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Recension : Marianne aux enfers. La haine de la Révolution française

Dans cet ouvrage, l’autrice, Nathalie Alzas, analyse les représentations, les clichés et stéréotypes qui se sont répandus sur la Révolution française et la 1ère République dans notre société. Elle montre combien la façon de présenter ces événements fondateurs tord le cou à la réalité historique. Tous les apports émancipateurs de la grande Révolution de 1789 sont effacés ou minorés au profit de la vision antirépublicaine et contre-révolutionnaire faisant de la 1ère République la matrice de tous les totalitarismes du 20ème siècle avec leurs horreurs. Ce faisant, les tenants de cette idéologie nauséabonde minimisent le génocide perpétré par les nazis.

Inversion des principes et symboles républicains

L’autrice met en relief une constante de l’extrême droite qui consiste à récupérer les symboles des mouvements progressistes pour les détourner de leur sens originel. Le nom Front national de Le Pen a été repris du mouvement communiste de résistance lors de la Seconde guerre mondiale(1)Le Front national ou Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, est un mouvement de la Résistance intérieure français créé par le Parti communiste français (PCF) par un appel publié le 15 mai 1941 dans le quotidien de ce parti, L’Humanité, en vue d’un vaste rassemblement patriotique ouvert aux non-communistes pour rallier les différentes composantes de la société française.. Ce n’est certes pas un procédé qui ne serait que l’apanage de l’extrême droite, l’extrême centre macroniste a opéré de la même manière en récupérant le sigle CNR, Conseil national de la Résistance, fondé sur la démocratie sociale, pour Conseil national de la refondation au profit d’une logique ultralibérale. Nicolas Sarkozy a procédé de même en mettant à l’honneur le résistant communiste Guy Moquet.

L’auteur cite le film de Philippe de Broca, Les Chouans. Le film met en scène l’exécution d’un enfant à qui il est reproché d’avoir crié « Vive le roi ! ». De fait, le réalisateur procède à l’inversion de l’épisode historique du petit Bara tué par les Vendéens royalistes en raison de sa proclamation « Vive la République ! ».

Oradour interprété à toutes les sauces révisionnistes et simplificatrices

« Invoquer “Oradour” pour dénoncer tel ou tel agissement réel ou supposé de la 1ère République » ne fait pas consensus. « C’est ajouter de la complexité et de l’affrontement à de multiples plaies. » « Peut-on comparer en histoire sans verser dans l’instrumentalisation, la caricature ? Les amalgames entre la Révolution française et la Seconde Guerre mondiale posent d’évidents problèmes. »

L’autrice relève que c’est dans le contexte du procès de 1953 des soldats de la division SS, Das Reich, que furent comparés « les conflits vécus par la localité des Lucs-en-Boulogne, en Vendée » et le massacre d’Oradour-sur-Glane.

L’autrice s’est plongée dans le livre de l’avocat André Moser. Ce dernier ose procéder à un amalgame(2)Source : André Moser, De la ferme au prétoire, FeniXX réédition numérique, Éditions du Rhin. à propos de ce procès entre la « Guerre civile en Vendée » et Oradour. Ainsi, André Moser pratique une équivalence digne des « collabos » et justifie tout : « Les actes qualifiés de crimes à l’heure allemande devenaient exploits d’héroïsme à l’heure française » et vice versa.

Florilège d’affirmations antirépublicaines et pseudo-historiques

L’autrice souligne que dans un contexte de « confrontation binaire de la guerre froide », les comparaisons ignobles s’installent. Ainsi, Jean Cassou(3)Source : Jean Cassou, La mémoire courte, 1953, Paris, Sillage, 2017. exprime sa réprobation, en tant qu’historien, au sujet d’affirmations, véritables contre-vérités historiques telles que : « Les assassins d’Oradour n’étaient que les disciples des soldats bleus » de la 1ère République(4)Source : Gérard Sacher de la Bâtie, Vendée sancerroise, 1796, Société de Presse Berrichonne, 1971, page 15. ou encore « La Vendée, aux mains des soldats de la Révolution, fut le théâtre de milliers d’Oradour (5)Source: Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrons pas 1789, Paris, ARGE, 1987, page 71.», « Les assassins d’Oradour n’étaient que les descendants des soldats bleus(6)Source : voir note précédente.», autant de propos émanant du courant royaliste. L’adaptation télévisée réalisée par Nina Companeez qui reprend les clichés, les contre-vérités tel « les Républicains [qui] récupèrent la peau, la graisse des morts », « leur officier [qui] porte des peaux humaines catholiques ».

Les tentatives de manipulations actuelles des esprits reprennent également des éléments du discours contre-révolutionnaire, à l’instar de la charte du Hamas(7)Source : Article 22 : Avec leur argent, [les Juifs] ont soulevé des révolutions… Ils sont derrière la Révolution française, la Révolution communiste… » ; Daech y va aussi de son couplet complotiste contre la Révolution de 1789 : « Après la Révolution de 1789, fomentée dans les loges maçonniques, la France s’est trouvé une nouvelle religion tout aussi mensongère que le catholicisme romain, la démocratie et la laïcité(8)Source : Anonyme, Dar Al Islam [magazine francophone de Daech], n° 2, février 2015, « Qu’Allah maudisse la France », librement consultable, sur divers sites Internet, en 2015-2016, sans avoir recours au Darknet.».

Les obscurantistes et intégristes religieux rejoignent les propos anti-républicains, contre-révolutionnaire de l’extrême droite de détestation de la Révolution française, des Lumières, de la République, de la Résistance comme l’indique le débat au cours duquel Jordan Bardella réplique, moqueur, ironique « ça y est, Jean Moulin est de retour. » Cela est révélateur de son rapport ainsi que de celui du mouvement qu’il préside à l’Histoire de notre pays. C’est la filiation d’une détestation de la République, de ses valeurs et de ses principes.

Généralisation abusive et donc non historique 

L’autrice montre que l’on passe du cas singulier des « Lucs-sur-Boulogne » à une généralisation abusive et non historique pour devenir « un lieu commun » du type « Les colonnes infernales multiplient les Oradour-sur-Glane par milliers(9)Source : Patrick Buisson et Jean Tulard, Vendée, le livre de la mémoire, Paris, Val-monde, 1993..»

Ainsi, des acteurs politiques vendéens n’hésitent pas à propager un amalgame entre Shoah, Oradour et la guerre civile de Vendée. L’autrice cite des énonciations péremptoires et fausses comme « C’était un génocide organisé. C’était les femmes et les enfants dans l’Église, le feu à l’église et tout ce qui sort au fil de l’épée. C’est-à-dire exactement Oradour(10)Source : propos de Philippe Mestre (préfet, directeur de cabinet du ministre Raymond Barre, député de Vendée), dans Marie-Laurence, La Révolution française n’est pas terminée, Paris, PUF, 1989..»

Cela aboutit à la relativisation par les adversaires de la République des atrocités commises par le 3ème Reich, ainsi qu’en témoigne l’affirmation selon laquelle plus de « 30 Oradour » auraient eu lieu en Vendée(11)Source : Déclaration faite par François Brigneau à la 17e cambre correctionnelle le 11 février, Faire front, n° 5, Jonathan Preda, « Le discours victimaire de l’extrême droite en France depuis 1945 : entre minimalisation et trivialisation des crimes du nazisme », revue Alarmer, 20 septembre 2021, diffusé par le site FTP, tempspresents.com/2021/11/12la-trivalisation-des-crimes-nazis-a-lextreme-droire/Consulté le 01/07/2023..

Manipulation des consciences avec l’utilisation du procédé « reductio ad hitlerum »

L’autrice souligne le procédé manipulatoire des consciences qu’il appelle « reductio ad hitlerum »(12)Reductio ad Hitlerum est une expression ironique ou sarcastique due au philosophe Leo Strauss qui l’utilise pour la première fois en 1953 et désignant, sous forme de locution latine, le procédé rhétorique consistant à disqualifier les arguments d’un adversaire en les associant à Adolf Hitler. qui participe d’un « processus de synthèse » entre un discours contre-révolutionnaire, légitimiste-royaliste et catholique et une rhétorique héritée de la collaboration avec les nazis(13)Journée contre-révolutionnaire à la Mutualité le 21 janvier 1989. Cela conduit à des affirmations de type « 89 c’est 44… Fêter 89, c’est comme fêter Auschwitz(14)Source : cité par la revue Le Globe : Stéphane Benamou, Globe. Les années tournantes : le meilleur mensuel 1985-1992, Paris Seuil ; 1992, page 424-425..»

Il en est même qui invente un décret de la Convention décidant de tuer tous les Vendéens, décret qui n’a aucune existence. Ainsi, selon ce pseudo décret totalement inventé, la Convention aurait ordonné que «Tout Vendéen […] sera coupable parce que Vendéen(15)Source : Jean-Clément Martin, « Le Général du roi » de Nina Companeez, 2012/2013, www.ihrf.univ-paris1.fr/centre-de-documentation//controverses/le-general-du-roi, consulté le 08/07/2023..» Tout est bon pour salir la Révolution, la 1e République, réhabiliter les collabos et amoindrir la monstruosité des crimes nazis.

L’autrice dévoile une stratégie digne des plus grandes manipulations qui permettent de faire passer des contre-vérités ahistoriques pour des vérités. La victimisation, le rôle de persécuté d’un côté, évidemment des royalistes, et de l’autre le rôle de bourreau, évidemment du côté des soldats de l’armée de la République et de leurs chefs forcément sanguinaires, participent de cette manipulation des esprits.

Le « bon peuple » vs le « peuple rebelle »

La figure qui traverse l’idéologie des nostalgiques de l’Ancien régime absolutiste est celle du « bon peuple », du peuple idéal, « c’est-à-dire des besogneux obéissants pour des élites conservatrices » « opposé à une foule sauvage et émeutière ». Il y aurait donc deux entités opposées : « les honnêtes gens et la populace ».

« Les honnêtes gens sont associés à une Révolution présentée comme modérée, celle de la monarchie constitutionnelle » et la « populace » associée à la « foule déchaînée, manipulée par des démagogues(16)Voir par exemple Anatole France, « Les Autels de la Peur », Le Journal des débats, 2-16 mars 1884..» L’autrice cite une prose exemplaire de cette idéologie contre-révolutionnaire : « Le vrai peuple se taisait, subissait le joug de la terreur et pleurait en silence », menacé par des « misérables, échappés du bagne et de l’enfer, écume sanglante(17)Source : Comte de Ségur, Un épisode de la Terreur, Barthélémy de la Roche, Paris, 1870, 3e édition, page 69..»

Il évoque de grands auteurs qui s’associent à cette volonté contre-révolutionnaire en faveur du retour à l’ancien ordre : Jules Verne, qui considère la Révolution comme un accident aberrant(18)Jules Verne, Le Comte de Chanteleine, Paris, le Musée des familles, 1864., George Sand, qui « termine son roman, Manon, sur l’image d’une France idéalisée… où la bonne châtelaine veillerait de façon maternelle sur de braves campagnards reconnaissants(19)Note de l’auteur :George Sand, Manon, Paris, Calmann-Lévy, 1872..» Nous pourrions établir un parallèle avec le sud esclavagiste et les « bons » maîtres.

L’auteur cite également d’autres personnalités qui véhiculent des contre-vérités telles Hugues Aufray pour qui « cette révolution […] a rendu le pays muet », pour qui « le centralisme jacobin a tué les traditions régionales », et qui évoque le « génocide vendéen(20)Note de l’auteur : Entretien avec le chanteur Hugues Aufray, Le Dauphiné libéré, 29 avril 2018.», Didier Barbelivien avec ses chansons, dont « Blancs et Bleus » (1993), chantre du Puy du Fou et du royalisme.

L’auteur n’oublie pas de préciser que dans les années 1970, avec « La Révolution », opéra-rock(21)Note de l’auteur : La Révolution française, opéra-rock de Claude-Michel Schönberg et Raymond Jeannot, livret d’Alain Boublil et Jean-Marc Rivière, Paris, palais des Sports, 1973., il y avait encore des images valorisant Kellermann et ses soldats et la victoire de Valmy.

La victimisation au service d’un régionalisme identitaire

L’auteur indique que « les mêmes clichés, les mêmes invectives sont utilisées à l’égard de la 1e République, de la Révolution, de l’État considéré comme un pouvoir parisien fantasmé sous l’aspect d’une centralisation toute puissante et liberticide ». Ces stéréotypes émanent de gens d’extrêmes gauches, proches des anarchistes et des libertaires comme Michel Ragon et de gens du courant réactionnaire d’inspiration catholique comme Philippe de Villiers(22)Lire à ce sujet notre recension de l’ouvrage Le Puy du Faux. ou encore Reynald Secher. Ils sont unis dans la même haine de tout État constitué, même si celui-ci peut revêtir une force d’émancipation du fait que la loi peut tout autant rendre libre ou aliéner.

Tout cela repose sur des clichés concernant « le jacobinisme » présenté comme un monstre qui aurait oppressé sciemment de malheureux princes obligés de subir le joug parisien. Nous pouvons préciser que la constitution jacobine accorde des droits nouveaux comme « la société doit la subsistance aux citoyens malheureux » (art. 21), « la société doit mettre l’instruction à la portée de tous les citoyens » (art. 22), institue le suffrage universel masculin, exige de faire « approuver toutes les lois par le peuple » (art. 59 et 60), met en place un pouvoir exécutif faible élu par l’Assemblée. Nous sommes loin du centralisme qui relève plutôt du régime bonapartiste.

La victimisation vendéenne au service du courant contre-révolutionnaire

L’autrice, à raison, relève les difficultés de l’extrême-droite après la Seconde Guerre mondiale à remonter le courant depuis le « discrédit par la collaboration avec les nazis, la légitimité de la République aux yeux des Français ».

Pour renaître, il fallait « faire de la Révolution la matrice des totalitarismes », présenter « l’égalité et l’héritage des Lumières… comme autant d’utopies meurtrières ». A cela s’ajoute la volonté, au travers de la notion englobante et simplificatrice de totalitarisme, d’établir une similitude entre le régime nazi ou fasciste et le régime stalinien, dont les natures sont différentes, même si l’un et l’autre sont contraires aux valeurs et principes démocratiques.

Instrumentalisation des conflits mémoriels

L’auteur s’interroge sur cette tendance à voter des lois mémorielles qui, animées par les passions et émotions de notre temps, entravent la recherche historique.

Ainsi, nous retrouvons l’activisme des promoteurs du pseudo génocide vendéen qui, à l’occasion de la reconnaissance du génocide arménien et de l’Holodomor(23)Note de l’auteur : Résolution de l’Assemblée nationale portant sur la reconnaissance et la condamnation de la grande famine de 1932-1933, connue sous le nom d’ « Holodomor », comme génocide, 28 mars 2023., essaient de faire voter une loi condamnant le soi-disant génocide vendéen. Un régionaliste identitaire breton a même demandé à Ankara de voter une loi condamnant ce soi-disant génocide en rétorsion du vote sur le génocide arménien.

Le résultat de telles tentatives est une minoration de l’hitlérisme et de la Shoah(24)Note de l’auteur : En Ukraine, la comparaison entre la Shoah et l’Holodomor minore souvent la première, en indiquant qu’elle aurait fait moins de victimes. Sébastien Gobert, « En Ukraine, le passé toujours vivant », Etude, mai 2018, n° 4249, « revue-etudes.com/article/en-ukraine-le-passe-toujours-vivant/1942 ». Consulté le 08/07/2023. Enfin, la reconnaissance de nationalistes ukrainiens antisémites par certains pouvoirs publics ouvre des conflits potentiels, y compris avec la Pologne (notamment à propos des massacres commis par les Bandéristes)..

« Inversion, subversion et récupération des symboles et principes républicains »

L’auteur consacre un chapitre à ce phénomène. Il décrit une scène du film de Philippe de Broca, Les Chouans (1987), dans laquelle le Commissaire de la République est « réduit à un assassin fanatique ». Il est présenté l’exécution d’un garçonnet coupable d’avoir crié « Vive le roi ! », alors que la réalité historique est l’exécution du petit Bara tué en Vendée par les royalistes pour avoir crié « Vive la République !»(25)Note de l’auteur : Jacques-Louis David, La mort de Bara, 1794, Avignon, musée Calvet ? Jean-Joseph Weerts, La mort de Bara, 1883, Paris, Musée d’Orsay.. C’est l’exemple parfait de la récupération et de l’inversion de sens par les royalistes et anti-républicains.

Retenons la vision citée par l’auteur reprenant le propos de Jules Michelet, pour qui la Révolution française et la 1ère République furent « le moment béni où le monde muet [le Tiers-Etat ou le peuple laborieux, artisans, paysans, laboureurs, bourgeois, industriels…] a pris la parole ».

Notes de bas de page[+]

Notes de bas de page
1 Le Front national ou Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France, est un mouvement de la Résistance intérieure français créé par le Parti communiste français (PCF) par un appel publié le 15 mai 1941 dans le quotidien de ce parti, L’Humanité, en vue d’un vaste rassemblement patriotique ouvert aux non-communistes pour rallier les différentes composantes de la société française.
2 Source : André Moser, De la ferme au prétoire, FeniXX réédition numérique, Éditions du Rhin.
3 Source : Jean Cassou, La mémoire courte, 1953, Paris, Sillage, 2017.
4 Source : Gérard Sacher de la Bâtie, Vendée sancerroise, 1796, Société de Presse Berrichonne, 1971, page 15.
5 Source: Jean Dumont, Pourquoi nous ne célébrons pas 1789, Paris, ARGE, 1987, page 71.
6 Source : voir note précédente.
7 Source : Article 22 : Avec leur argent, [les Juifs] ont soulevé des révolutions… Ils sont derrière la Révolution française, la Révolution communiste… »
8 Source : Anonyme, Dar Al Islam [magazine francophone de Daech], n° 2, février 2015, « Qu’Allah maudisse la France », librement consultable, sur divers sites Internet, en 2015-2016, sans avoir recours au Darknet.
9 Source : Patrick Buisson et Jean Tulard, Vendée, le livre de la mémoire, Paris, Val-monde, 1993.
10 Source : propos de Philippe Mestre (préfet, directeur de cabinet du ministre Raymond Barre, député de Vendée), dans Marie-Laurence, La Révolution française n’est pas terminée, Paris, PUF, 1989.
11 Source : Déclaration faite par François Brigneau à la 17e cambre correctionnelle le 11 février, Faire front, n° 5, Jonathan Preda, « Le discours victimaire de l’extrême droite en France depuis 1945 : entre minimalisation et trivialisation des crimes du nazisme », revue Alarmer, 20 septembre 2021, diffusé par le site FTP, tempspresents.com/2021/11/12la-trivalisation-des-crimes-nazis-a-lextreme-droire/Consulté le 01/07/2023.
12 Reductio ad Hitlerum est une expression ironique ou sarcastique due au philosophe Leo Strauss qui l’utilise pour la première fois en 1953 et désignant, sous forme de locution latine, le procédé rhétorique consistant à disqualifier les arguments d’un adversaire en les associant à Adolf Hitler.
13 Journée contre-révolutionnaire à la Mutualité le 21 janvier 1989.
14 Source : cité par la revue Le Globe : Stéphane Benamou, Globe. Les années tournantes : le meilleur mensuel 1985-1992, Paris Seuil ; 1992, page 424-425.
15 Source : Jean-Clément Martin, « Le Général du roi » de Nina Companeez, 2012/2013, www.ihrf.univ-paris1.fr/centre-de-documentation//controverses/le-general-du-roi, consulté le 08/07/2023.
16 Voir par exemple Anatole France, « Les Autels de la Peur », Le Journal des débats, 2-16 mars 1884.
17 Source : Comte de Ségur, Un épisode de la Terreur, Barthélémy de la Roche, Paris, 1870, 3e édition, page 69.
18 Jules Verne, Le Comte de Chanteleine, Paris, le Musée des familles, 1864.
19 Note de l’auteur :George Sand, Manon, Paris, Calmann-Lévy, 1872.
20 Note de l’auteur : Entretien avec le chanteur Hugues Aufray, Le Dauphiné libéré, 29 avril 2018.
21 Note de l’auteur : La Révolution française, opéra-rock de Claude-Michel Schönberg et Raymond Jeannot, livret d’Alain Boublil et Jean-Marc Rivière, Paris, palais des Sports, 1973.
22 Lire à ce sujet notre recension de l’ouvrage Le Puy du Faux.
23 Note de l’auteur : Résolution de l’Assemblée nationale portant sur la reconnaissance et la condamnation de la grande famine de 1932-1933, connue sous le nom d’ « Holodomor », comme génocide, 28 mars 2023.
24 Note de l’auteur : En Ukraine, la comparaison entre la Shoah et l’Holodomor minore souvent la première, en indiquant qu’elle aurait fait moins de victimes. Sébastien Gobert, « En Ukraine, le passé toujours vivant », Etude, mai 2018, n° 4249, « revue-etudes.com/article/en-ukraine-le-passe-toujours-vivant/1942 ». Consulté le 08/07/2023. Enfin, la reconnaissance de nationalistes ukrainiens antisémites par certains pouvoirs publics ouvre des conflits potentiels, y compris avec la Pologne (notamment à propos des massacres commis par les Bandéristes).
25 Note de l’auteur : Jacques-Louis David, La mort de Bara, 1794, Avignon, musée Calvet ? Jean-Joseph Weerts, La mort de Bara, 1883, Paris, Musée d’Orsay.
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