Philippe Brousse, coordinateur général du réseau Sortir du nucléaire, nous a adressé une lettre concernant notre article sur la présentation du scénario 2011 de l’association négaWatt, dans laquelle il écrivait:
A l’occasion de la présentation du scénario Négawatt 2011, un tract intitulé « 10 ans maximum pour sortir du nucléaire » a été distribué à l’entrée de la salle à la seule initiative d’un militant antinucléaire.
Il ne s’agit pas d’un tract du Réseau « Sortir du nucléaire ».
Ce tract ne peut donc en aucun cas être assimilé à une position officielle de notre fédération de 904 associations, signataires d’une charte commune pour sortir du nucléaire.
Je vous remercie d’apporter le correctif nécessaire dans votre article publié sur internet.
Si nécessaire, je suis à votre disposition… »
Nous prenons acte du fait que que ce tract n’est pas une position officielle du Réseau « Sortir du nucléaire » en le faisant savoir à nos lecteurs. Nous apportons donc « le correctif nécessaire » à notre article publié dans notre dernier numéro comme demandé par Philippe Brousse. Dans la conversation téléphonique que nous avons eu avec lui, il a cependant convenu que pouvait adhérer à ce réseau ceux qui sont pour le plan négaWatt de sortie du nucléaire en 22 ans, mais aussi ceux qui estiment qu’il faudra plus de temps ainsi que d’autres qui pensent pouvoir sortir du nucléaire en 10 ans ou même du jour au lendemain. Nous estimons comme suggéré dans notre article que le sérieux du projet négaWatt disqualifie tous les projets de sortie du nucléaire en moins de 22 ans. Il est une base de discussion incontournable. Restes des interrogations sur certaines hypothèses de ce projet actuellement à l’étude. Nous regrettons que les partisans d’une baisse d’un nucléaire français mieux contrôlé n’aient pas fait le même travail sérieux que l’association négaWatt pour fournir aux citoyens éclairés une autre base de discussion. Donc aujourd’hui, nous n’avons que l’étude négaWatt pour nous éclairer.