Dans un pays où l’IVG était jusqu’à maintenant passible de neuf mois de prison pour la mère et jusqu’à vingt-quatre mois pour le praticien, le projet de loi dépénalisant l’avortement jusqu’à 12 semaines de gestation a été définitivement adopté par le parlement uruguayen le 17 octobre (Cuba l’avait fait en 1965 et le Guyana en 1995 ; la pratique est permise dans le district fédéral de Mexico et à Porto Rico).
Ce texte s’est inspiré de la législation en vigueur dans les pays européens, sauf la Pologne toujours… où, le 10 octobre, les députés ont enterré un projet de loi visant à libéraliser l’avortement, introduire l’éducation sexuelle complète et garantir l’accès à la contraception. Pire : un autre projet de loi va être discuté, qui vise à supprimer la possibilité d’avorter en cas de forte probabilité de malformation grave et irréversible du fœtus.