On se rappelle que le socialiste Dominique Strauss-Kahn (DSK), un des grands ordonnateurs de la gouvernance mondiale du turbocapitalisme, disait le 18 novembre 2008, alors reçu par le dictateur Ben Ali, que “La Tunisie est un bon exemple à suivre pour beaucoup de pays qui sont émergents”, ou encore qu’”en Tunisie [malgré la crise], les choses continueront de fonctionner correctement”.
Le considère-t-on encore comme l’un des « plus fins analystes » de la planète ? Comme celui qui peut nous sortir de l’ornière dans laquelle nous sommes ? Une fois de plus, notre « brillant analyste » a oublié que ce sont les hommes qui font l’histoire. Peut-on espérer que notre mielleux Pujadas national lui posera la question ?
Petit à petit, la vérité se lève. La crise du turbocapitalisme due à la baisse tendancielle du taux de profit oblige nos dirigeants de tenter de ponctionner les couches populaires pour financer les cataclysmes néolibéraux. Et cela marche jusqu’au moment où les hommes disent : « À partir d’aujourd’hui, c’est non ! ».
Et à ce moment-là, les brillants bac +35 du néolibéralisme à la sauce DSK-Ben Ali avec leurs agences de notation sont « Gros-Jean comme devant ».
La solution est donc bien la constitution des fronts de résistance organisés alimentés par des opérateurs d’éducation populaire tournés vers l’action pour expliquer, convaincre, donner le punch nécessaire à une action décisive.
Conclusion provisoire : vous voulez œuvrez à la transformation sociale, arrêter d’écouter les élites bienpensantes, concentrez-vous dans les fronts de résistance ou dans les opérateurs d’éducation populaire tournés vers l’action. Vous ne savez pas où sont ces endroits efficaces ? Rien de plus facile, contactez-nous à evariste@gaucherepublicaine.org