De Zola à Bouteldja : lettre d’un ch’ti à Jean-Luc Mélenchon

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L‘auteur est un sociologue du CNRS héritier de Marx, Durkheim, Weber et Bourdieu. Il fut coauteur du livret Santé de la LFI pour l‘élection présidentielle de 2017 et donna de nombreuses conférences sur ce sujet. Il répond ici en tant que co-élaborateur du programme « L‘avenir en commun« . Né à Boulogne-sur-Mer, pas loin de Calais, ville natale de Ruffin, il a fait tout son début de carrière universitaire en Picardie, du DEUG de droit au doctorat, puis y a enseigné avant d’être affecté par le CNRS à Dauphine, puis à Lille, puis à l’EHESP. Et son cas n’est pas isolé. Il s’engage en 2008 au Parti de gauche, puis participe à la construction de LFI en 2016-2017.

Le thème des deux gauches irréconciliables a longtemps agité le Landerneau politique et éditocratique, particulièrement sous le quinquennat Hollande. D’un côté, il y aurait la gauche « sociale-démocrate », mot complètement vidé de son sens historique pour finir par désigner la gauche d’accompagnement et d’adaptation à un capitalisme financiarisé et radicalisé disposé à ne plus donner de « grain à moudre » ; de l’autre une gauche radicale contestant avec virulence ce capitalisme avec lequel il est devenu inutile de « négocier ». Ces deux gauches irréconciliables se sont particulièrement affrontées après le krach financier de 2008 et la séquence de terrible austérité qui a suivi. A cette époque, évoquer une remise à plat complète des institutions de l’eurozone et des traités de l’Union européenne n’était pas encore un tabou. On se souvient, en effet, de l’effervescence intellectuelle autour des questions européennes au miroir de la tragédie grecque et des ajustements structurels endurés par les PIGS. Plan A/Plan B, libre-échange, monétarisme, renflouement des banques, dévaluations internes, démantèlement des services publics : de tout cela on pouvait discuter.

La création de LFI en 2017, avec son « populisme de gauche » très axé sur les sujets économiques, sociaux et écologiques, a constitué le point d’orgue de cette lutte politique avec le résultat que l’on sait : le PS « social-démocrate » a été littéralement démoli par le besoin de radicalité après un quinquennat hollandiste catastrophique. Certes, le candidat Mélenchon n’a pas pu se qualifier avec ses 19 % des voix, mais la gauche d’accompagnement est sortie en charpie des élections de 2017. Le pôle dominant était celui de la « radicalité » encore qu’il faille nuancer cette radicalité : dans les années 1970, L’Avenir en commun, auquel l’auteur de ces lignes a participé, aurait été considéré pour le coup comme gentiment « social-démocrate » ! Mais le spectre politique glissant de plus en plus à droite, on devient rapidement un gauchiste. La radicalité était plutôt dans la forme du « bruit et de la fureur » théorisée par Mélenchon et feue François Delapierre.

Cependant, les choses ont rapidement changé après les élections de 2017 et le succès relatif de LFI. Le succès attire des gens qui étaient jusque-là attentistes, c’est bien connu. Les politistes appellent cela « l’effet bandwagon » : on prend le train en marche. L’auteur de ces lignes a donc vu arriver de nouvelles générations de militants, petits-bourgeois souvent passés par l’enseignement supérieur, métropolitains, et, disons-le, pétris de wokisme. La question européenne (quand on sort de Sciences Po Paris, l’UE est une religion) et la question capitaliste et sociale ne les concernaient guère étant donnée leur origine sociale. Leurs luttes étaient d’abord identitaires et sociétales. Entendons-nous bien : elles sont parfaitement légitimes dans le fond, beaucoup moins dans la forme essentialiste et violente qui est la leur. Mais cet entrisme a profondément remanié la sociologie du personnel et l’agenda politique de LFI. Les « fondateurs » historiques ont connu un sort peu enviable : excommunication par SMS, suppression des boucles, voire départ forcé. On connaît la délicatesse et la gratitude de l’équipe dirigeante de LFI : quand on purge, on y va franco de port.

Le fond du désaccord était double : l’imposition de l’agenda woke aux dépens de la question européenne, sociale et, dans une moindre mesure, écologique ; le grave déficit démocratique du mouvement, et c’est un euphémisme que de le dire comme cela. Toutefois, ce qui est le plus mal passé chez les bannis est la « terranovisation »(1)https://tnova.fr/democratie/politique-institutions/gauche-quelle-majorite-electorale-pour-2012/. de LFI : toutes ces années, depuis la création du parti de gauche dont je fus un adhérent de la première heure, à combattre le PS et ses dérives sociétales visant à cacher ses renoncements économiques et sociaux pour finir par adopter la stratégie de la deuxième gauche rocardienne ! Quel retournement de veste ! Terminée la visée de « sécurisation de la vie des petites gens » (excellente formule au demeurant pour définir l’objectif de la gauche en ces temps de montée des insécurités). Désormais on fait dans le marketing électoral en découpant des segments de clientèles : la « jeunesse éduquée », « les femmes », les « racisés ».

Un mot de sociologue : cette note et donc cette stratégie sont ineptes. On n’additionne pas des électorats comme des pommes de terre, d’autant que ces groupes sont sécants et, surtout, surtout, ils ne sont pas homogènes. Ce sont des « collectifs nominaux non réalisés » ou, pour le dire autrement, des groupes qui n’existent que sur le papier. Par exemple, les jeunes « racisés » ont un niveau éducatif qui s’élève plus rapidement que celui de « ceux qui restent », la jeunesse rurale décrite par Benoît Coquard(2)Benoît Coquard, Ceux qui restent, Paris, La Découverte, 2023.. « Les femmes », en tant que groupe mobilisé, ça n’existe pas sinon comment expliquer que les plus fervents détracteurs du wokisme sont des détractrices(3)Même dans les milieux militants féministes, les luttes font rage ! Lire Elsa Deck Marsault, Faire justice, Paris, La Fabrique, 2024. ? Pour faire court, la réalité du monde social est beaucoup plus complexe et labile que cet inventaire à la Prévert politique. Cette segmentation marketing version Obama 2008 est surtout contradictoire avec la fonction de Président de la République, lequel se doit de représenter « tous les Français » et non des petites minorités actives, très actives, il faut leur reconnaître ça.

Notre analyse est qu’il y a un éléphant dans la pièce dont LFI ne veut plus parler : l’Union européenne. La direction a acté que les électeurs sont effrayés par sa remise en question, sinon en cause. Exit donc les questions économiques et sociales, qui dépendent désormais très largement du niveau européen. On l’a constaté avec les échanges à fleurets mouchetés en 2022 avec la question existentielle : « peut-on désobéir aux traités » ? C’est que si vous ne désobéissez pas, vous prenez le package : libre-échange intégriste, austérité sans fin, privatisations, dépendance aux marchés financiers, déliquescence démocratique… Autant de sujets bien embarrassants, surtout quand vous avez décidé de vous allier avec des partis européistes sinon eurolâtres.

Il convenait donc de changer de terrain et pour ce qui est de l’esquive, le « sociétal » est irremplaçable. Ça soude « la gauche » avec des causes sans adversaire et ça vous met frontalement en opposition avec la droite. Les gentils progressistes contre les méchants réactionnaires, dans un film de la franchise Marvel. Mais le non-dit de cette redéfinition jeuniste de l’agenda de LFI est qu’il a une part maudite : l’installation à bas bruit d’une véritable prolophobie dont les propos récents véritablement abjects de Mélenchon à l’égard des « ch’tis » (j’en suis un) ont été un grand moment de révélation(4)Itinéraire (editionslesliensquiliberent.fr), https://www.lavoixdunord.fr/1501359/article/2024-09-12/quand-jean-luc-melenchon-etait-degoute-par-les-electeurs-d-henin-beaumont..Faut-il rappeler à M. Mélenchon qu’il y a aussi dans la bourgeoisie des alcoolos, des hommes qui battent leur femme, des racistes ? Se disant fin historien, a-t-il lu les travaux d’Emmanuel Todd sur les régions, précocement sécularisées, qui ont fourni les gros bataillons de la « Glorieuse Révolution » comme il en parle avec grandiloquence ? Apparemment non.

Il y a aussi dans ces propos quelque chose d’immature et de mauvais joueur : les électeurs d’Hénin-Beaumont n’ont pas voulu de moi, de ma grandeur, alors « ce sont des cons ». Ils ne me méritent pas ces gens « qui puent ». Déjà au moment des Gilets Jaunes, votre attitude n’avait pas été très claire : au départ, pour vous, il s’agissait d’un ramassis populaire d’extrême droite avant que vous ne vous vous aperceviez que ce n’était pas le cas et que vous tentiez de raccrocher les wagons. Il s’agissait de petites gens qui voulaient survivre, pouvoir continuer à aller travailler, offrir un peu de vacances à leurs enfants… Ces « premiers de corvée » que vous avez célébrés pendant le Covid. Vous n’êtes plus à un louvoiement près.

Mais nous sommes ici au point d’aboutissement de l’entrisme woke dans LFI et de ses alliés : on se souvient, par exemple, de la stigmatisation du barbecue écocidaire par Sandrine Rousseau qui affirme avec force que « non, Fabien, tu ne gagneras pas une élection avec un steak ! ». C’est que le prolo est un viandard, en plus d’être un amateur de « bagnole ». On a envie de lui répondre que sans la perfusion LFI, et même sans steak, elle non plus ne gagnerait pas une élection, hormis dans un arrondissement bobo parisien. Une partie de l’ex-Nupes et de l’actuel NFP est donc travaillée par un profond racisme social. Car non, M. Mélenchon, il n’existe pas un racisme, mais des racismes, qui sont toujours des essentialismes. Pierre Bourdieu, par exemple, vomissait le « racisme de l’intelligence » et le « racisme social » de la bourgeoisie dont vous faites partie depuis longtemps.

Laissons la parole à Bourdieu :

Il faut avoir à l’esprit qu’il n’y a pas un racisme, mais des racismes : il y a autant de racismes qu’il y a de groupes qui ont besoin de se justifier d’exister comme ils existent, ce qui constitue la fonction invariante des racismes. Il me semble très important de porter l’analyse sur les formes du racisme qui sont sans doute les plus subtiles, les plus méconnaissables, donc les plus rarement dénoncées, peut-être parce que les dénonciateurs ordinaires du racisme possèdent certaines des propriétés qui inclinent à cette forme de racisme. Je pense au racisme de l’intelligence.

Le racisme de l’intelligence est un racisme de classe dominante qui se distingue par une foule de propriétés de ce que l’on désigne habituellement comme racisme, c’est-à-dire le racisme petit-bourgeois qui est l’objectif central de la plupart des critiques classiques du racisme, à commencer par les plus vigoureuses, comme celle de Sartre

Pierre Bourdieu, « Le racisme de l’intelligence », Le Monde Diplomatique, avril 2004.

Il est certain que lorsqu’on est considéré par l’antipathique Houria Bouteldja comme « sa plus belle prise de guerre », on a tendance à ne voir qu’un seul racisme. Bouteldja sait de quoi elle parle : elle est raciste, homophobe, antisémite, voire sexiste(5)Voir nos billets précédents. Il n’est d’ailleurs pas surprenant que les Indigènes de la République aient récemment attaqué François Ruffin, l’accusant de racisme.. Voilà une femme, qui du fond de son bureau de l’Institut du monde arabe dirigé par l’ex-collègue Jack Lang, est beaucoup plus fréquentable qu’un chti d’Hénin-Beaumont. Elle parle à leur sujet de « beaufs ». Elle aurait pu dire aussi « Dupont La Joie ».

Alors je dois vous révéler une chose M. Mélenchon : il y a des ch’tis chercheurs au CNRS, à l’INSERM, ingénieurs et plein d’autres métiers nécessitant un haut niveau de qualification que vous admirez tant. Il y en a même qui ont été votre orateur national santé. Je sais cela doit être un choc pour vous. Il y a de l’intelligence ailleurs, et je dirais surtout, dans d’autres lieux que Sciences Po Paris où vous recrutez désormais abondamment vos « collaborateurs » dans l’optique d’une rupture radicale avec le « système » (rires). Dérive burlesque du politique. Si Sciences Po avait été autre chose qu’une pépinière à arrivistes se la jouant révolutionnaires jeunes avant de guigner des places et in fine s’embourgeoiser, cela se saurait. Des « sans-culottes » de pacotille nés avec une cuiller en argent dans la bouche ne vont jamais très loin dans la « Révolution », même citoyenne.

Le plus terrible pour vous est que votre stratégie est perdante et que vous semblez avoir perdu votre flair politique : grâce à Jérôme Fourquet, nous avons pu retraiter une base de données de sondages sur la connaissance des termes wokes en croisant origine sociale et diplôme. Votre part de marché est tout au plus de 14 %. Même chez les « jeunes » ce sabir est massivement méconnu. Je n’évoque même pas ici l’effet diplôme. En revanche, vous faites fuir le reste des électeurs avec ces concepts ineptes. Or, pour gagner une élection, il faut bien faire 50 % non ? Comment atteindre ce seuil fatidique avec un sabir que les « prolos » ne comprennent pas, car ils sont trop bêtes et étriqués ? Est-ce pour cela que vous les considérez comme « perdus » ?

Jusqu’à preuve du contraire, en politique, c’est aux professionnels de parler des préoccupations des électeurs et de façon compréhensible par eux. L’offre politique doit s’adapter à la demande… Parler à des convaincus ne mène pas loin, hormis de composer un cercle de légitimation réciproque : « ah, qu’est-ce qu’on est intelligents ». Dois-je vous rappeler que 70 à 80 % des gens ne s’intéressent pas ou peu à la politique ? C’est à vous de les politiser. Il est vrai que les ch’tis ont d’autres choses à penser que la politique et à écouter vos discours enflammés : par exemple, survivre, étant donné que votre ex-parti, le PS, a détruit leur vie et celle de leur famille, après avoir troqué le socialisme pour l’européisme. Regagner leur confiance, c’est en effet s’attaquer à l’Everest.

J’en viens donc au conflit qui vous oppose à François Ruffin. J’ai lu son dernier livre et, en effet, il n’est pas tendre pour vous. Je comprends que l’ayez mal pris. Cela étant dit, vu comment vous traitez vos ex-lieutenants, je ne verserai même pas une larme de crocodile. Premier impératif moral de Kant. Mais il reste le fond : LFI est devenu un mouvement prolophobe et je comprends d’autant plus la colère de Ruffin, que je ne connais pas, mais dont je connais parfaitement la « circo ».

J’ai été étudiant en droit et en sciences politiques à l’UPJV d’Amiens, j’y ai passé ma thèse de doctorat (étonnant pour un ch’ti non ?). J’y ai enseigné de 1997 à 2006, date de recrutement au CNRS (encore plus étonnant), devant des publics divers, des plus bourgeois (face de droit) aux plus populaires (fac de sciences humaines). J’ai pris énormément de plaisir à enseigner à des jeunes gens qui venaient effectivement loin de l’espace social. A l’inverse, un Didier Eribon, figure woke, nommé prof de sociologie par copinage dans la même faculté, ne se donnait même pas la peine de venir donner ses cours. Public trop vulgaire, beauf, certainement, pas celui de Berkeley. Nombre de mes anciens étudiants ont connu de belles carrières, et certains sont devenus des chercheurs eux-mêmes. J’ai habité à Amiens et à Abbeville et je connais bien Flixecourt dont parle souvent Ruffin pour avoir envoyé des étudiants travailler ce terrain sociologiquement.

Ces jeunes gens ne puaient pas, ils ne sentaient pas l’alcool dès le matin, ils n’étaient pas racistes pour un sou (au contraire de certains étudiants bourgeois de la fac de droit version UNI). Non, juste des jeunes gens qui, effectivement, n’étaient pas des héritiers, mais voulaient « s’en sortir » et appréciaient qu’un prof comme moi les traite avec respect et dignité. Je leur disais au début du premier cours : « pour moi, il n’y a pas d’étudiants de première, de seconde ou de troisième zone : vous aurez le même enseignement et vous serez traités comme les autres ». Eh bien vous savez quoi : au lieu de tendre la sébile, ils en étaient fiers et cela les motivait.

Mais pour savoir cela, il faut sortir de son entre-soi parisien et ne pas se prendre pour une rock star. Il faut faire comme Ruffin ou mon copain Gilles Perret (oui, j’ai tourné dans La Sociale, c’est fou non pour un ch’ti ?) : aller au contact des gens qui ne vous ressemblent pas avec bienveillance et humilité. Deux qualités qui semblent vraiment vous manquer.

Je remarque d’ailleurs que des partis politiques semblent avoir rompu avec ce racisme social et de l’intelligence. Je pense ici à Sandrine Rousseau qui recommence à parler de l’essentiel, c’est-à-dire ce qui concerne les gens : le pouvoir d’achat, la santé, les services publics. Car non, la France, comme l’a montré Vincent Tiberj, ne se droitise pas(6)Vincent Tiberj, La droitisation de la France. Mythe et réalités, Paris, PUF, 2024.. On pourrait aussi évoquer le récent et excellent livre de Félicien Fleury(7)Félicien Faury, Des électeurs ordinaires, Paris, Seuil, 2024.. C’est la gauche qui ne fait plus son boulot. Vous ne faites plus votre boulot qui historiquement est de mobiliser les catégories populaires, toutes les catégories populaires et rien que les catégories populaires. Le seul racisme que vous considérez est le résultat de l’exacerbation des concurrences pour des ressources de plus en plus rares comme l’emploi, le logement ou encore les services publics. Il est une conséquence de l’appauvrissement de pans entiers du territoire, pas la cause principielle. Combattre le racisme est en effet bien plus compliqué que de multiplier les leçons de morale faites par des nantis. Résultat : au racisme « ethnique », vous opposez le racisme de classe. Quelle magnifique ambition politique !

Une chose est certaine : ayant servi la cause, vous ayant défendu, plus jamais je ne voterai pour vous. Je déteste tous les racismes et donc tout autant le racisme de classe. Quels qu’ils soient. Surtout quand les individus ont le choix de ne pas l’être. Selon vous les ch’tis « sont perdus » et il faut les abandonner à leur triste sort. La paille et la poutre. Toutefois, nous verrons dans un prochain billet que les conflits qui travaillent la gauche française dépassent largement l’hexagone. En Allemagne, par exemple, Die Linke, qui fut un temps le modèle du parti de gauche, est en train d’être détruit par une dissidente qui, elle, revient à l’essentiel pour les catégories populaires appauvries. LFI connaîtra-t-elle le destin de Die Linke ? Si je devais parier, je mettrais un gros billet. En Grande-Bretagne, les conflits font rage au sein du parti travailliste.

Notes de bas de page

Notes de bas de page
1 https://tnova.fr/democratie/politique-institutions/gauche-quelle-majorite-electorale-pour-2012/.
2 Benoît Coquard, Ceux qui restent, Paris, La Découverte, 2023.
3 Même dans les milieux militants féministes, les luttes font rage ! Lire Elsa Deck Marsault, Faire justice, Paris, La Fabrique, 2024.
4 Itinéraire (editionslesliensquiliberent.fr), https://www.lavoixdunord.fr/1501359/article/2024-09-12/quand-jean-luc-melenchon-etait-degoute-par-les-electeurs-d-henin-beaumont.
5 Voir nos billets précédents. Il n’est d’ailleurs pas surprenant que les Indigènes de la République aient récemment attaqué François Ruffin, l’accusant de racisme.
6 Vincent Tiberj, La droitisation de la France. Mythe et réalités, Paris, PUF, 2024.
7 Félicien Faury, Des électeurs ordinaires, Paris, Seuil, 2024.