Dans le débat médiatique, c’est la confusion sur le fait de savoir qui sont les initiateurs de cette manifestation contre « l’islamophobie » du 10 novembre 2019. Est-ce un groupe particulier ou est-ce des dirigeants de grandes organisations syndicales ou politiques nationales ?
Près d’un an après, la plupart des grands médias, la plupart des personnalités politiques et syndicales restent dans la confusion. N’est-ce pas étonnant !
Pourtant, il suffit d’aller regarder le journal qui a publié cet appel (https://www.liberation.fr/debats/2019/11/01/le-10-novembre-a-paris-nous-dirons-stop-a-l-islamophobie_1760768) pour sortir de la confusion.
On lit à la fin de l’appel la signature suivante :
« Un appel initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), la Plateforme L.e.s. Musulmans ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; le Comité Adama ; le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) ; l’Union communiste libertaire (UCL) ; l’Union nationale des étudiants de France (Unef), Taha Bouhafs (journaliste). »
Suit une deuxième liste intitulée : « Premiers signataires » dans laquelle on trouve des dirigeants (pas tous) de grandes organisations associatives, syndicales et associatives de gauche soutenant la manifestation initiée par les initiateurs !
Cette manifestation est donc bien appelée par des initiateurs puis est présentée la liste des « premiers signataires » en soutien à ces initiateurs.
Et la proximité (pour pas dire plus) de certains initiateurs de cette manifestation avec l’organisation intégriste de la confrérie des Frères musulmans ne peut être contestée que par ceux qui souhaitent la confusion ou par ceux qui sont des naïfs.