Avant de lire cet article , sachez que le droit à l’au potable existe et que le principe d’égalité sur le territoire national exige qu’il n’y ait pas de laxisme de l’administration sur ce point. Maintenant , vous pouvez lire l’article.
D’après l’association « Ufc Que choisir », 2,8 millions de personnes vivent dans une commune où l’eau est polluée. Soit par les nitrates(370 communes), soit par les pesticides (2771 communes),soit par de l’arsenic (154 petites communes du massif central, des Alpes et des Vosges), soit à cause des canalisations vétustes qui contiennent plomb, cuivre, nickel ou du chlorure de vinyle.
En ce qui concerne les pesticides responsables de cancers, notamment de leucémies, de troubles du système nerveux et de la reproduction, vous pouvez contacter le Réseau Éducation Populaire (Rep) ou directement votre journal Respublica car nous allons utiliser en ciné-débat le film « Les sentinelles » de Pierre Pézerat qui sort le 8 novembre 2017 qui montrent l’histoire des pollutions ayant entrainé des cancers et autres maladies professionnelles dus à l’amiante et aux pesticides. La France est le deuxième consommateur européen de pesticides notamment dans le quart nord-est de la France dont la Champagne, mais aussi dans le Bassin parisien, la Beauce, les pays de Loire, le Sud-Ouest, le Languedoc et les régions viticoles du sud de la vallée du Rhône.
En ce qui concerne les nitrates, les engrais azotés en sont responsables ainsi que l’élevage s’il n’y a pas un traitement suffisant des lisiers.
En ce qui concerne les canalisations vétustes, cela touche des grandes villes comme La Rochelle, Créteil, Nice, Dijon, Toulon, Avignon.
Vous voulez connaître l’état de l’eau dans votre commune, allez voir la carte interactive de l’Ufc Que Choisir ou celle du gouvernement.
Que faire?
Ne pas s’arrêter sur des slogans mais développer des initiatives d’éducation populaire refondée pour faire mieux connaître aux citoyens et à leurs familles la réalité des politiques de l’oligarchie capitaliste qui font exploser les maladies chroniques, les maladies professionnelles. Une protection sociale digne de ce nom ne devrait pas accepter cela. Contactez le Réseau Éducation Populaire (Rep), le journal Respublica qui vous apporterons des conseils pour ces initiatives et pourront vous fournir des intervenants en fonction de vos sujets choisis.