Dans ce monde en profond changement, les certitudes anciennes sont ébranlées. Dans cette période de crise, l’avenir est incertain. Et pourtant, le désir de changement est profond. Car il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir.
Encore faut-il que les aspirations populaires rencontrent les conditions culturelles, sociales et politiques du changement et que le peuple, les citoyens, les salariés, aient une pleine conscience du modèle politique à construire.
En quelques mots, nous en sommes loin. Aussi, nous ne pouvons pas rester l’arme au pied et se taire devant le triste spectacle du monde. C’est pourquoi nous prenons le loisir de publier cet article d’Alain Billon sur la Syrie. Sa thèse est de séparer le temps court du temps long et d’estimer que le compromis est à court terme la moins mauvaise des solutions. D’aucuns dans la rédaction de ReSPUBLICA objecteront que nous ne pouvons pas passer par pertes et profits la volonté d’un peuple de se libérer au péril de leurs vies d’une dictature sanglante.
Mais nous estimons que ce débat ne doit pas se circonscrire à la rédaction de ReSPUBLICA mais embraser l’ensemble du lectorat du journal.
A vous de réagir
La rédaction de RESPUBLICA
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Syrie : vers une nouvelle donne
Confrontation jusqu’à l’apocalypse régionale ou recherche d’un compromis ?
La crise ouverte en mars 2011, lors du « printemps arabe » par les premières manifestations populaires contre le régime dictatorial de Bachar el Assad en Syrie, est une des plus graves et des plus complexes qu’aie connue cette région du monde. Elle combine en effet les éléments devenus « classiques » durant l’année écoulée, de soulèvement populaire contre un régime autocratique extrêmement verrouillé, évoluant vers une forme de guerre civile particulièrement meurtrière, avec des implications de politique extérieure remettant en cause tout les équilibres régionaux de cette région instable, notamment ceux touchant à la question palestinienne et à la question iranienne.
Héritière de riches civilisations depuis l’antiquité, grâce à sa situation de carrefour privilégié, la Syrie est aujourd’hui au sein du monde arabe, un pays d’importance moyenne, sans grandes ressources naturelles (peu d’hydrocarbures), peuplé d’un peu plus de 22,5 millions d’habitants (en 2011).
1) Une mosaïque de communautés
Peuplée à 90% de populations arabes (y compris 400000 réfugiés palestiniens), la Syrie compte environ 10% les kurdes auxquels le régime ne reconnaissait pas la nationalité syrienne jusqu’à un décret récent publié après le début du soulèvement populaire, installés au nord et au nord-est du pays. Si elle a été très fortement marquée depuis l’aube du XXème siècle par le nationalisme arabe, la population syrienne se caractérise, comme nombre de pays du Proche-Orient, par une mosaïque de communautés religieuse très jalouses de leur particularisme, où les musulmans dominent largement (90% de l’ensemble de la population).
Parmi ceux-ci, les sunnites sont largement majoritaires (environ 60% de la population totale) ; les 30% restants se répartissent entre alaouites, druzes et divers groupes chiites. Les alaouites (une petite moitié de ces 30%), dont font partie les membres du clan Assad accaparent l’essentiel des principaux rouages du pouvoir, politiques, militaires/policiers et économiques.
Les chrétiens, répartis entre plusieurs confessions, représentent environ 10% de la population, et constituent globalement une minorité urbaine prospère, associée économiquement au pouvoir des alaouites.
Les kurdes, majoritairement musulmans, comptent également une minorité chrétienne et une autre yazidie (1)religion syncrétique d’origine iranienne .
2) Le pouvoir baasiste et le clan Assad
La rupture de l’union avec l’Egypte en septembre 61, a été suivie d’une période d’instabilité politique, ponctuée de coups d’Etat, qui à partir du 08/03/1963, vont permettre l’ascension du Baas, un parti nationaliste progressiste et panarabe à l’origine, qui prendra également le pouvoir en Irak la même année. Un second coup d’Etat le 23/02/66 permet de chasser les fondateurs du parti comme Michel Aflaq, et d’abandonner de fait le panarabisme en se recentrant sur la Syrie (« rectification »). Enfin un nouveau coup d’Etat permet au général d’aviation Hafez El Assad, de prendre le pouvoir à son tour le 13/11/70 et de maintenir un état d’urgence qui durera jusqu’aujourd’hui. Issu de la minorité alaouite, il va méthodiquement asseoir son pouvoir à partir de cette communauté, sur le Baas, et sur l’Etat. Le Front national progressiste qui unit sept autres partis au Baas, n’est qu’une coquille vide.
Erreur de « casting » ? A la mort de Hafez El Assad, le 17/07/2000, c’est son fils cadet Bachar qui se destinait à la carrière d’ophtalmologiste qui lui succède, et qui ne s’était préparé à cette tâche que depuis la mort de son frère aîné Bassel survenue en 1994 dans un accident automobile Après les quelques mois de timide libéralisation politique du « printemps de Damas », la chape de plomb retombe sur la pays, et le « clan Assad » accentue encore sa mainmise sur celui-ci, ajoutant au pouvoir politique et sécuritaire, la prédation économique, à la faveur du tournant libéral de l’économie qui s’accélère ces dernières années. Ce tournant libéral qui concentre les secteurs économiques les plus rentables, comme les télécommunications, entre un nombre restreint d’oligarques liés le plus souvent au régime, fera un nombre de plus en plus élevé de déçus, que ce soit du côté des possédants ou des plus pauvres, touchés de plein fouet par la libéralisation, tout cela mêlé aux questions confessionnelles et répressives. La multiplicité de ces déçus expliquant l’hétérogénéité et la virulence du soulèvement actuel.
3) Une politique extérieure subtile, complexe et changeante
Après la guerre du Kippour en 1973, où la Syrie est amputée du plateau du Golan par Israël, elle s’implique de plus en plus dans la guerre civile libanaise à partir de 1975. Les relations avec l’Irak, pourtant baasiste lui aussi, deviennent détestables. Dans les années 80, la Syrie signe un traité d’amitié avec l’URSS, et soutien l’Iran dans sa guerre contre l’Irak. Les bases de ses futures alliances sont ainsi posées.
En 1989, les accords de Taef consacrent la mainmise syrienne sur le Liban, et la réalisation du vieux rêve de la « même nation », qui se retrouve dans le traité d’amitié et de coopération signé avec le Pays du cèdre deux ans plus tard. La participation inattendue de Hafez el Assad à l’alliance occidentale contre Saddam Hussein durant la première guerre du Golfe lui permet de sortir de son relatif isolement du moment, et de garder la mainmise sur le Liban, tout en consolidant son régime.
Mais après le 11 septembre 2001, le monde change. Les relations avec les USA se gâtent. La guerre avec l’Irak et son occupation par les USA n’arrangent rien. C’est dans ce contexte que survient le 14/02/05, l’assassinat du premier ministre libanais Rafic Hariri, où la Syrie et le Hezbollah sont clairement mis en cause. Un mois plus tard, l’armée syrienne doit évacuer le Liban. La Syrie, malgré les poursuites du Tribunal spécial sur le Liban, saura rompre son isolement après la guerre entre son allié le Hezbollah chiite et Israël en 2006. Elle noue de bonnes relations avec la Turquie, bénéficie de la « neutralité bienveillante » d’Israël pour qui elle le « meilleur ennemi » possible, d’une embellie avec les USA qui recherchent désormais une entente avec la Syrie et l’Iran pour sortir du bourbier irakien, de la reconnaissance par la France à partir de 2008, et de son rôle incontournable au Proche Orient pour gérer l’impasse israélo-palestinienne.
La Syrie se retrouve à l’orée de 2011 au centre de l’alliance du « croissant chiite » qui comprend le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, la majorité chiite irakienne et l’Iran, amie ou bénéficiant d’une neutralité positive de la part de pays aussi différents que la Chine, la Russie, Israël, la Turquie, la France, les USA etc…Le temps où la Syrie était l’avant-garde de la « ligne du front » anti-impérialiste n’est pratiquement plus qu’un lointain souvenir…Les soulèvements arabes de 2011 partis de Tunis vont en quelques mois, profondément ébranler cette construction qui suscite beaucoup de crainte et d’hostilité, particulièrement dans les pays aux populations à majorité sunnite..
4) Le soulèvement populaire
Il faudra attendre le 15 mars 2011, pour que la Syrie deviennent le dixième pays touché par les intifadas qui bouleversent le monde arabe, tant est forte la crainte que suscite le régime, et particulièrement le souvenir de la terrible répression de l’insurrection des Frères musulmans à Hama en 1982 qui hante encore les mémoires syriennes… Les premières manifestations qui se déroulent à Damas et surtout à Deraa dans le sud, sont immédiatement et sauvagement réprimées avec l’intervention de l’armée et de ses chars, faisant des dizaines de morts, sans décourager les manifestants. Une terrible épreuve de force s’engage contre le régime, qui n’a cessé de s’amplifier tout au long de l’année jusqu’à aujourd’hui. Les bilans les plus modérés font désormais état de près de 10000 morts, dont une part croissante de partisans du pouvoir, notamment des forces loyalistes. Chaque jour qui passe augmente le risque de deux dangers majeurs, interférant l’un avec l’autre :
a) le passage à un conflit militarisé, évoluant vers une véritable guerre civile à l’intérieur, depuis l’apparition de l’ALS, l’Armée libre syrienne, formée d’officiers et de soldats déserteurs, qui bénéficie d’aides et de soutiens extérieurs, notamment de la Turquie, du Quatar, et de services secrets occidentaux, mais encore en quantité limitée.
b) l’éclatement d’un conflit régional majeur, voir d’un embrasement général à l’extérieur, provoqué soit par une intervention militaire en Syrie, soit par les développements de la crise iranienne, soit par toute autre cause dont la région regorge.
En attendant, devant la détermination jusqu’à présent sans faille de la Russie et de la Chine à opposer un veto à toute résolution du Conseil de sécurité condamnant le régime de Bachar el Assad, et a fortiori toute intervention, l’ONU a affiché son impuissance La situation a pu ainsi sembler totalement bloquée.
5) La mission des observateurs de la Ligue Arabe en Syrie.
Cependant à la suite de la proposition de la Ligue Arabe d’envoyer une mission d’observation en Syrie après avoir l’avoir suspendue de cette instance, la Syrie a accepté la proposition le 06/12/11, et 160 observateurs se sont déployés dans le pays à partir du 26/12/11. En dépit des multiples difficultés rencontrées par les observateurs, de leurs dissensions internes et des tentatives du régime syrien de les instrumentaliser, le déploiement de ceux-ci a marqué un tournant dans la crise syrienne. Le 22 janvier, la Ligue a décidé de reconduire la mission pour un mois, tout en présentant une « feuille de route » calquée sur le scenario yéménite, pour une transition. Celle-ci prévoit l’effacement de Bachar El Assad au profit de son vice-président, l’ouverture rapide d’un dialogue entre l’opposition et le régime, et la formation sous deux mois, d’un gouvernement d’unité nationale chargé d’organiser des élections présidentielles et législatives libres et pluralistes. Ces propositions, avalisées par la Ligue Arabe ont certes rencontré le scepticisme des diverses organisations de l’opposition (CLC, CCNCD, CNS, ALS (2)CLC : Comités locaux de coordination ; CCNCD : Comité de coordination nationale pour le changement démocratique ; CNS : Conseil national syrien ; ALS : Armée libre syrienne. ) et ont été catégoriquement rejetées par le régime. Mais certaines des lignes d’une issue négociée et pacifique de la crise syrienne n’en sont pas moins ainsi tracées (3)Le 28/01, devant la recrudescence des violences en Syrie, la Ligue Arabe a décidé de suspendre sa mission d’observateurs. Le 04/02, le nouveau projet de résolution présenté devant le Conseil de sécurité, s’est vu opposer le double veto de la Russie et de la Chine. .
6) Les dernières évolutions.
L’aggravation de la situation depuis le début de 2012, notamment du fait de l’amorce de militarisation du conflit avec l’apparition de l’ALS, les prises de positions très hostiles à la Syrie de la Ligue arabe, de la Turquie, le durcissement des positions occidentales, notamment de la France, l’approfondissement de la crise avec l’Iran et les déclarations belliqueuses d’Israël etc…, tous ces éléments sont constitutifs d’une situation qui doit être considérée comme littéralement explosive.
A la suite des deux doubles vetos opposés aux projets de sanctions contre la Syrie par la Russie et la Chine au Conseil de Sécurité, le 5 octobre 2011 et à nouveau le 4 février 2012, on a pu parler de « permis de tuer » accordé au régime de Bachar el Assad. En dépit d’une extension continue de la rébellion et de l’apparition de véritables « zones libérées » insurgées dans certaines villes comme Homs ou Idlib, l’appareil politico-militaire du pouvoir ne s’est pas effondré et on a enregistré peu de défections jusqu’ici, de personnalités de premier plan du régime. Inversement, si les forces gouvernementales ont pu reconquérir – au prix de véritables opérations de guerre dévastatrices- les centres urbains insurgés, il n’a pu aucunement venir à bout du soulèvement populaire qui vient d’entrer dans sa deuxième année. Il apparait donc que dans l’état actuel des forces en présence, aucun des deux adversaires ne soit en mesure de l’emporter à l’intérieur du pays. Cette situation devrait logiquement conduire les deux parties à rechercher les voies d’un compromis. Et les vrais amis du peuple syrien devraient oeuvrer dans ce sens. Mais beaucoup de sang a coulé, et dans les deux camps ce sont les bellicistes qui dominent. Devant la poursuite de la répression, de plus en plus d’insurgés se rallient à l’option militaire en réclamant des armes de l’étranger. Ce faisant ils tombent dans le piège tendu par le clan Assad qui joue depuis le début la politique du pire en poussant à une guerre civile totale. Or cette issue est bien évidemment d’abord mortifère pour la Syrie, et ensuite pour les pays limitrophes et l’ensemble de la région. Pourra-t-elle être stoppée ? C’est encore possible.
Selon la formule de l’opposant Michel Kilo, depuis les vetos de la Russie et de la Chine, « la Syrie est globalement passée d’une situation où l’intérieur commandait l’extérieur, à une situation où c’est l’extérieur qui commande l’intérieur ». De fait, l’évolution du contexte régional et international va peser d’un poids décisif dans l’évolution de la crise syrienne.
La cohésion du « croissant chiite », est clairement mise à mal par l’insurrection populaire syrienne, majoritairement emmenée par sa majorité sunnite. La direction du Hamas, pragmatique, a déjà quitté Damas, pour s’installer au Caire, tandis que l’aide apportée au régime syrien par le Hezbollah, l’Irak et l’Iran se fait discrète. Les pays occidentaux cherchent naturellement à favoriser cette évolution qui affaiblit l’Iran, dans la confrontation majeure qu’ils ont engagée avec ce pays pour l’empêcher de devenir une puissance nucléaire militaire. Mais le souvenir de la guerre libyenne et ses conséquences désastreuses actuelles, continuent de hanter la scène internationale, et, pour des raisons différentes, les grandes puissances militaires occidentales sont résolues (ou résignées ?) jusqu’à présent, à ne pas intervenir militairement, au moins de façon directe. l’Arabie saoudite et le Quatar seuls, poussent à l’intervention ou a minima, cherchent à aider les insurgés de l’ALS par l’envoi d’armes, mais les pays limitrophes (Liban, Jordanie, Irak, peut-être la Turquie ) hésitent à trop favoriser ces envois, de peur d’être aspirés dans le conflit qui ne cesse de gagner en intensité. Quant au gouvernement israélien, il semble hésiter sur l’attitude à suivre vis-à-vis de son « meilleur ennemi », tant il apprécie de le voir affaibli, mais redoute de le voir imploser. La clef d’un déblocage éventuel est bien dans les mains de la Chine, mais surtout de la Russie, qui sans lâcher son seul véritable allié dans la région, a ouvertement critiqué ses « erreurs » pour la première fois, et encourage la médiation en cours de l’envoyé de l’ONU, Kofi Annan. Il conviendrait de tenir compte de cette donnée essentielle.
7) Pour une politique de paix : une voie étroite pour sortir de l’impasse actuelle
La paix n’est cependant pas nécessairement et mécaniquement au bout de cette situation d’équilibre provisoire entre les protagonistes, la tendance dominante aujourd’hui étant celle d’une militarisation toujours accrue du conflit, voulue par le pouvoir qui joue délibérément la guerre civile en s’appuyant sur les minorités face à la majorité sunnite, tandis que le CNS affiche son impuissance et que l’opposition tend à se diviser de plus en plus. Plusieurs scenarii sont dès lors possibles :
- Le pouvoir réussit finalement à l’emporter militairement par la reconquête des zones urbaines » libérées » (Homs, Idlib etc.. et organise une « Syrie utile » de la région littorale au nord, à la région de Damas au sud, avec une partition de fait du pays, avec d’inévitables et tragiques conséquences pour les pays voisins.
- L’ASL, aidée militairement de l’extérieur, arrive à constituer une force capable de tenir tête à l’appareil politico-militaire du Baas, et finir par le briser. Ce scénario est moins crédible aujourd’hui, mais il ne signifierait sans doute pas le retour à la paix. Il laisserait une Syrie exsangue, en proie à des troubles internes graves, les différentes factions de l’opposition se déchirant pour garder le pouvoir.
- Le troisième scenario est celui de l’attaque israélo-américaine contre l’Iran, dont nul ne peut prévoir les conséquences aujourd’hui, mais qui pourraient se révéler apocalyptiques pour la région.
Face à ces perspectives désespérantes, une ligne de conduite cohérente et positive est possible pour notre pays. Celle de la recherche d’un compromis sous l’égide des Nations-Unies pour la promotion d’une politique de paix dans la région :
- en rappelant que les évènements dramatiques de Syrie constituent une partie intégrante du grand mouvement d’émancipation qui soulève depuis plus d’un an les peuples du monde arabe contre les régimes autocratiques et corrompus qui ont accaparés le pouvoir avec la complicité active des pouvoirs occidentaux. Emancipation qui doit être soutenue dans son principe.
- en réclamant la fin des violences du régime syrien oppresseur et tortionnaire contre son propre peuple, soulevé légitimement contre lui .
- en rejetant toute tentation d’aventure militaire directe ou indirecte du type de celle engagée l’an dernier en Lybie. Les sanctions, économiques ou autres, utiles pour faire pression sur les dirigeants, ne doivent viser que ces derniers, et non l’ensemble indifférencié de la population.
- en affirmant sa détermination à rechercher dans le cadre de l’ONU, la mise en œuvre d’une solution pacifique et négociée, impliquant nécessairement le départ du clan Assad, respectant l’intégrité de la Syrie, et aboutissant à un régime viable, respectueux de la sécularisation, de la justice sociale et de la démocratie.
Notes de bas de page
↑1 | religion syncrétique d’origine iranienne |
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↑2 | CLC : Comités locaux de coordination ; CCNCD : Comité de coordination nationale pour le changement démocratique ; CNS : Conseil national syrien ; ALS : Armée libre syrienne. |
↑3 | Le 28/01, devant la recrudescence des violences en Syrie, la Ligue Arabe a décidé de suspendre sa mission d’observateurs. Le 04/02, le nouveau projet de résolution présenté devant le Conseil de sécurité, s’est vu opposer le double veto de la Russie et de la Chine. |