CNRI – « Notre devoir à nous, parlementaires français, est de relayer ce combat que mène de peuple iranien pour sa liberté. Nous, députés de gauche comme de droite, faisons avec vous, avec Maryam Radjavi et pour l’Iran, le pari de la démocratie et de la laïcité », a déclaré Jean-Pierre Brard à Villepinte le 18 juin.
Le député s’exprimait lors du plus grand rassemblement d’Iraniens jamais organisé à l’étranger pour la protection d’Achraf et le soutien à la Résistance iranienne, en présence de Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, et de centaines de personnalités internationales, notamment de hauts dignitaires américains. Il était entouré à la tribune de dizaines de maires, d’élus, de conseillers municipaux et généraux.
Voici l’intervention de Jean-Pierre Brard, prononcée devant un hall d’exposition comble et débordant d’enthousiasme :
« Chers amis iraniens, chers amis du grand peuple d’Iran, ce vieux peuple chargé de culture et d’histoire, au nom du Comité parlementaire français, pour un Iran laïque et démocratique, au nom de mes collègues du Parlement français, je viens vous exprimer le soutien et la solidarité de la majorité des parlementaires français, solidarité au combat que vous menez pour un Iran débarrassé de la dictature, de la tyrannie et du fascisme religieux. Nous, notre devoir à nous, parlementaires français, est de relayer ce combat que mène de peuple iranien pour sa liberté. Nous, députés de gauche comme de droite, faisons avec vous, avec Maryam Radjavi et pour l’Iran, le pari de la démocratie et de la laïcité.
Notre devoir, c’est de lutter ensemble pour que, partout dans le monde, soient levés les obstacles qui pèsent sur ceux qui résistent à la barbarie des mollahs. Il faut que nous conjuguions nos efforts pour supprimer cette étiquette honteuse, fabriquée, entre autres, par le juge Bruguière et le gouvernement qui l’a incité à faire cela, par les mollahs contre les Moudjahidin du peuple.
La justice française vient, enfin, de lever les accusations de terrorisme contre les membres de la Résistance iranienne. Cette décision historique est une très bonne nouvelle pour nous tous. Elle confirme que les actions armées, menées par l’organisation des Moudjahidin du peuple, sont l’expression d’un droit imprescriptible garanti par la déclaration de Droits de l’Homme et du citoyen. La décision des juges reconnaît le droit à la résistance face à l’oppression.
Cette décision signifie que les marchandages coupables entre les gouvernements français et les mollahs doivent cesser. La liberté du peuple héroïque d’Iran ne doit pas être sacrifiée sur l’hôtel des grands groupes français comme Total. Le gouvernement français doit cesser de fermer les yeux sur les crimes des mollahs. L’expérience des conflits en Europe nous a montré que les compromis ne font que renforcer les dictatures dans leur folie sanguinaire. La meilleure façon de combattre le fascisme religieux, le meilleur moyen d’être solidaire du peuple d’Iran, c’est de soutenir tous ceux qui combattent le régime des mollahs, c’est d’apporter un soutien sans faille au Conseil national de la Résistance iranienne.
Ceux qui, comme à Achraf, versent leur sang et lutte pour la liberté de leur peuple, ne doivent pas à être abandonnés aux mollahs et à leurs complices irakiens. Il est de notre devoir et de notre responsabilité de porter haut leurs voix jusqu’à ce qu’elles soient entendues. En 1943, alors que l’issue du combat contre la barbarie nazie était encore incertaine, le Général de Gaulle a dit, je le cite : « Soyons fermes, purs et fidèles car au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé ».
Aujourd’hui, le combat des parlementaires français, c’est celui de la démocratie et de la liberté ; ce combat c’est celui du peuple iranien en lutte, c’est celui des martyrs d’Achraf, c’est celui du Conseil national de la Résistance iranienne, c’est celui de tous vos frères de combat qui sont ici, avec vous, aujourd’hui.
Vive la démocratie et la laïcité et vive le combat du CNRI, vive l’héroïque peuple d’Iran.