Après l’écroulement du communisme soviétique, la parenthèse de l’enthousiasme contre la raison raisonnante, ouverte par la révolution russe, est refermée. Non pas que nous critiquons la prise du pouvoir d’octobre 1917, car il n’y avait plus de pouvoir et Vladimir Ilitch Oulianov alias Lénine a eu l’intelligence tactique de le ramasser (ou plutôt de convaincre la direction du parti bolchevique qu’il fallait le ramasser). Mais cette parenthèse, commencée en début 1918 lorsque le nouveau pouvoir a décidé la dictature (dissolution de la Douma parce que le résultat ne lui convenait pas, militarisation des syndicats proposée par Léon Davidovitch Bronstein alias Trotski, etc.) s’est achevée par un stalinisme de triste mémoire. Ajoutons l’engouement pour la Chine maoïste jusqu’à la découverte de la réalité du régime sans protection sociale conséquente ; puis le régime albanais ainsi que la Corée du Nord devenus des nouvelles coqueluches, etc. (suite…)