Le mode majoritaire de production de notre nourriture qui induit notre mode de consommation serait la cause prochaine de nouvelles pandémies autrement plus dangereuses que celle que nous subissons avec le Covid-19. De plus en plus de fermes industrielles qui approvisionnent de plus en plus de monde en nourriture de qualité médiocre utilisent des antibiotiques car les animaux élevés dans un univers concentrationnaire sont fragilisés avec une défense immunitaire affaiblie. Cet usage immodéré d’antibiotiques est à l’origine de nouvelles bactéries très résistantes. Certaines études scientifiques indiquent que cela pourrait être la cause de nouvelles pandémies qui pourraient entraîner la mort de plus de 10 millions de personnes d’ici à 2050.
Évidemment c’est un raccourci d’incriminer les antibiotiques alors que le vrai responsable est un système économique ultralibéral qui ne jure que par le profit immédiat à court terme obtenu grâce à la vente d’une nourriture de mauvaise qualité.
Externalisation des coûts réels de l’industrie agroalimentaire
Ce mode de production est l’exemple même de l’externalisation des coûts : les profits pour les multinationales de l’agroalimentaire avec la complicité active ou passive de la FNSEA et les coûts induits en termes de détérioration de la santé des personnes pour la société et les États. Cela participe aussi de la volonté de produire de la mauvaise nourriture à bas coût pour permettre aux employeurs de faire pression sur le niveau des salaires des travailleurs car, ainsi, la part du budget des ménages consacrée à l’alimentation se réduit. Une telle politique conduit à la disparition progressive d’une agriculture de qualité respectueuse de la nature et des sols, des animaux d’élevage et de la santé des producteurs-paysans(1)Tours, France : en analysant les données scientifiques publiées sur les 75 dernières années, une étude du CHU de Tours établit un lien formel entre exposition professionnelle aux pesticides et risque de leucémie aiguës myéloïde. Ces travaux sont publiés dans Scientific reports (groupe nature). Ils sont commentés pour Medscape par le Pr Olivier Hérault, hématologue, CHRU de Tours. malgré la résistance de certains paysans proches ou membres de la Confédération paysanne. Ces paysans dénoncent « une volonté d’aller vers la production de volume au lieu de mettre en œuvre une politique qui permette que des paysans vivent nombreux sur leur territoire et produisent une alimentation de qualité »(2)Les nouveaux arbitrages qui viennent d’être rendus pour l’application française de la PAC confirment la ligne suivie depuis le début de cette réforme : on sacrifie la majorité des paysans au profit d’un petit nombre d’exploitants à gros effectif. Autrement dit, on choisit de maintenir les productions plutôt que les producteurs. Loin de l’idée qu’on pourrait se faire d’une agroécologie paysanne… A noter, un point positif de ces annonces, l’aide aux légumineuses, même si elle reste encore à préciser, devrait permettre de favoriser l’autonomie des fermes, et donc de réduire la dépendance à l’alimentation animale importée. Depuis les premiers arbitrages, il est clair que cette PAC n’a que très peu en commun avec une agroécologie paysanne… La nouvelle PAC, qui va bientôt être négociée au niveau européen, devra être d’abord celle des paysans..
Une publication(3)Publiée le 27 janvier 2021. de Marie-Amélie Carpio désigne l’élevage industriel comme l’une des prochaines sources de pandémie
…en comparaison de laquelle l’actuelle pandémie due au Covid-19 nous apparaîtrait relativement modérée !
Cet élevage industriel est un environnement de rêve pour les agents pathogènes qui peuvent y muter, se multiplier et contaminer les humains qui pourraient, selon les prédictions de nombre de scientifiques, mourir chaque année d’infections dues à ces bactéries très résistantes aux médicaments. Marie-Amélie Carpio met en cause la standardisation et la promiscuité des bêtes qui transforment les fermes en véritables nids à bactéries dangereuses pour les animaux et, possiblement, contagieuses pour l’être humain comme le montre l’observation de nombreuses épidémies de façon incessante dans les élevages.
Les arbitrages des responsables gouvernementaux français contestés
Les arbitrages français pour une nouvelle PAC (Politique agricole commune) renforceraient cette tendance délétère vers le gigantisme d’une agriculture industrielle et productiviste aux antipodes d’une authentique agriculture paysanne respectueuse de l’équilibre des sols, des paysans et des consommateurs.
Le président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (HNAB), Philippe Camburet, a dénoncé une PAC qui risque de leur faire perdre une grosse partie de leurs aides en « déshabillant l’agriculture bio pour rhabiller confortablement le reste de l’agriculture » avec l’introduction d’une nouvelle notion intitulée « Haute valeur environnementale » supposée favoriser « des pratiques bénéfiques pour l’environnement ». C’est dans le détail que se niche le diable et, en l’occurrence, dans les critères pour accéder aux subventions, critères tellement vagues que les paysans labellisés bio ne devraient plus être les seuls à bénéficier du « niveau supérieur des éco-régimes ».
Des conséquences propices à l’émergence de nouvelles pandémies déjà perceptibles et constatées
Alors que le coronavirus sévit toujours, une flambée de H5N8 s’est déclarée dans la faune à l’automne. Ce virus de grippe aviaire s’était d’abord manifesté en Russie et en Israël durant l’été, avant que de multiples foyers ne soient détectés en Europe. Un scénario de plus en plus fréquent au sein des élevages dans lesquels les bêtes destinées à notre consommation n’ont jamais été aussi nombreuses et concentrées. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) recensait en 2019 quelque 25,9 milliards de poulets, 2,6 milliards de canards et d’oies, 1,5 milliard de bovins et 850 millions de cochons. L’écologue Serge Morand suggère de rebaptiser notre époque « bovinocène » ou « gallinocène » (du latin gallus, le poulet), tant les animaux d’élevage dominent le paysage et la biomasse des mammifères. Les épizooties (épidémies frappant les populations animales) se sont multipliées dans le sillage de l’intensification et de l’industrialisation de l’élevage. Cette intensification, selon les données de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), engendre des taux de mortalité à la démesure des effectifs de la faune domestique. La peste porcine africaine qui a frappé la Chine en 2019 a entraîné le mort de 200 millions de porcs, soit la moitié du cheptel porcin du pays. Avec les épizooties qui frappent les grands élevages modernes se dessine le danger d’une potentielle contamination humaine. De nombreux cas par le passé, telle la maladie de la vache folle, telle la grippe aviaire indiquent que la barrière des espèces a été franchie par plusieurs agents pathogènes ces dernières décennies.
La menace n’est pas nouvelle
Depuis la révolution néolithique il y a 11 000 ans, marquée par la sédentarisation et la domestication des animaux, le voisinage entre hommes et bêtes de ferme s’est accompagné de multiples échanges infectieux. Les animaux d’élevage ont été les fourriers d’un certain nombre de calamités sanitaires pour l’homme. « La rougeole est le plus célèbre virus venu de l’élevage, explique François Moutou, vétérinaire et ancien directeur adjoint du laboratoire Santé animale de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail). Il existait chez les aurochs, les bovins sauvages que l’on a domestiqués dans la vallée de l’Indus et en Mésopotamie. Il vient du virus de la peste bovine, qui s’est adapté aux hommes à leur contact et tuait encore 8 millions de personnes par an dans les années 1970. Les virus de la grippe sont tous des virus d’oiseaux à l’origine, dont certains se sont humanisés en particulier au contact des canards d’élevage. À l’inverse, on a découvert en 2010 que la tuberculose ne venait pas des bovins mais que ce sont les humains qui les ont contaminés à partir d’une mycobactérie tellurique qui s’était adaptée aux Hommes en Afrique, peut-être avant l’apparition d’Homo sapiens. »
Menace ancienne, certes, mais amplifiée par les modes de production et de consommation induits par l’économie-monde dans sa forme financiarisée et ultralibérale
Les paramètres de la cohabitation se sont aggravés avec l’industrialisation de l’élevage qui démultiplie les risques sanitaires. « Il y avait 2,5 milliards d’individus en 1955, nous sommes aujourd’hui près de 8 milliards, bientôt 9 ou 10 milliards. Ces densités humaines génèrent automatiquement de la production de protéine de masse, note François Renaud, biologiste de l’évolution des organismes infectieux et directeur de recherche au CNRS, au sein de l’unité mixte Mivegec. Mais si dans la nature il y a un brassage génétique, le critère économique de productivité à la base de tout élevage industriel conduit à avoir des bêtes identiques, quasi clonées. Or, ce sont des boites de Petri : si un agent pathogène arrive parmi eux, il touche tous les animaux, avec une densité colonisable énorme. L’Homme a créé avec eux un réacteur biologique à pathogènes. » L’économie mortifère pour la biodiversité est bien responsable de cette situation.
Un cas d’école qui met en cause l’élevage intensif : la grippe aviaire ou peste aviaire
Elle concerne à la fois les populations de volatiles sauvages et domestiques, mais alors qu’elle est en général asymptomatique chez les espèces sauvages, qui co-évoluent avec elle depuis des millénaires, elle a pris une forme particulièrement dangereuse dans les grands élevages de poulets et de dindes, dont elle peut tuer 100 % des effectifs. Une étude publiée en 2018 dans Frontiers in veterinary science concluait ainsi que sur 39 sous-types de virus aviaires H5 et H7 ayant gagné en virulence depuis 1959, 37 ont émergé dans des élevages industriels.
Ainsi de la fameuse souche H5N1. « Le H5N1 est le pur produit d’un élevage intensif » souligne François Renaud. « Un agent pathogène n’évolue pas forcément vers plus de virulence, car s’il est très virulent, il tue son hôte et meurt avec lui, diminuant ainsi son potentiel de contagiosité entre individus. Or, dans un élevage intensif, un agent infectieux qui est très contagieux peut aussi devenir de plus en plus virulent, car quand les animaux meurent, on les remplace et on rapporte de la matière première au parasite. Par la configuration même de ces élevages, on sélectionne ainsi artificiellement une pathogénicité forte qui ne se serait pas produite dans la nature car les hôtes du virus seraient morts avant. »
Les échanges démultipliés par le principe du libre-échange absolu aggravent encore les risques dus à l’élevage concentrationnaire
Outre l’homogénéité génétique des bêtes et l’extrême promiscuité dans laquelle elles sont élevées – en France un poulet industriel dispose d’une surface équivalente à une feuille A4 – les flux de l’agro-industrie constituent un autre facteur sanitaire aggravant. La fragmentation de la production, avec des sites distincts pour la naissance, l’élevage et l’abattage des bêtes, et leurs circuits de commercialisation mondialisés multiplient les possibilités de diffusion des agents pathogènes. Partie d’Asie du Sud-Est en 2005, l’épizootie de H5N1 a emprunté non pas les couloirs de migrations des oiseaux sauvages, initialement incriminés, mais les routes commerciales pour gagner la Russie, l’Europe et l’Afrique.
Impacts des épizooties pour l’instant relativement « limités » : pour combien de temps ?
Si les scénarios catastrophes d’une contamination à grande échelle de la population humaine ne se sont pas réalisés, ils restent de l’ordre du possible. « La chance qu’on a eu avec le H5N1 à ce jour, c’est qu’il n’y a jamais eu de contamination Homme-Homme démontrée à ma connaissance » explique François Renaud. « Les gens qui sont morts vivaient au milieu des élevages. Mais toute l’angoisse liée à la grippe aviaire réside dans le fait que le virus pourrait recombiner avec d’autres virus qui lui donneraient au hasard des réassortiments la clé pour une transmission Homme-Homme qui serait catastrophique. » Cependant, le Covid-19 montre, et c’est son danger, une transmission « Homme-Homme ».
Des solutions qui se révèlent ineptes pour maintenir un modèle d’élevage intensif et qui ressemblent plus à une fuite en avant
Dans les années 2000 pour minimiser le risque d’introduction de virus dans les fermes, des mesures draconiennes aboutissent à des exploitations comme la Guifei Mountain Sow Farm, en Chine qui concentrent 30 000 porcs réparties dans des tours de 9 étages coupées de l’extérieur, les employés restant en quarantaine avant de pénétrer dans les bâtiments, dont ils ne sortent plus pendant trois mois. « La biosécurité à ce niveau n’a de sens que si l’on fait de l’élevage assez intensif, avec des flux tendus » note François Moutou. « Les conditions et les dérives de l’élevage moderne, avec ses bêtes identiques, imposent des règles extrêmement fortes en la matière. » Au lieu de mettre en place une agriculture à taille humaine associant respect des paysans, respect du bien-être animal et du consommateur par une alimentation saine, le système ultralibéral préfère préserver les profits des multinationales de l’agroalimentaire et mettre une partie de l’humanité en danger.
Pandémies, une fabrique industrielle(4)Titre d’un ouvrage de Lucile Leclair sur les épizooties dans les élevages.
« La biosécurité est à la fois un remède et un poison. Elle semble rassurante, mais elle aboutit à faire toujours plus de règles pour des élevages toujours plus dangereux. Le problème est qu’elle part d’une situation de crise, une épidémie, pour aboutir à des règles obligatoires hors crise, comme le confinement des animaux en permanence, qui sont imposées aux complexes industriels comme aux fermes paysannes. Ce répertoire de normes pousse à industrialiser les fermes, il revient à imposer le hors-sol. Mais qu’est-ce qui est le plus risqué : 35 000 poulets immuno-déprimés exportés sur tous les continents ou une ferme de 50 poulets qui vend ses animaux sur 50 km ? », interroge la journaliste d’investigation Lucille Leclair.
Au lieu de remettre en cause la logique industrielle qui est à la source de la plupart des épizooties, les mesures imposées poussent à l’éradication des petits producteurs et à favoriser l’élevage intensif. La journaliste poursuit : « En Indonésie, le pays le plus touché, la diversité des producteurs de poulets a laissé place à une concentration des acteurs après la crise, avec trois grandes entreprises fournissant 70 % de la volaille du pays. En Thaïlande, la lutte contre le H5N1 a conduit à un effondrement des races de poulets locales, au profit de races génétiquement homogènes. » Tout ceci, au lieu de limiter les causes des épizooties, les amplifie.
« En France, tous les élevages de porcs sont soumis aux mêmes règles, dont l’obligation de construction de doubles clôtures coûteuses pour éviter les contacts avec les sangliers sauvages, ce qui est un investissement trop lourd pour certains petits producteurs » souligne Lucile Leclair. « Si vous ne respectez pas ces règles, vous ne recevez plus les aides de la PAC et vous n’avez plus le droit d’exercer le métier d’éleveur. Face à cette situation, deux formes de mobilisation sont apparues : certains éleveurs rentrent dans l’illégalité en ne déclarant pas leurs animaux, et il y a aussi un combat plus légaliste pour faire changer les règles, porté notamment par la Confédération paysanne en France, et le réseau Eco-ruralis, un syndicat roumain de 40 000 paysans, qui fait du lobbying à Bruxelles. Le collectif de vétérinaires Zone verte a refusé de participer aux formations de biosécurité dispensées aux éleveurs, et militent pour d’autres règles de biosécurité, comme la sélection de races plus résistantes et pas simplement plus productives, ou la réduction de l’usage des antibiotiques. »
L’antibiorésistance, une autre bombe à retardement sanitaire de l’élevage industriel
D’après l’OMS, plus de la moitié des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux d’élevage, auxquels ils sont administrés à des fins curatives, mais aussi préventives. Dans certains pays, les bêtes consomment jusqu’à 80 % d’entre eux, lesquels favorisent le développement de bactéries résistantes, transmissibles à l’être humain par contact avec les animaux ou consommation de viande.
Repenser notre façon de produire : une nécessité pour l’avenir de l’humanité
Même si certains pays limitent l’usage d’antibiotiques, il est constant que leur usage dans l’élevage continue de croître globalement augmentant la résistance des bactéries aux antibiotiques. Comme dans le sport, les bactéries risquent bien d’avoir une longueur d’avance entre leur capacité de résistance accrue et la découverte de nouveaux antibiotiques plus efficaces. Il nous faut sortir de ce cycle infernal qui transforme, selon le mot de François Renaud(5)Depuis 2005, François Renaud dirige le laboratoire Génétique et évolution des maladies infectieuses où il s’intéresse plus particulièrement à la biologie évolutive des pathogènes qui affectent notre espèce., l’être humain en « chair à pathogènes ».
De nouveaux paradigmes supposent une action de notre part à la fois en tant que consommateurs conscients et citoyens actifs en privilégiant des viandes issues d’élevages respectueux de la condition animale et en réduisant notre consommation carnée à la fois pour notre santé et pour notre portefeuille. Évidemment, cela suppose un pouvoir d’achat suffisant pour les catégories les moins « fortunées », une autre société qui ne laisse personne sur le bord du chemin. Le respect du bien-être des animaux destinés à notre alimentation et le combat pour des conditions de vie dignes pour tous les êtres humains relèvent d’un même combat pour hisser au sommet des préoccupations politiques le temps long qui est celui des grands équilibres planétaires, de la biodiversité et de l’écosystème terrestre contre le temps court de la finance et du productivisme qui gangrène l’économie-monde. Cela suppose une politique agricole à l’échelle locale, nationale et européenne visant à limiter la concentration des terres cultivables, à mettre un arrêt aux nouveaux projets de fermes-usines, à soutenir en priorité l’agriculture biologique, à interdire l’usage de pesticides et d’antibiotiques qui contribuent à la destruction de la biodiversité, à favoriser une agriculture diversifiée en promouvant la polyculture au lieu de la monoculture qui rend arides et artificialise les sols, en promouvant les élevages de petites tailles avec une diversité des races animales, à privilégier les circuits courts et rémunérateurs pour les producteurs.
Notes de bas de page
↑1 | Tours, France : en analysant les données scientifiques publiées sur les 75 dernières années, une étude du CHU de Tours établit un lien formel entre exposition professionnelle aux pesticides et risque de leucémie aiguës myéloïde. Ces travaux sont publiés dans Scientific reports (groupe nature). Ils sont commentés pour Medscape par le Pr Olivier Hérault, hématologue, CHRU de Tours. |
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↑2 | Les nouveaux arbitrages qui viennent d’être rendus pour l’application française de la PAC confirment la ligne suivie depuis le début de cette réforme : on sacrifie la majorité des paysans au profit d’un petit nombre d’exploitants à gros effectif. Autrement dit, on choisit de maintenir les productions plutôt que les producteurs. Loin de l’idée qu’on pourrait se faire d’une agroécologie paysanne… A noter, un point positif de ces annonces, l’aide aux légumineuses, même si elle reste encore à préciser, devrait permettre de favoriser l’autonomie des fermes, et donc de réduire la dépendance à l’alimentation animale importée. Depuis les premiers arbitrages, il est clair que cette PAC n’a que très peu en commun avec une agroécologie paysanne… La nouvelle PAC, qui va bientôt être négociée au niveau européen, devra être d’abord celle des paysans. |
↑3 | Publiée le 27 janvier 2021. |
↑4 | Titre d’un ouvrage de Lucile Leclair sur les épizooties dans les élevages. |
↑5 | Depuis 2005, François Renaud dirige le laboratoire Génétique et évolution des maladies infectieuses où il s’intéresse plus particulièrement à la biologie évolutive des pathogènes qui affectent notre espèce. |