Le journal « À Gauche » du 3 septembre « spécial traité autoritaire » dévoile les conditions dans lesquelles, l’avant-projet a été transmis :
- l’avant-projet fut le résultat d’une rencontre en décembre 2011 à l’occasion d’un sommet des chefs d’État. L’on retrouve toujours le même schéma qui consiste à préparer un texte en absence du « législatif ». Une fois de plus l’exécutif contre tous les principes républicains passe à l’acte.
- Secundo, seuls les députés européens de la commission des affaires constitutionnelles reçoivent le 16 décembre cet avant-projet en anglais uniquement… pourquoi ? Le parlement européen dans son ensemble n’a pas pu en débattre. C’est par voie de presse que les parlementaires francophones ont pu découvrir la version française du projet… par la suite un groupe de travail comprenant des représentants des états membres. Parmi ceux-ci, on trouvait, un allemand de droite, un social-démocrate italien, un libéral belge et Daniel Cohn-Bendit. Aucun député de la gauche unie (ou siège le Front de Gauche) n’a été associé.
Cet article met en lumière, une organisation particulière visant à travailler d’une manière pas très démocratique.
Depuis l’écriture de l’avant-projet, insuffisance de débat public et l’organisation d’un référendum n’a toujours pas été décidée par l’exécutif Français.
Je mettrais en parallèle, un projet de référendum différent d’après les médias proposé par Mme « BOUTIN » questionnant sur la question du mariage des homosexuels et de l’adoption… là deux poids deux mesures, car un référendum sur ce sujet aurait beaucoup de chances de recueillir une majorité de oui.
Celui qui tient la plume désapprouve ces pratiques qui de nos jours sont des pratiques antidémocratiques à combattre de toutes nos forces.
Dans toutes nos associations, l’on voit de telles pratiques, alors qu’attendons-nous pour refuser et rejeter les textes préparés de cette façon ?