En Alsace, les « informations » qui circulent concernant le faux référendum programmé pour le 7 avril prochain proviennent surtout de militants du OUI, surreprésentés dans la plupart des institutions, chez les élus et à la tête des rédactions de la presse du Crédit Mutuel : les quotidiens L’Alsace et DNA. Ces derniers temps, la propagande en faveur du OUI s’est intensifiée. En comparaison, la campagne du référendum français de 2005 sur le TCE fut un modèle d’équilibre et de démocratie…
L’objectif recherché le 7 avril est de même nature que pour le TCE : permettre le déploiement de « la concurrence libre et non faussée » que les ultras libéraux veulent accélérer en instrumentalisant la vulnérabilité idéologique et la situation géographique de l’Alsace. Si ce maillon faible cède, d’autres vont céder ensuite : de ce point de vue, tout le monde sera concerné à un moment ou à un autre, en France et en Europe.
Les partisans du NON font campagne avec peu de moyens. Ceux qui optent plutôt pour le vote nul ou l’abstention (comme des membres alsaciens de l’équipe de la revue A Contre Courant) en ont encore moins.
Les modalités du scrutin sont assez particulières : il suffirait, par exemple, qu’il y ait, dans le Haut-Rhin, moins de 130 000 personnes qui se déplacent pour aller voter OUI pour que les choses se gâtent pour les libéraux. Et cela, même si le OUI est arithmétiquement majoritaire dans les urnes : c’est une des raisons pour lesquelles nous préférons le vote nul ou l’abstention (il y en a bien d’autres).
Ne nous laissez pas seuls avec l’Alsace du OUI !
Merci d’utiliser vos réseaux, blogs et médias pour faire circuler l’information et faire connaître les enjeux de ce faux référendum co-organisé par la droite alsacienne et le gouvernement socialiste, main dans la main pour satisfaire les exigences des milieux d’affaires.
Voir le texte paru dans le n° 242 (mars 2013) de la revue, sur son site.
Pour « A CONTRE COURANT »(courrier@acontrecourant.org), Bernard Schaeffer