« N’oublions pas le Rojava », par Pierre Bance

La situation est grave au Rojava. L’armée turque et ses mercenaires islamistes bombardent, chaque jour, le Nord de la région et tentent de s’infiltrer du côté d’Ayn Issa, pour prendre le contrôle de la route internationale M4. Ils préparent une quatrième invasion, après celles qui ont conduit à l’occupation du…

Comprendre l’imbroglio syrien pour éviter d’être l’idiot utile d’un impérialisme ...ou d’un de ses alliés communautaristes ou intégristes

Les implications étrangères croissantes sont le fruit du développement des contradictions entre impérialismes Comme l’économie est toujours « déterminante en dernière instance », partons des problèmes géo-économiques. Acte 1 : De nouveaux gisements d’hydrocarbures ont été découverts en Syrie. La Syrie a donné le droit d’extraction des hydrocarbures et d’organiser la chaîne de…

« Témoigner, mourir », exposition des photographies d’Olivier Voisin

En collaboration avec l'association 0 de Conduite Olivier Voisin s’était rendu en Syrie l’été dernier, puis début janvier. Il est entré pour la troisième fois dans ce pays en guerre à la mi-février, afin d’accompagner un groupe de rebelles. Mortellement blessé par des éclats d’obus à Idlib, son dernier reportage…

Intervention et politiques des puissances impérialistes en Syrie :  le cas francais

NDLR – L’auteur insiste sur le manque de cohérence (de « logique ») entre les positions françaises en matière d’intervention en Syrie et au Mali. De fait, dans l’un et l’autre cas, des intérêts stratégiques et économiques peuvent soit freiner la volonté de lutter contre l’islamisme, soit la conforter.
Sa condamnation de l’intervention française au Sahel ne fait cependant pas l’unanimité au sein de la Rédaction de ReSpublica comme en témoigne un précédent article. Un « coup d’arrêt » militaire à portée de main n’était pas à négliger, même si à terme il ne règle rien en l’absence d’une remise en cause des politiques néolibérales dans la région.

 

La France a joué et joue encore un rôle important depuis le début du soulèvement populaire en Syrie, qui peut surprendre. A priori, beaucoup d’éléments auraient dû pousser ses dirigeants à une grande prudence, notamment son désengagement relatif et celui de l’Union européenne vis-à-vis de « l’Orient compliqué » (comme disait le Général de Gaulle), et ses moyens très affaiblis, en cette période de crise et d’austérité. Or, elle a délibérément fait le choix d’une attitude  « en pointe » sur ce dossier, parmi les pays les plus engagés dans une politique interventionniste de gardien de l’ordre néo-libéral imposé d’abord par les Etats-Unis.
Quels sont les ressorts de cette attitude ? Nous tenterons de formuler quelques hypothèses sur cette question.
Un rapprochement avec l’engagement actuel de la France au Mali, s’il n’est pas au cœur du sujet, pourra être esquissé. Lui aussi peut apporter quelques lumières….

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Des signes positifs en Syrie

1/ Déjà à la tête de la coalition des forces laïques créée en septembre 2011, par plusieurs diasporas et partis syriens établis à l’étranger, Randa Kassis vient d'annoncer la fondation d'un nouveau parti politique laïque : le Mouvement de la société pluraliste. Cette opposante au régime est psychologue et anthropologue des…

Syrie : vers une nouvelle donne

Dans ce monde en profond changement, les certitudes anciennes sont ébranlées. Dans cette période de crise, l'avenir est incertain. Et pourtant, le désir de changement est profond. Car il ne suffit pas de vouloir pour pouvoir. Encore faut-il que les aspirations populaires rencontrent les conditions culturelles, sociales et politiques du…