Une fois de plus, les droits humains ont été absents des préoccupations des états-majors des belligérants. Et parmi ces droits, les droits des Palestiniens restent lettre morte. Pour l’instant, tout concourt à cet état de fait : le rapport de force géopolitique orchestré par les grandes puissances du Conseil de sécurité, les politiques des soutiens arabes et occidentaux aux belligérants, les politiques des extrêmes droites israélienne et islamiste dans la région, l’incapacité de produire un récit basé sur les faits historiques qui puisse ouvrir pour les deux parties, dans la région, une perspective d’une part de paix et d’autre part d’égalité des droits humains. L’assassinat de Rabin et la destruction d’une perspective laïque et sociale palestinienne ont ouvert la porte à l’insoutenable.
En attendant, ReSPUBLICA reste attaché à l’esprit des accords d d’Ami Ayalon et Sari Nusseibeh(1)Respectivement : ancien directeur du Shin Bet (service du renseignement israélien) ; ancien président de l’université Al-Qods à Jérusalem, et depuis l’auteur d’une proposition de fédération israélo-palestinienne. ) et à l’initiative de Genève entre Yossi Beilin et Yasser Abd Rabbo(2)Respectivement : ancien ministre israélien ; ancien ministre palestinien et membre du comité de direction de l’OLP., réalisés au début du XXIe siècle.
Et nous prenons l’engagement d’apporter ultérieurement notre modeste contribution au débat général par une analyse historique argumentée.
Notes de bas de page
↑1 | Respectivement : ancien directeur du Shin Bet (service du renseignement israélien) ; ancien président de l’université Al-Qods à Jérusalem, et depuis l’auteur d’une proposition de fédération israélo-palestinienne. |
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↑2 | Respectivement : ancien ministre israélien ; ancien ministre palestinien et membre du comité de direction de l’OLP. |