Nous estimons que les lois tendancielles de la formation sociale capitaliste dans laquelle nous vivons ne permettent plus une sortie de crise par une simple relance de la consommation ou même par une restructuration altercapitaliste de l’appareil de production, de redistribution et d’échange de type 1945 (nous aurons à y revenir). Conformément à l’adage « ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison », nous continuerons, tant que les événements nous donneront raison, à promouvoir le débat sur toutes les conditions de la transformation culturelle, sociale, économique et politique. Et si les événements continuent à prendre certaines directions d’organisations à contre-pied, il suffit de persévérer et d’attendre.
Comme cela a été pointé par Evariste dans ses deux dernières chroniques , la séquence grecque, allant de l’euphorie du 25 janvier 2015 et du référendum grec contre l’austérité jusqu’à l’aggravation de la politique austéritaire du 13 juillet, a bousculé le landernau du mouvement syndical revendicatif et aussi de la gauche de la gauche. Il convient donc de se préparer à l’aggravation prévisible de la crise, car la sortie du carcan de la zone euro (suite…)