Depuis le 24 février 2022, jour de l’attaque russe en Ukraine et date du début du retour de la guerre en Europe, nous sommes entrés dans une période que ReSPUBLICA a baptisée : « zone des tempêtes ». Il n’aura fallu qu’un an et demi pour qu’un nouveau front s’ouvre le 7 octobre 2023 au Proche-Orient. Aujourd’hui risque de s’embraser une troisième partie du monde en Asie, autour de l’île de Taïwan et de la frontière entre les deux Corées. Cette rapide bascule dans un monde en guerre généralisée est le signe évident d’une déstabilisation globale. Le vieux monde craque de partout !
Dans cette situation instable, les repères idéologiques s’estompent, se brouillent. Les boussoles politiques ne se fixent plus sur des lignes qui montrent la voie à suivre. Ce qui était, ou semblait être, vrai il y a trois ans devient aujourd’hui brusquement flou… voire carrément faux.
Cette déstabilisation d’un monde qui « change de peau » provoque une crise particulièrement aiguë en France sur le plan économique, financier, social et bien sûr politique. Ni Macron ni Barnier avec son gouvernement de bric et de broc, ne sont capables de redresser le pays.
C’est dans ce contexte que notre journal en ligne ReSPUBLICA se doit d’agir, en tentant par tous les moyens de diffuser une pensée politique éclairante et cohérente. Notre courant partisan de la République sociale ne baisse pas les bras dans cette situation de désarroi. ReSPUBLICA refuse de participer à la confusion idéologique généralisée. C’est le cas de la gauche, qui semble particulièrement désarmée et impuissante à relever le défi et à devenir un phare dans la tempête. Observons la situation avec lucidité : dans le camp du peuple, le populisme démagogique, le wokisme, le suivisme par rapport aux idéologies islamistes et totalitaires ont fait des ravages. Pour le moment, il n’existe pas de bloc populaire capable de proposer une alternative crédible sur des bases rationnelles et humanistes au règne du capitalisme financier tout puissant. En France, cette réalité d’absence de réelle union populaire alternative peut conduire à brève échéance à la prise de pouvoir par l’extrême-droite.
Pour redresser la barre et naviguer à contre-courant du désordre généralisé, il faut en premier lieu tenter de raisonner, au sens propre du terme, sur le plan politique et en toute indépendance. C’est ce que nous tentons de faire à ReSPUBLICA.
Notre prise de parti pour le combat laïque et social nous sert de ligne directrice. Aujourd’hui, le capitalisme financier occidental glisse progressivement vers l’abîme et particulièrement depuis la crise dite des « Subprimes-Lehman » de 2007-2008. Au niveau international, la lutte de classe s’est transformée à bas bruit en guerre de classe. En France le mouvement des Gilets jaunes en est un exemple frappant. Mais aucune idéologie d’action et de combat n’a réellement émergé à gauche, ni en France ni ailleurs. Pour inverser cet engrenage mortifère, il faut d’abord élargir l’adhésion à cette idée laïque d’unité du peuple pour la riposte sociale. Car sinon, nous perdrons le combat contre les diviseurs du camp populaire, et deviendrons des sortes de bouchons flottant au gré des vagues et sans contrôle sur un océan déchaîné dans cette « zone des tempêtes ».
Bref, l’urgence première est d’abord de clarifier les termes du débat politique pour ensuite engager l’action. À ReSPUBLICA, c’est le sens de notre action, c’est le sens de notre combat !
Nous n’avons que vous, chers lecteurs et chères lectrices, pour nous permettre de continuer à diffuser cohérence politique républicaine et laïque, semaine après semaine.
Comme à chaque début du mois de novembre, nous lançons donc notre souscription annuelle. Dans la conjoncture présente, elle sera particulièrement décisive. Car rappelons-le, nous n’avons que vous, chers lecteurs et chères lectrices, pour nous permettre de continuer à diffuser cohérence politique républicaine et laïque, semaine après semaine. Des moyens importants sont indispensables pour étendre notre diffusion, élargir notre audience et créer de nouveaux supports de communication. ReSPUBLICA doit s’adapter à l’époque. De nouveaux contenus audio et vidéo doivent voir le jour à brève échéance pour toucher et informer les jeunes générations. Pour cela, il nous faut toujours plus d’argent afin d’augmenter notre lectorat.
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