par la présence de plusieurs véhicules de CRS qui barrent la moitié du chemin. Et aussitôt des cagoulés armés de grands bâtons attaquent les policiers, tapant sur les fourgons, jetant des pavés et des pierres. Les flics s’enfuient.
Cette violente agression était parfaitement inutile, mais prévisible. Que faisaient ces policiers sur la route d’évacuation du terrain ? Ils constituaient une véritable provocation. Pourquoi vouloir fermer la voie de dégagement du rassemblement ?
J’aperçois Francis Wurtz, député européen du PCF, qui répond à une interview de Léo, un dirigeant de la gauche autrichienne, du réseau de la Charte pour une autre Europe.
Tant bien que mal, la manifestation s’organise. Les militants se regroupent derrière leurs bannières et banderoles, défilent dans le calme, canalisés et dirigés vers un quartier périphérique de Strasbourg par les nombreux barrages policiers qui bloquent tous les accès. C’est une zone qui paraît vide, près du port fluvial, avec de nombreuses usines.
Nous passons devant un bureau de poste, une église et arrivons devant une voie ferrée et un tunnel. Là, nous sommes bloqués. Derrière, s’élève un panache de fumée. La sono nous informe qu’il faut attendre que les pompiers aient terminés d’éteindre l’incendie d’un immeuble. Des gens s’assoient sur la chaussée, d’autres circulent. On attend patiemment, dans le calme.
Je vais voir ce qui se passe au bout du tunnel qui est barré par un grillage derrière lequel sont stationnés deux cars de CRS. La grande échelle des pompiers s’élève au milieu de la route devant un immeuble où de la fumée s’échappe du dernier étage. Je ne vois pas de pompiers, seulement des policiers.
Réflexion : comment ce feu a-t-il pris au dernier étage ? Les casseurs ne sont tout de même pas montés là-haut pour mettre le feu comme ça !
Je rencontre Michel Soudais, de Politis, et une autre amie journaliste. Je me dis que l’on ne voit pas les grandes chaînes de la télé.
Au bout d’un long moment, la sono nous dit que suite à des négociations, nous allons pouvoir passer. Les policiers qui étaient sur la voie ferrée, au-dessus du pont, se retirent, mais en fait le tunnel est toujours barré. Les cagoulés en profitent pour grimper sur le ballast et aller attaquer les forces de police. Les policiers reviennent chassant les casseurs qui se mêlent aux pacifistes. On entend l’explosion des tirs de grenades lacrymogènes. Puis ce sont les gaz qui arrivent et des cailloux. Incroyable ! Les flics nous balancent des cailloux. Ils ne font pas le détail, ils arrosent la foule qui reflue. Mais derrière, sur l’avenue par laquelle nous sommes venus, la route est barrée et les policiers nous arrosent également. Panique générale. Le camion de la CGT nous demande de le suivre le long de la voie ferrée. C’est alors que de violents affrontements éclatent sur le remblai, car les CRS envoient à nouveau des bombes lacrymogènes sur le convoi. Des vagues de casseurs cagoulés vont à l’assaut, les tirs répondent. Les manifestants sont scindés. Beaucoup n’ont pas pu suivre le camion. C’est un véritable piège, une souricière dans laquelle nous ont conduit les forces de police, sans possibilité d’évacuation. Je suis gazé, asphyxié, je pleure, comme beaucoup d’autres manifestants.
A nouveau je reflue vers la l’avenue et nous sommes à nouveau bombardés par la police, à tirs tendus, de grenades qui explosent au milieu de nous et de balles de flash-ball. Je suis coincé contre un mur, en larmes, étouffant, avec la présidente d’Attac 21. Nous sommes séparés de nos amis, dispersés. Un jeune militant libertaire de Dijon nous aide, il a du chlorure de sodium qu’il nous verse sur les pupilles. Soulagement. Nous nous réfugions dans la cour d’une usine. Nous profitons d’un instant de calme pour essayer de passer à nouveau le long de la voie ferrée avec deux amis dijonnais, puisque nous ne pouvons pas revenir sur nos pas. Cette fois le passage est dégagé.
Nous retrouvons la route, et d’autres manifestants qui reviennent également. Nous passons devant l’Eglise dont la porte a été défoncée, la porte vitrée de la poste a volé en éclats, les arrêts de bus, les cabines téléphoniques ont été détruites. Plus loin, des wagons ont été tirés au milieu de la route. Des tas de palettes ont été répandus sur la chaussée. Les panneaux de signalisation et de publicité, les feux tricolores, ont été arrachés. Tout cela s’est produit derrière nous. Par qui ? Alors que nous avions vu tant de forces de police déployées, partout, plus nombreuses que les manifestants…
Au pont, nous sommes dirigés le long de la voie d’eau par un barrage de police. Des groupes de manifestants pacifistes, très dispersés refluent calmement, pour revenir vers les bus. Regardant vers le pont, je vois deux canons à eau prendre position alors que d’autres groupes arrivent tranquillement. Ils arrosent. Pourquoi ? Il n’y avait aucun incident, les gens rentraient tranquillement. Comme pour me punir de cette pensée, nous sommes à nouveau bombardés de bombes lacrymogènes par les flics du pont. Pourquoi ? Il ne se passait rien !
Au pont de l’Europe, le camion du Mouvement de la Paix propose de le suivre pour aller au Jardin, lieu prévu pour le meeting de fin, ou de rentrer. L’immense majorité des troupes préfère revenir vers les cars. Et le camion finit par en faire autant.
Les Dijonnais se regroupent peu à peu et décident de rester ensemble, d’éviter la dispersion pour retrouver notre bus garé fort justement là où il nous avait déposé à midi. En face dans les fourrés, on distingue des casques noirs et des canons de fusils. Des petits groupes de CRS sont embusqués tout le long du parcours de retour.
Pendant plus d’une heure, les groupes de manifestants dispersés au fil des évènements, rentrent vers leurs véhicules.
Conclusion
Il apparaît d’évidence que tout a été fait pour que cette manifestation autorisée ne puisse pas avoir lieu :
en empêchant le rassemblement, égarant les cars ;
en changeant à la dernière minute le parcours autorisé par la préfecture ;
La manifestation n’a jamais pu s’organiser et se structurer, permettant ainsi aux casseurs de se mêler aux pacifistes.
Les forces de police ont tronçonné la manifestation en plusieurs groupes qui ont été l’objet d’attaques par des tirs de grenades lacrymogène et de flash-balls dont l’objectif évident était de faire peur, d’impressionner les manifestants pour les inciter à ne plus revenir manifester.
Les autorités ont laissé se rassembler et agir des groupes de Blacks-Blocks, d’autonomes anarchistes, arrivés dès jeudi. Le déploiement massif et inégalé des forces de l’ordre permettait d’interdire l’accès de ces casseurs à la manifestation et d’éviter les graves incidents et les destructions qu’ils ont causés.
Le but était manifestement de dénaturer le caractère pacifiste de la manifestation.
C’est un quartier populaire qui a subi ces dommages alors que le centre-ville était hyper protégé et inaccessible, souvent au mépris des droits des citoyens de Strasbourg.
Les plus hautes autorités de l’Etat portent une lourde responsabilité dans les incidents qui se sont produits et qui auraient pu être encore plus dramatiques sans la solidarité et la sagesse des forces militantes présentes.
Pour le moins une commission d’enquête devrait éclaircir ces responsabilités et pour le plus, devant la gravité de la situation engendrée par les directives données aux forces de l’ordre par le ministère de l’intérieur, nous devons exiger la démission de la ministre de l’intérieur, Madame Alliot-Marie.
Cette volonté d’empêcher une manifestation pourtant autorisée, en utilisant tous les moyens est à rapprocher de la politique répressive et de la « judiciarisation » mises en œuvre par le gouvernement de Monsieur Sarkozy à l’égard de tous les opposants, les syndicalistes qui manifestent, les militants de RESF qui ont été victimes des mêmes mesures à Vichy, les jeunes des quartiers populaires, les militants politiques qui utilisent pourtant le propre langage du président :
« Casse toi, pov’con ! »
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Allain GRAUX allaingraux.over-blog.com/
L’Assemblée nationale a rejeté le texte, dans un revirement suprenant, lors de la discussion finale sur la loi HADOPI issue de la commission mixte paritaire, avec 15 voix pour et 21 contre.
La voix des citoyens et des innombrables critiques qui se sont élevées contre ce texte absurde et dangereux aura fini par se faire entendre. Devant une majorité décomposée, elle-même en proie au doute[1], le vote à main levé a rejeté ce texte, contre toute attente.
« Il s’agit d’une formidable victoire pour les citoyens. Ce vote leur prouve qu’il est encore possible de se faire entendre. C’est un fantastique exemple de l’utilisation du Net pour contrer ceux qui tentent de le contrôler. Les libertés individuelles n’auront finalement pas été sacrifiées pour tenter de préserver les intérêts corporatistes de quelques industries obsolètes. La loi HADOPI a été enterrée plus tôt que prévu. » déclare Jérémie Zimmermann, co-fondateur et porte-parole de La Quadrature du Net.
La Quadrature du Net invite toutefois ses soutiens à rester vigilants. Le rejet de l’HADOPI ne signifie en rien la fin de la volonté de contrôle d’Internet du gouvernement. Il est indispensable de continuer à user de l’intelligence collective et de la puissance du réseau pour rendre hommage à la justice et à la vérité.
[1] comme le confirmait le député Christian Vanneste sur son blog : [charger le lien]
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La Quadrature Du Net www.laquadrature.net
La réunion du G20 qui s’est tenue la semaine dernière devait mettre fin, aux dires du président français, à « ce capitalisme se caricaturant lui même ». Le résultat est sans appel (voir la chronique) : trois micro pays inscrits sur liste noire pour non coopération bancaire, un dollar qui devient officiellement sans contre valeur réelle, des agences de notation qui devront être réformées pour ne plus être juges et partis, cependant que les actifs toxiques dans les bilans des banques devront être évalués à leur valeur d’avant la crise (sic). Avec de telles mesurettes, il y a fort à parier que le gros de la crise est devant nous.
Mais qu’on se rassure : dans cette période difficile, Nicolas Sarkozy n’oublie pas ses amis riches.
Au moment même où le président français appelait les puissants de ce monde à moraliser le capitalisme, une information est venue nous éclairer sur ce que pense réellement Sarkozy des paradis fiscaux et de l’évasion fiscale. Johnny, apprend-on, a été « choisi » par l’Elysée pour assurer le concert qui aura lieu dans le soir du 14 juillet. Tout un symbole.
Qui, mieux que Johnny, peut incarner le rêve des révolutionnaires qui le 14 juillet 1789 ont marché sur la prison de la Bastille afin de libérer les prisonniers politiques ? Johnny n’est-il pas lui même un réfugié politique qui a dû s’exiler en Suisse pour ne plus être persécuté par le fisc français ?
Le budget du concert a été fixé à un million d’euros : gratuit pour les spectateurs, ce show sera gracieusement financé par la République, autrement dit par l’argent de nos impôts. Cette somme couvre le cachet de Johnny, qui s’élève tout de même à 500. 000€ : voilà de quoi amortir l’aller retour entre la Suisse et la France. Si son domicile fiscal était en France, cette soirée ne lui rapporterait que la bagatelle de 250. 000€ de revenus après impôts, grâce au bouclier fiscal. Mais gagner seulement l’équivalent de vingt années de SMIC en une seule soirée, voilà qui doit sembler insupportable à notre chanteur rebelle.
L’entreprise Halliday est bien rodée : à chacun des concerts de Johnny, les communes qui reçoivent le chanteur alignent toujours des subventions mirobolantes. Notre pourfendeur de la fiscalité française est donc un artiste subventionné par le peuple français. Il tire pratiquement tous ses revenus de la France, mais, de la solidarité, il ne veut rien savoir.
Ce qui est le plus révoltant dans cette histoire, c’est que Johnny est un chanteur populaire : une grande partie de son public gagne des salaires modestes et dépense une sommes importante pour assister à un concert de l’idole. Or, c’est ce même public qui est le plus touché par la crise. Cela n’empêche pas Johnny de dormir tranquille dans son chalet suisse, puisque le chanteur a choisi de persévérer dans son exil fiscal même si son ami Sarkozy a baissé le bouclier de 60 à 50 %.
Gageons que les révolutionnaires qui, en 1789, rêvaient de justice, de liberté, d’égalité et de fraternité, se retourneront dans leur tombe en entendant le soir du 14 juillet 2009 Johnny Hallyday allumer le feu.
Nicolas Gavrilenko
Colloque. Les Rencontres laïques internationales, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), ont insisté sur la conjonction entre combat laïque et combat social.
Pour eux, c’est une certitude, le curé ne pourra jamais remplacer l’instituteur. Réunis tout le week-end à Saint-Denis, des militants de la gauche laïque venus de dix pays ont vivement dénoncé les tentatives de reprise en main du politique par le religieux. Un mouvement encouragé, à leurs yeux, par des thuriféraires de l’ultralibéralisme prompts à abandonner aux fondamentalistes les terrains sociaux sinistrés par le recul de l’État. « Dans la phase actuelle du capitalisme, une alliance s’est nouée entre les ultralibéraux et les intégristes de tous bords, contre les droits des peuples », a souligné, en ouverture, Horria Saihi, militante de l’UFAL 93 et organisatrice de l’initiative.
Cette cohérence est incarnée, en France, par les discours antilaïques de Nicolas Sarkozy. « L’égalité, l’universalité des droits sont la cible de la droite et de son projet de confessionnalisation et de communautarisation de la société française », a analysé Pascale Le Néouannic, du Parti de gauche. Militant du MRAP dans les Landes, Gérard Kerforn a lui aussi mis en garde contre le projet sarkozyen de balkanisation de la société française, assimilée à un conglomérat de communautés monnayant chacune ses revendications particulières. « Cette vision est dangereuse pour le métissage comme pour les valeurs universelles », a-t-il affirmé. D’autant plus dangereuse qu’elle invoque la « tolérance » pour justifier des politiques com- munautaristes. La Britannique Mariam Namazie, de la Campagne contre la charia (loi islamique), a vivement critiqué, sur ce point, l’attitude de la gauche « multiculturaliste », accusée d’entretenir un « relativisme culturel » qui, au final, rejette les migrants et leurs enfants dans un ghetto. C’est ainsi qu’une femme de confession musulmane s’est vu refuser, en Allemagne, l’enregistrement de sa plainte pour violences conjugales, le magistrat en charge du dossier lui opposant les normes supposées de sa « communauté ».
Si l’angélisme d’une partie de la gauche a été abondamment critiqué, Marieme Helie Lucas, de l’ONG Women under Islamic Law (Femmes sous la loi islamique), a également mis en garde contre la tentative de « certains courants de droite et d’extrême droite d’instrumentaliser le mouvement laïque » contre les citoyens de confession musulmane. « Notre combat est indissociablement laïque, social et antiraciste. Nous ne sommes pas de ceux qui instrumentalisent la laïcité contre une partie de la population », a insisté Horria Saihi. Aucune religion, d’ailleurs, n’échappe à ce phénomène d’expansion des intégrismes. L’Indien Harsh Kapoor, du mouvement South Asian Citizen’s Web, l’a rappelé en exposant la stratégie des extrémistes hindous, « infiltrés dans tous les secteurs de la société indienne et de la diaspora ».
L’enjeu du combat laïque, dans un tel contexte, est celui de l’émancipation. « Seule la séparation radicale du politique et du religieux peut permettre à l’État de droit d’émerger et à la société de se libérer de ses chaînes », a insisté l’Algérien Moulay Chentouf, du Mouvement démocratique, social et laïque (MDSL). Venues nombreuses, des féministes ont rappelé combien cette séparation est cruciale pour les droits des femmes. « Aucune religion n’admet le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes, a jugé l’écrivaine bangladaise Taslima Nasreen. Seule la sécularisation des sociétés peut donc garantir cette égalité. » Une sécularisation qui fait l’objet d’une lutte acharnée entre laïques et fondamentalistes. Pas seulement dans les pays du Sud. De l’activisme des créationnistes américains à celui des tenants d’une Europe chrétienne, les militants laïques ont du pain sur la planche.
Rosa Moussaoui L'Humanité
Dans un climat malsain, avec des relents d'antisémitisme et de propagande islamiste, la conférence de Durban en 2001 avait eu au moins le mérite d'alerter la planète sur la terrible bataille qui se joue au sein de la commission des Droits de l'Homme de l'ONU.
La conférence dite « Durban II » se tenant à Genève du 20 au 24 avril 2009 sera-t-elle du même ordre, débouchant sur un texte aux antipodes des principes de gauche, laïque, féministe et antiraciste que défend l'UFAL, loin de l'universalité des droits, de la liberté absolue de conscience, de la libre critique des religions, et du refus de la segmentation de l'humanité ?
Au vu du texte initial de préparation de la conférence et des échos qui nous parviennent des négociations en cours, l'UFAL fait part de sa vive inquiétude. Il semble que nous soyons sur les bases d'un nouveau coup porté au combat contre le racisme, aux Droits de l'Homme et au principe de laïcité.
Si certains pays restent à la table des négociations avec la volonté de contrer les prétentions de la Libye, de l'Iran et du Pakistan, tentant ainsi de ne pas tomber dans le piège du « Choc des Civilisations », d'autres ont déjà considéré que l'issue des négociations serait inacceptable et préféré s'en retirer.
Au-delà de ces divergences de stratégie, l'UFAL souhaite que les pays qui ont choisi de rester à la table de négociations s'engagent à la quitter immédiatement si le texte soumis à la conférence venait à bafouer les principes énoncés ci-dessus.
Voir cet article sur son site d'origine
L'Union Des FAmilles Laïques www.ufal.org
Plusieurs organisations féministes et laïques en France appellent le gouvernement français à ne pas assister à la mascarade de la conférence internationale contre le racisme, dite Durban II, qui se tiendra du 20 au 24 avril prochain à Genève. Cette conférence devra décider de la mise œuvre de la Déclaration de plate-forme, adoptée par la Conférence du même nom, tenue en 2001, à Durban, en Afrique du Sud.
Comment ne pas réagir, quand on sait que d’ores et déjà le bureau du Comité préparatoire de cette conférence est entre les mains des pires ennemis des droits de l’Homme et des droits des femmes ? Rappelons que son président n’est autre que la Libye et le vice-président l’Iran ou le Pakistan ; et Cuba, le rapporteur, en leur servant depuis longtemps malheureusement de marche-pieds, au nom d’un anti-impérialisme dévoyé, d’un tiers-mondisme étriqué et d’alliances contre-nature.
Cette offensive contre-révolutionnaire jouit également depuis longtemps aussi de la complicité active (et pour les mêmes raisons) du Venezuela, de la Chine, de la Russie, etc. Elle est entreprise au nom du relativisme culturel, antichambre du sexisme, du racisme et, quelquefois, des actes de barbarie.
Pour certains progressistes et pour le gouvernement français, on doit, malgré tout, participer à cette rencontre pour éviter le pire. Comme si ce n’était déjà pas assez grave de transiger sur certaines valeurs aux yeux de l’opinion publique mondiale et des États. Ils estiment aussi que les pays démocratiques n’ont d’autres choix que de participer à un tel forum face aux États autoritaires, d’abord parce qu’il faut prendre en compte que ces derniers existent, et parce qu’il ne faut pas que les forces démocratiques apparaissent aux yeux des peuples des pays en développement ou émergents comme refusant de lutter contre le racisme.
Poser ainsi les problèmes, c’est reprendre à son insu le chantage des adversaires des droits humains. Cela rappelle le chantage au racisme et les calomnies des intégristes musulmans et des islamogauchistes au sujet du terrorisme islamiste en Algérie et de la loi laïque contre les signes religieux à l’école. Il ne s’agit donc pas d’éradiquer ces pays, mais de ne plus être le dindon de la farce dans des rencontres où les pays en question sont assurés d’être gagnants à tous les coups, quel que soit le montant du gain. Quant aux peuples de ces pays, leurs gouvernants ne peuvent les tromper continuellement.
Pour beaucoup, les tenants de la participation à Durban II sont insuffisamment conscients des véritables enjeux qui dépassent les seuls résultats de cette conférence. Elle constitue l’un des multiples tremplins internationaux et régionaux que ces régimes utilisent pour agir masqués sous l’honorable égide de l’ONU, de l’antiracisme, du respect des cultures et des civilisations, etc.
Pour au moins une partie des partisans du boycottage de Durban II, il semble au contraire que la rupture soit désormais la seule stratégie qui vaille pour les forces démocratiques, devant la supériorité numérique des États fossoyeurs des valeurs humaines universelles. Elle consiste à rendre caducs non seulement les résultats de ces rencontres, mais aussi ces rencontres elles-mêmes. Les pays et les forces démocratiques ne doivent plus contribuer à la mystification des peuples par leur participation à ce type de forums où l’on enterre à chaque à fois une parcelle de leurs droits essentiels. Si nécessaire, cette stratégie de rupture peut concerner, dans une seconde étape, les instances onusiennes, voire l’ONU elle-même.
Mais le texte de travail de cette rencontre ne contient pas les condamnations du quasi-esclavage et de l’esclavage des Noirs et des Asiatiques (Pakistanais, Sri-lankais…), encore en vigueur dans plusieurs États musulmans tels que la Mauritanie et dans des pays du golfe. Pensons aussi aux ayatollahs iraniens qui persécutent les homosexuels et les Bahaïs auxquels ils interdisent de s’inscrire à l’université ; ou encore aux discriminations des « Intouchables » en Inde ; à l’oppression du peuple tibétain en Chine ; aux centaines de crimes racistes en Libye de migrants subsahariens, et à la cruauté avec laquelle son président, Keddafi, traite ceux d’entre eux qui sont détenus dans les trois centres de rétentions administrations, financés sur son territoire par l’Italie.
De plus, ce texte condamne notamment la liberté d’expression par renvoi à plusieurs résolutions et rapports liberticides de l’ONU que les régimes autoritaires et leurs complices avaient fait voter auparavant, ainsi que la « haine des religions ».
Les mêmes régimes, bénéficiant des mêmes trahisons, ont réussi à faire voter récemment à l’ONU une résolution condamnant la « diffamation des religions ». Cette résolution est avant tout une aberration juridique. Pas moins de cinq experts de l’ONU viennent de déclarer qu’on ne diffame que des personnes, et non des idées ou des idéologies. De plus, elle n’est rien d’autre que l’institution du délit de blasphème, et son corollaire la double atteinte aux libertés de conscience et d’expression.
Or, l’islam, à l’instar du christianisme et du judaïsme, est porteur de dimensions attentatoires aux droits de l’Homme et misogynes ; dimensions que des théologiens et des intellectuels musulmans, encore minoritaires, s’attellent à expurger. Même une partie de militantes islamistes condamnent publiquement, et sans appel, certaines dispositions comme « machistes », « rétrogrades », instituées par les « hommes et pour les hommes ». Voilà pourquoi, Sisters in Islam de Malaisie, le Groupe international d’études et de réflexion sur la femme en islam (GIERFI), ainsi qu’Amina Wadud - la musulmane afro-américaine et professeure d’études islamiques dans une université aux États-Unis d’Amérique -, et bien d’autres se sont posé comme objectif une relecture de l’islam, en vue d’en élaguer toutes les dispositions allant à l’encontre des « principes d’égalité totale entre les hommes et les femmes ». Mme Wadud s’est déclarée également favorable au mariage des homosexuels.
Pour rappel, à Durban I (août 2001), ces mêmes régimes, avec l’aide des ONG (principalement d’extrême droite musulmane, qui leur sont inféodées), avaient phagocyté la question féminine et instrumentalisé, une fois de plus, les souffrances inouïes qu’Israël inflige au peuple palestinien pour occulter leurs propres caractères répressifs, réactionnaires, racistes, corrompus, etc.
Ils avaient, pour cela, déclenché une violence symbolique et physique de type fasciste et raciste contre les Juifs, hurlé des « Morts aux Juifs ! », monté une exposition et distribué des tracts d’un antisémitisme le plus abjecte, diffusé des ouvrages tels que les Protocoles des Sages de Sion, un faux de l’Okhrana, police politique tsariste, tel que le révèle l’ouverture des archives soviétiques, ou Mein Kampf d’Adolf Hitler…
Hakim Arabdiou
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A ne pas manquer, le 21 avril à 20h45 sur Arte, le documentaire de Caroline Fourest et Fiammetta Venner sur la bataille des droits de l'homme et Durban II.
Voir cet article sur son site d'origine
ProChoix
la revue pour le droit de choisir, dirigée par Caroline Fourest et Fiammetta Venner
www.prochoix.org
Le Mouvement Démocratique social et Laïque (MDSL) renouvelle sa déclarations du 15 février 2009 pour un boycott massif actif et pacifique, des « élections » présidentielles du 9 avril 2009 et appelle également les forces démocratiques qui veulent construire un Etat de droit à un large rassemblement.
La construction de l’Etat moderne ne peut pas s’accommoder de la compétition entre des projets de société antinomiques. Le socle de la base sociale de l’Etat et du pouvoir ne peut pas reposer sur les forces de l’archaïsme féodal, de la rente et de la corruption L’Etat moderne n’est pas républicain, démocratique et laïc, s’il n’est pas représenté par des institutions aspirant au même projet de société moderne.
Et appelle à :
Un boycott massif, actif, et pacifique des « élections » présidentielles du 09 avril 2009.
A la tenue d’assises républicaines avec les forces politiques qui ont intérêt au changement, ouvertes sur le progrès et la modernité, à savoir les forces du travail, de la production, de la culture et de la science, ainsi que les forces populaires, pour agir dans le sens de la refondation de l’Etat dont le peuple Algérien a besoin.
A une transition, qui devra déboucher sur une nouvelle constitution et de nouvelles institutions démocratiquement élues
A un gouvernement de combat républicain pour conduire cette transition et créer les conditions favorables pour la construction d’un véritable Etat républicain démocratique et laïc.
Alger le 7 avril 2009,
P/ le comité national de préparation des assises du MDSL.
Le MDSL
MOUVEMENT DEMOCRATIQUE SOCIAL et LAIC
mdls.fr.gd/
Le procès d’Ajmal Amir Qasab, unique suspect et survivant des attentats de Mumbai a débuté le 6 avril.
Anjali Waghmare est bien son avocate. Malgré les intimidations répétées du parti nationaliste hindou Shiv Sena. Une foule agressive a manifesté, deux nuits de suite faisant le siège de son domicile, déclarant que ceux qui défendront Qasab seront considérés comme peu patriotiques. Plusieurs avocats ont refusé de représenter Qasab. Un autre s’est retiré du procès craignant les attaques des nationalistes hindous. Avant que le juge ne nomme Madame Waghmare. L’avocate a déclaré qu’elle espérait que les gens comprendraient sa décision et qu’elle ne faisait que son métier. Elle bénéficie de la protection de la police durant tout le procès. Qasab est accusé de meurtres et tentative de meurtre et fait de guerre contre l’Inde. Plus de 170 personnes ont été tuées dans les attaques de Mumbai. Qasab a été arrêté le premier jour de l'attaque. Il encoure la peine capitale si celui-ci est jugé coupable.
Moruni Turlot
La Barbie indienne a du souci à se faire. Ses longs cheveux noirs soyeux, sa peau à peine hâlée, ses saris et ses robes somptueuses risquent de ne pas suffirent face à sa future concurrente : la Barbie Aishwarya Rai. Pour les 50 ans de la célèbre poupée, Matel a en effet choisi la miss Monde 1994 et célèbre actrice comme modèle d'une future "Barbie Bollywood".
Bien qu'honorée par la proposition, Aishwarya Rai avait tardé à donner son consentement, craignant pour son image, comme le rapporte le site OneIndia. Mais elle a finalement accordé sa bénédiction à la poupée qui devrait lui ressembler en tous points.
La Barbie héritera non seulement du corps et du visage de la star, notamment de ses fameux yeux verts, mais également de sa garde robe à la pointe de la mode. Des créateurs renommés ont d'ores et déjà été contactés pour dessiner les futurs vêtements de la poupée, aussi bien indiens qu'occidentaux.
Aishwaray Rai entre ainsi au panthéon des rares femmes à être devenues des Barbies, telles que Beyoncé Knowles, Elizabeth Taylor ou encore Diana Ross. La poupée devrait par ailleurs contribuer à la célébrité de l'actrice hors des frontières indiennes, puisqu'elle sera également vendue dans les pays comptant de nombreux adeptes de Bollywood, comme le Royaume-Uni ou Dubai.
Ne reste plus, pour combler le bonheur de Barbie Aishwarya, qu'à attendre un Ken Abhishek Bachchan…
Moruni Turlot
CISP
6, avenue Maurice Ravel
Paris 12ème
Métro Porte Dorée ou Porte de Vincennes
Dans le cadre de la campagne du Front de gauche pour les élections européennes, meeting avec :
SALLE DE LA MAIRIE A VOLX (04)
RENCONTRES CITOYENNES :
QUELLE COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION POUR LE BASSIN MANOSQUIN ?
Le rapport Balladur et plus généralement les projets de réforme en cours évoquent un renforcement de l'intercommunalité. Les récentes déclarations dans la presse laissent entendre que des discussions sont en cours à différents niveaux. Quand est-il exactement ?
Quel est le cadre général et législatif de la loi Chevènement, ses évolutions et quelles conséquences pour la nouvelle intercommunalité de plus de 50 000 Habitants dans et autour de Manosque ?
Quelles conséquences cela aura-t-il sur le fonctionnement des services publics locaux ?
Quelle solidarité avec les territoires ruraux et quel rapport avec la ville centre ?
Quel aménagement du territoire, quel équilibre, quelle perspectives, quels outils de prospectives ?
Quel rapport avec la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) et Rapport Balladur ?
Quelle démocratie représentative et participative pour cette nouvelle intercommunalité ?
Présentation animation par Catherine Berthonneche, Mireille Sève, Matthieu Caron, Jacques Mazerat
Renseignements : Jacques LOMBARD 06 62 85 73 38 et Jean Claude CAUVIN 04 92 72 17 10
samedi 16 mai 2009, 09:00Salle du Conseil régional d’Ile-de-France
57 rue de Babylone - Paris 7ème
Métro Saint-François Xavier ou Sévres-Babylone
Organisation : UFAL, Mémoire des luttes, UNAM
Contact : ufalsiege@ufal.org | 01 46 27 09 25
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