Que faire après l’effondrement de la promesse d’une République sociale ? Résister avec ReSPUBLICA ! Soyez le ferment actif d’un média de résistance!
De nombreuses directions des organisations politiques, syndicales, associatives, mutualistes, participent de l’effondrement de la promesse d’une République sociale. Elles ont abandonné le primat de la question sociale, seul ciment pour former un bloc historique populaire majoritaire en liant ce combat social avec les combats féministes, antiracistes, laïques et écologiques. Cela a entraîné à partir de 1983 le démarrage des politiques néolibérales dans notre pays. Depuis cette date, la classe populaire ouvrière et employée est passée principalement d’un vote de gauche à l’une des 4 formes de l’abstention (abstention proprement dite, vote blanc, vote nul, et non-inscription sur les listes électorales à chaque déménagement) et secondairement au vote Rassemblement national. 70 % de la classe populaire ouvrière et employée n’a pas exprimé un vote précis au premier tour des législatives de 2022. Là, est notre réservoir de voix ! Et chaque retour de la gauche au pouvoir (Mitterrand 88, Jospin 97, Hollande 2012) a écœuré un peu plus la classe populaire ouvrière et employée qui représente aujourd’hui, malgré la désindustrialisation, 45 % de la population active.
Aujourd’hui, le néolibéralisme a détruit la grande majorité des services publics en zones rurales et périurbaines faisant en sorte que cette classe populaire ne s’hybride plus, dans ces zones rurales et périphériques, avec les salariés des services publics en très forte diminution, mais avec les artisans, petits commerçants, petits patrons restés dans la ruralité ce qui donne de la force au Rassemblement national, qui après avoir bénéficié des voix naguère de droite de la minorité des ouvriers et employés, commence à bénéficier d’une minorité des voix ouvrières et employées naguère à gauche. Pire, trop de directions des organisations de gauche ont rompu avec le principe émancipateur de la laïcité pour sombrer dans le sectarisme identitaire en lieu et place de la fraternité populaire, dans le néoféminisme identitaire en lieu et place du féminisme universaliste et populaire, dans le racialisme en lieu et place de l’antiracisme radical.
Oui, il nous faut une stratégie « gauche de gauche », rompant avec la trahison de Terra Nova qui en 2011 appelait la gauche à abandonner les ouvriers et les employés pour former une alliance entre les classes moyennes et les discriminés en favorisant les politiques identitaires. Toutes les études sociologiques montrent que la Nupes est loin d’en être sortie ! Des intellectuels comme Noiriel, Beaud, Piketty, Cagé, Coquard, font un travail intellectuel intéressant. Piketty a même dit dans une vidéo récente que les quelques centaines de revendications de la Nupes sont bien moins radicales que le programme commun de la fin des années 70 !
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